jeudi 29 novembre 2007

Arrête la pub !

Le scrapbooking, c'est nuuuuuuul !

Surtout, ne venez pas le mercredi soir au cours de scrapbooking !
On s'ennuie...
On n'apprend rien...
L'ambiance est pourrie...

Voilà, c'est fait, il faut que j'arrête de faire de la pub pour l'activité scrapbooking de notre "bled".
Parce que l'autre soir, j'ai gaffé !

J'avais quitté l'activité vers 22h30 pour embrayer sur une réunion d'une autre association, avec laquelle j'organise un spectacle de danse avec les enfants de l'école pour Noël.
J'ai eu le malheur de leur dire d'où je venais, que j'adorais ce que j'y apprenais...

Total : elles sont toutes venues !

Hier soir, Valérie, l'animatrice du scrapbooking, a affiché complet... A cause de moi, la scrapbookeuse a été surbookée !
Mais elle a bien intégré ces nouvelles élèves, avides comme moi d'apprendre les techniques de ce loisir créatif.

Mais j'ai bien entendu le message : "Arrête la pub !"

Promis, Valérie, je ne recommencerai plus !

mercredi 28 novembre 2007

Le stade français se cherche un look !



Aujourd'hui, je vais vous parler Rugby...


Ou plutôt mode !


Car je n'y connais rien en rugby.



Hier, dans ma société, 7 joueurs du Stade Français sont venus faire des dédicaces, car nous sommes partenaires officiels de ce club...


Avec des collègues, nous sommes allés les voir. Moi, à part Dominici (qui était là !), je ne connais personne. Je trouve même qu'à part Dominici, certains ont de drôles de tr.. têtes !


Ils étaient très beaux avec leurs blazers. Non, ils ne sont pas venus en shorts !


Balotine-Choup aurait aimé que je lui achète un maillot de l'équipe pour le faire dédicacer... Mais quand elle a appris qu'ils étaient roses, elle a dit "Ah non, alors !".



Car le Stade Français a non seulement des maillots rose, mais ils sont laids... Du moins à mon goût.

Mais depuis quelques années, j'ai l'impression qu'ils se cherchent un look.


Jugez plutôt



ça a commencé comme ça



Goldorak !











Puis, c'est devenu ça...


Goldorak, mais en rose !





















Puis ça... C'est mieux !


(Surtout le beau mec à l'intérieur !)


Le rose, uniquement sur les biscotos !














Puis, le rose sur les fleurs, avec un fond bleu marine...


Original !


Pas très mâle, mais bon, pourquoi pas ?











Mais qu'est-ce qui leur a pris de remplacer le bleu marine par cet infâme kaki ?


On a l'impression qu'ils se sont roulés dans la boue avant d'entrer sur le stade !






En tout cas, moi je les préfère comme ça :


samedi 24 novembre 2007

Mike m'a ecrit !!


Ceux qui ne suivent pas les Deseperates Housewives ne peuvent pas comprendre...

Mike Delfino est le beau plombier dont Susan est amoureuse.
L'autre jour, quand ma belle-soeur m'a demandé ce que je voulais pour Noël, je lui avais dit : "Un Mike Delfino !" (rapport à ma salle de bain de 2012, vous me suivez ? Et histoire de joindre l'utile à l'agréable...)


Bref.


Ce matin, je montre mon blog à mon mâââri, qui me dit avoir râté quelques épisodes. Vous le savez, dans mes billets, je lui glisse des petits messages... Notamment dans Les couz "t'chatent" sur msn. En en lisant ce dernier Balotin ouvre les messages. Celui de Moushette est tordant (comme d'hab !). C'est alors que je découvre que "Mike (le plombier)" m'a écrit !

Whouaouw !
Balotin tente de lui répondre en écrivant "Attention, je mesure 1m87 et pèse 110 kilos, qui s'y frotte s'y pique !" Mais - pas doué - son message n'est pas enregistré. Il se décourage et passe à autre chose.
Et moi, je me demande qui est Mike Delfino (un coup de ma belle-soeur ou de mon beauf ?)
La matinée passe.
A midi, j'annonce à Balotine-Lulu : "Tu sais quoi, eh bien Mike m'a écrit !"
C'est alors qu'elle me répond : "Hier soir, Papa m'a demandé comment s'appelait l'amoureux de Susan..."
Mon regard se tourne alors vers Balotin... Mort de Rire !



vendredi 23 novembre 2007

Racolage à la Défense...


