Comment occuper nos "gosses de riches"...

D’habitude, en février, nous partons à la neige…
Il est même arrivé, il y a 2 ans, que nous allions tous ensemble à la Martinique ! C’était super !
Cette année, avec notre projet de maison, la Corrèze, c’est nettement moins exotique !
Alors, pour compenser, nous sortons nos « gosses de riches » (dixit Tata Ticia).

Tout d’abord nous sommes allés à la piscine, ou plutôt au centre aqua-récréatif (ça fait mieux). Eh bien, rien que de nous retrouver tous les 5 dans un bassin, ce sont des moments plutôt rares dans l’année ! Nous avons fait une partie de Chat Bisou endiablée… La règle du jeu ? Rien de plus simple. Prenez un Balotin-Pot-de-colle (au hasard, Balotin-Nicou). Faites-en un chat-bisou. Le chat doit surprendre un autre Balotin en lui faisant un Gros Bisou, le bisouillé devient alors le chat. Dans une piscine à courants et jacuzzi, c'est plutôt sympa, et sportif !

Autre activité : le ski

Jeudi, nous sommes donc allés faire du ski dans le département d’à côté. Cette petite station d’Auvergne maintient tant bien que mal de la neige sur ses pistes malgré la douceur.
Tout le monde a skié, même Nicou !
Pourtant, le ski, c’est pas son truc : 10 ans que nous l’emmenons au ski, 10 ans de niveau Piou-Piou !
Pourtant, il était perdu : comment peut-on faire du ski sur la journée seulement ?
Mais bon, il était partant !

Avec son Papa, la première remontée en téléski a été épique. Balotin a pris Nicou sous son aile, et, à deux, ils ont pris le remonte-pente.
Jusqu’ici, tout allait bien. C’est l’arrivée qui a été folko !
Est-ce le fait qu’une dame était au sol depuis un moment sans savoir s’y prendre pour se dégager ?
Est-ce le fait que Balotin ait lâché la perche trop tôt ?
Toujours est-il qu’un bouchon s’est formé, et que tous les skieurs qui arrivaient se sont emplafonnés dans un tas provoqué par un Nicou qui ne voulait plus bouger ! Au bout d’un moment, un « spectateur » a eu la jugeote d’appuyer sur le bouton Stop à l’arrivée du téléski !
Balotin était un peu agacé, alors j’ai pris le relais auprès de Nicou pendant qu’il allait skier avec les filles.
J’ai trouvé une piste bien verte, tellement verte qu’elle était limite horizontale. Nicou n’a pas été découragé par sa précédente expérience et il a bien voulu reprendre le remonte-pente… avec moi ! (Non, pas tout seul, faut pas pousser ! )
Pendant la remontée, il me dit « j’adoooore le ski » suivi de « Quand (est-ce qu’on rentre en) Coyéze ? ».
Arrivés en (un peu plus) haut, impossible de le faire descendre la pente tout seul. Il fallait que je me mette derrière lui, mes skis à l’extérieur des siens, et que je tienne avec lui le fagot de nos 4 bâtons en passant mes bras sous les siens ! Ensuite, c’est lui qui dirige, impeccablement, d’ailleurs ! A un moment, j’ai voulu m’écarter un peu, il a resserré les coudes pour ne pas que je m’échappe !

Puis, avec Balotin, nous avons inversé les rôles 2 fois. J’ai skié avec une Balotine-Choup, dévalant les pentes telle un bolide (ne maîtrisant pas toujours sa vitesse), et une Balotine-Lulu d’abord très peureuse (elle qui nous épatait l’année où elle a eu sa 3ème étoile semblait avoir tout oublié avec son année d’initiation au snow-board l’année dernière), mais prenant de plus en plus confiance en elle, l’après-midi avançant.

Et moi, je me suis é-pa-tée. Pour la première fois, j’avais loué des skis courts ! (Même ceux de Choup étaient plus grands que les miens !) Trop bien les skis courts ! Même pas peur les bosses, les amas de neige ou les plaques de verglas ! Avec des longs skis, je finissais toujours par m’emmêler les pinceaux ! Là, trop facile ! Grospiron, c’est moi ! La vitesse en moins, je vous l’accorde… (oui, bon, le style aussi…)

Le retour à travers les monts d’Auvergne au soleil couchant fut ma-gni-fique.
Mais Balotine-Choup, qui n’apprécie pas, mais alors pas du tout les virages, n’a pas admiré le paysage à sa juste valeur !