Aujourd'hui, j'ai racolé auprès des clients à l'entrée du magasin Auchan à la Défense...
Non, je vous rassure, je n'ai pas essayé de vendre mes charmes, même si parfois j'en ai un peu usé pour la bonne cause ("Avec un sourire pareil, c'est sûr, je reviendrai", m'a dit un grand homme noir...)
Car aujourd'hui commence la collecte pour la Banque Alimentaire, association qui récolte et stocke des denrées non périssables et les distribue aux nécessiteux au travers d'autres associations. Ma société s'est associée à cette manifestation en demandant à des bénévoles d'organiser la collecte sur le site de la Défense.
J'étais donc déguisée avec un magnifique T-Shirt à l'entrée du magasin, et abordais les clients:
"Bonjour Madame (parfois, je me suis dit : pourvu que ce soit une dame... la gaffe !), c'est aujourd'hui que commence la collecte pour les banques alimentaires, alors si vous souhaitez participer, vous pouvez acheter un paquet de pâtes, un kilo de sucre ou une bouteille d'huile et l'offrir aux plus nécessiteux... Cela vous intéresse ?"
Je tendais une liste de produits ainsi que des sacs en plastique à remplir avec ces denrées...
La plupart des clients nous ont réservé un très bon accueil.
Même si certains ne comprenaient pas tout (la population est très variée, toutes les nationalités de la terre y sont représentées !) et d'autres faisaient mine de ne pas comprendre...
Même si certains se trouvaient plutôt dans la situation de receveur que de donnateur...
Même si certains avaient l'impression de toujours donner...
Mais l'heure (12h-15h) n'était pas la plus propice, car beaucoup faisaient une course en vitesse avant de reprendre le boulot...
C'est comme ça que j'ai racolé... ma voisine !
Non, non, pas Moushette, mais ma voisine de gauche quand on descend chez moi. Je vous en ai déjà parlé, c'est elle que nous avons dérangée quand on cherchait la chienne de ma belle-mère un dimanche soir... (Ma commère, devrais-je dire, car son fils et ma fille sont amoureux... Mais ceci est une autre histoire...). Quel hasard de la retrouver là ! La pauvre n'avait pas beaucoup de temps, elle non plus, mais elle s'est sentie obligée de prendre ma liste...
A la fin, quand j'en ai eu assez de racoler, je suis allée à la sortie des caisses pour réceptionner les provisions que nous donnaient les clients. J'ai été très impressionnée de la générosité de certains, qui vidaient leurs caddies en nous donnant des produits de marques, de surcroît !
Puis, la relève est arrivée. Alors je suis allée faire les boutiques. Pas longtemps, car c'est fatigant de racoler !

jeudi 22 novembre 2007

Dans le journal !


Un extrait de mon billet sur les noces de Palissandre a été publié dans notre journal communal...
A la première lecture, je ne l'avais pas vu : il faut dire qu'il est situé à l'avant-dernière page, en tout petit, sur fond gris dans la rubrique "Les brèves".
Mais je suis tout de même très flattée !
Et surtout ravie qu'on n'oublie pas nos anciens, qui eux aussi ont été très heureux dans notre village.
Merci Madame H !

mardi 20 novembre 2007

"Je vais bien ne t'en fais pas"

Rien à voir avec mon précédent billet...

Une musique que j'adore (Aaron), pour un film que j'ai adoré (notamment l'actrice Mélanie Laurent) !


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Plein le... dos !

Vi-dée !
Ce soir, je suis vidée !

Est-ce à cause de l'hiver qui s'installe avec son lot de grisaille ?
Est-ce l'organisation de la plénière à l'auditorium ce matin ? (très réussie, d'ailleurs... J'avais agrémenté les diapos de jolies couleurs d'automne, avec même une petite feuille qui de temps en temps traversait l'écran... ça a beaucoup plu.... enfin, passons !)
Est-ce à cause des bouchons à répétition le matin (depuis 2 jours) ?

Mais je ne suis pas la seule à être vidée : vous verriez les têtes de mes collègues ! La grève, ça ne les arrange pas, les pauvres...

D'ailleurs, N. a très mal au dos. Je lui ai dit que c'était sûrement la fatigue.
- Tu connais l'expression "En avoir plein le dos ?" me demande-t-elle (c'est exactement ce qui lui arrive)



Moi, en ce moment, j'ai mal au coccyx....

lundi 19 novembre 2007

Les couz "t'chatent" sur msn...

Hier, il ne faisait vraiment pas beau...
Un temps idéal pour s'installer derrière l'ordi et jouer, surfer, t'chater...

Les filles se sont connectées avec leurs cousines sur msn, et ont eu la bonne surprise de les voir à l'écran via leur webcam.

Voyant cela, Balotin a sorti notre webcam qui dormait dans son tiroir depuis des années et installé l'oeil magique pour que ses filles puissent être vues, elles aussi de leurs couz !

Merci les cousines, c'est grâce à vous !

(Dîtes, les filles, vous ne pouvez pas dire à votre Tonton que vous adoreriez prendre un bain à bulles dans notre future salle de bain ?)

J'ai quand même un petit peu honte

Ce soir, re-belote, les bouchons !

Je sors du bureau à 16h30. Je mets un quart d'heure pour faire le tour de mon bâtiment, tant le quartier est englué par les automobilistes.
J'ai le temps d'observer mes congénères...

Tiens, je le connais celui-là !
Il habite à 100 mètres de chez moi et travaille dans ma société.

Chacun, seul dans sa voiture...

C'est à cause de gens comme nous qu'on en est arrivés là !

Il y a de quoi avoir "un petit peu honte" ! Vous ne croyez pas ?

Gastro (suite)

Balotine-Choup a mal au ventre. L'école appelle son Papy (Bibi) et sa Mamie (Mimi) pour qu'ils viennent la chercher.

Mimi : "Papy, prépare le Smecta !"

Bibi : "Je crois que je vais préparer Gully !"

J'ai (un petit peu) moins honte !


Ce matin, c'étais moins la panacée...


QUI a osé prendre MON A14 ?

Mon autoroute qui d'habitude roule en temps de grèves...

Plein de monde !

Beaucoup trop !


Mais il paraît que je m'en sors bien avec mon heure dix de trajet (au lieu de 35 mn de moyenne le matin), car d'autres ont mis jusqu'à 4 heures encore...
En plus, je mettais la musique à fond dans ma voiture, j'avais chaud, je chantais... que du bonheur !
Allez, je vous laisse, je retourne au boulot !

jeudi 15 novembre 2007

J'ai (un petit peu) honte...

C'est la grève des transports...

Tandis que mes collègues galèrent pour venir travailler...
En se levant aux aurores, et arrivant bien avant le lever du soleil,

En mettant parfois jusqu'à 5 heures (!!) pour venir du sud ou de l'est de Paris

En marchant des kilomètres à pied, sur des passerelles glissantes

En prenant leur bicyclette par ce froid de canard...


Eh bien moi, ce matin, j'ai mis 5 minutes de plus que d'habitude (c'est pour ça que j'ai un petit peu honte)


mercredi 14 novembre 2007

La famille s'agrandit !

Balotin a deux nouveaux petits-cousins qui ont vu le jour ces derniers mois !
Tout d'abord un petit Tanguy, né le 14 septembre...



Puis une petite Eva, née le 8 octobre


Félicitations aux heureux parents ! Et aussi aux heureux grand-parents !







mardi 13 novembre 2007

WANTED

Que font les Balotins, le soir vers 22 heures ?

Ils cherchent...


Dimanche soir, la chienne de ma belle-mère s'est enfuie, et cette bourrique, bien trop occupée à courser les chats du quartier, ne répondait pas à nos sommations...
Comme ce n'est pas bien clos par chez nous, nous avons prospecté dans la rue de long en large, pour finalement déranger nos voisins, qui heureusement n'étaient pas couchés... La voisine a donc ouvert la porte-fenêtre donnant sur son jardin, ce qui a fait bondir la chienne qui ne s'y attendait vraiment pas ! Elle s'est mise à aboyer etn du coup, tout le monde s'est mis à lui aboyer dessus "Vickie ! Vickie !"... On a réveillé tout le quartier !



Et ce soir, rebelote...


Non, pas de chienne à la maison, mais une Balotine-Lulu, qui nous demande si on n'avait pas vu son portable, alors que je commençais à m'assoupir, moelleusement blottie dans ma couverture devant la télévision...
Nous avons cherché partout dans la maison, retourné tous les coussins du canapé, toutes les chaussures du placard... Comme elle était rentrée de la gym avec son papa, elle a pris les clés de la voiture pour vérifier si le fameux portable n'y serait pas. (Elle fait tomber les clés, elles ne fonctionnent plus !). Nous tentons de le faire sonner. Rien !
Avec la lampe de poche, nous cherchons dans l'allée, jusqu'au portail, dans la rue... Non, cette fois-ci, nous n'allons pas déranger les voisins.
Ce n'est qu'au bout d'un nième aller-retour autour de la voiture (je me suis même mise à 4 pattes pour vérifier dessous), que, coup de bol, mon regard s'attarde vers un tas de feuilles mortes un peu plus loin...

Il attendait, sagement blotti dans sa housse, un peu humide, qu'on vienne le chercher !





lundi 12 novembre 2007

Mai 2006: Week-end à Bruxelles






Comme évoqué dans mon précédent message, en mai 2006, nous avions organisé l'anniversaire de Papy Jean à Bruxelles... A l'époque, j'avais écrit un petit article dans notre journal familial... Le voici :




Pour les 75 ans de Papy Jean, nous avions l’idée de lui offrir un week-end à Bruxelles (pays dont ses parents étaient originaires), accompagné de tous ses enfants et petit-enfants. Et ça fait un paquet ! Comptez : Les grands-parents + les 5 enfants ajoutez les 4 pièces rapportées et enfin les 7 petits-enfants, cela fait un total de 18 personnes !
18 personnes disponibles sur un même week-end, 18 personnes à loger au même endroit ! Mission impossible, dites-vous ? Impossible n’est pas Balotine !
Le week-end de l’ascension semblait convenir à tous, même si certains ont dû poser un RTT, et d’autres sécher l’école (les filles, ne le dîtes pas à Mamie Jojo !)… Trouver un hôtel a été beaucoup plus compliqué. On ne proposait que des chambres de 2, 3 au grand maximum, jamais 18 places dans le même hôtel, et tout hors de prix… C’est alors que l’idée de l’auberge de jeunesse nous est apparue… Même avec un papy de 75 ans, ils nous ont accepté, et à un tarif très raisonnable ! Le week-end, l’hôtel, et 2 restaurants le soir ont été réservés. Nous pouvions partir tranquilles…
La seule chose que nous ne pouvions réserver, c’est le soleil ! Le 26 mai, jour où nous débarquons en Belgique, plus nous nous approchons de Bruxelles, et plus il pleut des cornes (comme disait Balotine-Choup quand elle était petite). Nous garons nos voitures à l’auberge de jeunesse, qui somme toute a l’air très sympa, et avait réservé notre groupe au nom des « Balotins » (nom de mon adresse e-mail) et allons vite chercher de quoi nous restaurer, car il est près de 14 heures et petits et grands ont faim. Nous trouvons un petit établissement de restauration rapide oriental… Oui, l’auberge de jeunesse est dans un quartier… coloré, disons ! Nous sommes très bien accueillis. Les serveurs nous installent tout de suite les tables de sorte d’être tous réunis. Mais les enfants préfèrent les places perchées sur des grands tabourets. Premier baptême pour Papy Jean : manger un kébab. Puis nous allons nous installer dans nos chambres, des chambres de 4 lits superposés. Le plus difficile : faire les lits. Mais les draps sont fournis, et les toilettes et la salle de bain sont intégrés à la chambre. Que demande le peuple !

Une fois installés, nous partons pour la grand place, à 2 stations de métro. Mais avec Papy, les distances sont interminables, tant il a du mal à marcher. Heureusement, ses petites filles le suivent avec le tabouret pliant pour qu’il se repose. Nous arrivons à la station de métro « Comté de Flandres » et prenons le métro jusqu’à « De Boukère ». Le métro Bruxellois, ce n’est pas le métro parisien : seules 2 lignes se croisent, auxquelles se greffent des lignes de tramway. Une fois sortis à De Boukère, nous marchons en direction de la Grand Place, en prenant des rue piétonnes. Il est un peu plus de 17 heures 30, et nous nous faisons « draguer » par tous les restaurants de la rue des Bouchers… Il est un peu tôt pour dîner ! Nous arrivons enfin sur la Grand Place. Superbe avec les façades sculptées, l’hôtel de ville , véritable dentelle de pierre, et la maison du roi qui rivalise d’élégance en face. Petit détour pour voir l’incontournable et rikiki Manneken-Pis, et nous nous installons dans une brasserie typique afin que les amateurs de bière en profitent un peu ! La soirée se termine chez Léon, l’usine à moules-frites ! Pour rentrer, Balotin et Balotin-Titi vont chercher les voitures et raccompagnent les enfants et les grands-parents. Les intermédiaires rentrent à pied.

Réveil dans l’auberge de jeunesse. Nous descendons petit-déjeuner, et nous nous apercevons que la clientèle est plutôt de l’ordre du troisième âge. On trouve aussi quelques familles avec enfants en bas âge. Quand tout le monde est prêt, nous retournons sur la Grand Place. Papy marche de mieux en mieux ! Nous nous séparons en 2 groupes : 1 groupe, dont les enfants, va visiter (et déguster) le musée du chocolat, et l’autre faire les vitrines et la brasserie du coin. Nous nous regroupons sur la Grand place, où nous croisons quelques personnes bizarrement habillées… Nous assistons à quelques mariages (hétéro et homo). Puis nous allons déjeuner léger à la « Chaloupe », une très vieille brasserie sur la place, dont le décor très ancien et tout en boiserie est composé de vieux chevaux de bois. Le 2ème étage nous est entièrement réservé. Nous allons ensuite prendre le dessert (des gaufres !!!) dans le salon de thé réputé chez Dandoy. Nous entendons du bruit au loin. Une manifestation ? Poupoune nous dit « ce doit être la gay_pride belge ». Nous nous moquons d’elle. Eh bien, elle avait raison ! Nous aurions dû nous en douter en voyant tous les drapeaux arc-en-ciel et les travestis. Deuxième baptême pour Papy Jean : la parade homo-sexuelle ! Nous regardons les chars passer, au rythme de la musique techno et des tambours. Puis, direction le musée du tramway. Nous avons failli ne jamais l’atteindre, car le pauvre Papy n’en pouvait plus après le métro, le tramway, la marche à pied et enfin le bus… Je mène le groupe en criant « Les Balotins, on descend à la prochaine ! » sous l’œil gêné de Balotine-Lulu « On se fait remarquer, Maman ! ». Situé dans une ancienne gare, le musée du tramway est très riche avec les tramway de l’origine à nos jours, des vieux bus, et même une quatre chevaux ! Puis, nous montons dans un vieux tramway grinçant qui nous promène dans la banlieue boisée de Bruxelles, où nous admirons de superbes bosquets de rhododendrons. De temps en temps, il s’arrête, car il pleut, et cela fait tomber le bras qui relie le tramway au caténaire. Nous rentrons pour aller au restaurant « brasserie Breuguel », que nous avons beaucoup de mal à trouver, en passant par des quartiers de Bruxelles pas touristiques du tout ! Au restaurant, nous sommes reçus comme des rois, accueillis par un feu de cheminée bienfaiteur. Nous dégustons une carbonade, sorte de bœuf bourguignon à la bière. Balotin-Titi avale une chope d’un litre de bière !

Le lendemain, c’est la fête des mères. Balotin-Nicou, Balotine-Lulu et Balotine-Choup avaient apporté leurs cadeaux en secret. Ils me les offrent au réveil dans l’auberge de jeunesse. Nico un pot de fleur décoré avec à l’intérieur quelques graines germées, Balotine-Lulu une jolie carte, et Balotine-Choup un beau collier en forme de cœur que je perdrai malheureusement en route. Après le petit déjeuner, nous disons au revoir aux Corréziens, et les Balotins restants vont faire une dernière petite balade en ville, et des emplettes, sous le soleil (enfin !), et à un rythme de marche normal ! Notre week-end a été très réussi, et Papy Jean, aux anges, nous a remercié pour ce beau cadeau d’anniversaire en famille.

mercredi 7 novembre 2007

Séminaire familial à la ferme

Pour les 70 ans de ma belle-mère, alias Mamie Janine pour les intimes-petits-enfants, je cherchais une idée originale.



L'an dernier, pour les 75 ans de mon beau-père, alias Papy Jean pour les mêmes intimes, nous avions organisé un week-end en famille à Bruxelles... ça avait beaucoup plu.

Pourtant, ce n'est pas simple d'organiser quelque chose pour toute la famille, car Papy Jean et Mamie Janine ont eu 5 enfants ! Alors vous ajoutez les conjoints et les petits-enfants, ça fait... 18 ! C'est vrai que ça aurait pu être pire, que 5 enfants qui donnent 7 petits-enfants seulement, ce n'est pas tellement rentable ! Heureusement que Balotin et moi en avons eu 3, si tout le monde en avait fait autant, il y aurait 15 petits-enfants ! Mais je m'éloigne...


Donc je cherchais une idée originale où toute la famille est réunie autour de Mamie Janine.
Je me suis dit que ce qui lui ferait aussi vraiment plaisir, c'est d'être entourée de chevaux.

Il fallait que ce ne soit pas trop loin, car la famille se trouve répartie entre la Corrèze et la Région Parisienne.

Au cahier des charges, il fallait aussi qu'il n'y ait rien à faire : pas de ménage, pas de courses, pas de repas... Car à 18, on sait ce que ça donne : y en a qui font tout, et y en a qui font rien !



Enfin, il fallait que ce ne soit pas trop cher, que tout le monde puisse participer financièrement (sauf Mamie, bien entendu).



J'ai cherché, cherché sur internet... J'avais trouvé, mais des courriels se sont perdus. Mais le propriétaire du premier gîte m'a orientée sur :





Le domaine du Taillan








Un château du 14ème siècle, quand même !



Donc, le 2 novembre au soir, nous nous sommes tous rendus en Charentes Maritimes, à 2h30 de route de la Corrèze, et 5h30 de la Région Parisienne... quand ça roule bien !


Nous avions à notre disposition un petit gîte de 4 places au rez-de-chaussée, que nous avons laissé à l'héroïne du week-end et son prince, ainsi qu'un grand gîte de 28 places, composé de 3 dortoirs, 2 salles d'eau (1 filles, 1 garçons), et un lieu de vie avec jeux, bibliothèque et coin cuisine (que nous n'utiliserons pas).



Dilemme : comment répartir les dortoirs ? Chef Patrick a tranché : le dortoir de 12 pour les hommes et les enfants, le dortoir de 6 pour les femmes, et le 3ème dortoir laissé libre pour nos invités surprises du lendemain.




Nous nous rendons au restaurant pour dîner : une belle salle à manger avec une immense cheminée nous attend de l'autre côté de la cour. Et nous dégustons les bons produits de la ferme.



Puis nous allons nous coucher, tel que Chef Patrick l'a dit. Les lits grincent, on se croirait en colo. Ma belle-soeur Balotine-Cricri nous soumet un test de personnalité "Etes vous dépensière"... Cela a bercé les 3 autres belles-soeurs qui se sont endormies, malgré nos rires de gamines...






Le lendemain matin, une fois que tout le monde est passé à la douche et a pris un bon petit déjeuner, nous sommes invités à un petit rallye pédestre autour du château, avec un questionnaire et des bornes à trouver, sous la forme de personnages peints sur des panneaux de bois. C'est très bien fait ! Et nous apprenons entre autres quels sont les accessoires indispensables pour être proclamé chevalier (et non, le cheval n'est pas obligatoire), ou que les habitants des Charentes-Maritimes sont des cagouilleurs (car ils adorent manger des escargots appelés cagouilles).

Puis nous visitons l'exploitation : l'enclos à demi couvert où vivent les chevaux en toute liberté (exit les boxes !), les fours où sèchent les feuilles de tabac, qu'il est très intéressant (financièrement) de cultiver, la vache et le veau qui passera prochainement à la casserole, la distillerie de cognac...

Après un bon repas, nous passons aux choses sérieuses : l'équitation. Qui veut faire du cheval ? Mamie Janine ne se dégonfle pas, elle lève le doigt. (J'ai été épatée ! Mais Balotin l'aurait parié)
Par contre, Balotin-Nicou, s'il pouvait éviter de monter sur une de ces bestioles, ça l'arrangerait...



Les enfants sont orientés vers les poneys avec une animatrice dynamique, et les adultes vers les chevaux.




Qui va monter sur qui ?
Balotine-Cricri demande Utopia, mais c'est la vache !
Mamie-Janine aura Sénégal, un cheval tout noir, qu'il faudra auparavant démêler, car il s'est roulé dans les herbes et a plein de petits chardons dans la crinière et la queue.
Balotine-Crici et moi, nous aurons les chevaux blonds (le mien est un vrai blond, le sien a l'air méché, car il a les racine foncées).


Ce n'est pas que pour Mamie Janine que c'est une première !
Et nous apprenons du vocabulaire : nous allons chercher le licol pour le mettre autour de la tête du cheval avant de mettre le filet, sans mords, puis nous le sellons avec une couverture, un tapis, puis la selle.


Puis le grand moment arrive : nous montons sur les chevaux... C'est haut ces bêtes-là !
Eh bien, pas de problème pour Mamie Janine, fière comme Bartabas sur son cheval noir !

"Un cavalier, qui surgit au bout de la nuit... "




Et c'est parti pour un grand tour à cheval dans la campagne cognacaise au milieu des vignobles et des bois.
Qui aurait dit qu'à 70 ans, Mamie Janine se promènerait à cheval avec ses 5 enfants (+ 1 petite-fille et 2 brus) ? Il n'est jamais trop tard pour bien faire !

Au bout d'une heure, nous voici revenus, les enfants aussi (au loin, nous avons vu Balotin-Nicou... à pieds et tous les autres à poney).
Nous remercions nos canassons de nous avoir ainsi promenés, en leur donnant du pain.

Puis, viennent les invités surprises : la soeur de Mamie Janine et son mari. C'est une très bonne surprise : ma belle-mère a la larme à l'oeil. Dans la même semaine, elle aura vu ses 2 soeurs !

Puis, pour clore l'après-midi, un petit tour en calèche pour Papy, Mamie et tous les petits enfants.

La soirée du dîner d'anniversaire fut mémorable, mais pas forcément comme on l'aurait souhaitée, alors, on n'en parlera pas...



Le lendemain, matin, nous sommes attendus au château de la Magdeleine, voisin du Taillan. Non pas pour visiter les chais, mais pour voir un très beau musée de landaus, collectionnés par la châtelaine...
Lomé est ravie, car il y a des landaus d'époque et des landaus-jouets de toutes époques aussi.
Bien sûr, nous y dégusterons du pineau et du cognac et en rapporterons dans nos valises !
Voilà encore un séminaire familial qui se termine bien...
Vous en connaissez beaucoup, vous des belles-filles qui oganiseraient tout ça pour leur belle-mère ? Mais bon, elle le mérite bien !
En tout cas, je vous invite vivement à rendre visite à la ferme du Taillan. Les gens sont adorables, la cuisine excellente et sans chichis !


edit : je prie les "pros" de l'équitation d'excuser mon manque de connaissances en terme de chevaux (c'est comme pour les menuisiers, le vocabulaire est très spécifique !)

A propos des maisons en bois

Durant notre court séjour en Corrèze, nous avons prospecté chez des constructeurs de maisons en bois, car nous aimerions bien en faire construire une sur notre terrain de St Clément...

Il existe plusieurs techniques de maisons en bois.



Il y a celles en rondins. Elles font très "chalet", je n'aime pas trop. De plus je pense que ce ne serait pas accepté par la commune ! La Corrèze de la région de Tulle, ce n'est pas la montagne !





Il y a celles en madriers. Comme pour les rondins, la construction suit la technique des "chalets suisses"de notre enfance







Dans l'absolu, le bois étant massif et par nature très isolant, il ne nécessite pas de couche d'isolation supplémentaire, notamment pour une résidence secondaire. Mais pour une isolation obtimum, on peut ajouter une épaisseur d'isolant (laine de verre, ou de roche ou autre), tenant avec un épais lambris intérieur ou du placoplâtre...











Enfin, il y a les maisons à ossature bois. Tout le squelette est fait en poutrelles de bois (je prie les professionnels de m'excuser, car je n'utilise pas les bons termes, le vocabulaire des menuisiers-charpentiers est très spécifique). Sur ces poutrelles on pose une espèce de contreplaqué qui par la suite sera habillé à l'extérieur par des "planches", et à l'intérieur par un épais lambris, avec entre les 2 bien sûr une couche d'isolation.



Pour l'entretien ?
Il existe des "planches" en bois qui ne sont pas du bois, mais un amalgame de bois-ciment, qui imite bien le bois et ne demande aucun entretien.
Pour les parties en vrai bois, et exposées au nord et à l'est, il faut passer un enduit tous les 10-15 ans. Pour les parties exposées au sud et à l'ouest, c'est tous les 5 ans. Pour pallier à cela, les constructeurs préconisent de concevoir des maisons avec des avancées de toit ou des coursives, afin que ces parties soient le moins exposées, et soient donc entretenues comme celles du nord et de l'est. De plus, ces avancées de toit permettent de protéger les maisons de la chaleur l'été, et font entrer le soleil l'hiver, car il est plus bas.

Pour ne rien vous cacher, avec Balotin, on aurait un petit faible pour les maisons en madrier. De plus, on en a visité une qui nous a tapé dans l'oeil, avec une mezzanine, des ouvertures partout...


Tiens, en faisant des recherches sur internet, ce matin, j'ai trouvé la maison d'une habitante de notre village (ici, pas en Corrèze). Sa maison est feng-shui. D'ailleurs, allez sur son site, elle vous propose ses services pour rendre votre maison plus agréable à vivre.

C'est http://www.laurencedujardin.com/ (oui, c'est la belle-soeur de Jean). Et voici sa maison :


mardi 6 novembre 2007

Pourtant, que la Corrèze est belle...


Nous sommes donc descendus en Corrèze (chez mes beaux-parents) pour les vacances de la Toussaint. Et j'ai eu la bonne idée d'emmener mes petites nièces Balotine-Ganou et Balotine-Woi-Woi. C'était une excellente idée, car les 5 cousins sont très complices et chaque retrouvaille est une fête.

Mais mon excellente idée a fini tourner au casse-tête, car jusqu'au dernier moment, je n'avais pas trouvé de 7ème siège pour l'Espace, et nous comptions sur le coffre de toit de Tonton René, notre voisin, mais lui aussi en avait besoin.

Heureusement, tout s'est arrangé le dernier jour, grâce à une collègue voisine d'une deuxième collègue, qui m'a prêté son siège, transporté par une troisième collègue ! Quant au coffre de toit, il nous a aussi été prêté par nos amis Régis et Ingrid... Merci à tous pour tous ces prêts (y compris le prêt des 2 fillettes, j'ai bien aimé me sentir mère de famille nombreuse)


Enfin, nous avons pu faire plaisir à Mamie Janine, qui a eu tous ses petits-enfants autour d'elle. Car sur place, nous avons retrouvé les petits cousins Lomé et Tistou.
Tous les 7 se sont payés des parties de playstation quand il pleuvait en début de semaine, puis, nous nous sommes promenés dès que le soleil a refait son apparition.
Et avec ses couleurs d'automne, que la Corrèze est belle ! Même les vaches limousines sont assorties, avec leurs robes fauves.

En sortant d'un bois, nous nous sommes retrouvés dans une campagne aux couleurs presque irréelles, avec le soleil couchant. D'ailleurs, le ptit Tistou a dit :
"On se croirait dans un tableau !



Après un long circuit à pied, nous rejoignons le village, où à l'entrée le panneau indiquait son nom. Je demande aux petits : "Qu'est-il inscrit sur le panneau ?"
Alors, le petit Tistou qui avait bien marché, mais commençait à fatiguer : "Arrivée !"




Le soir d'Halloween, nos petits monstres ont décidé de faire peur aux Corréziens, visiblement peu préparés à l'événement... La récolte des bonbons a été plutôt maigre... Mais suffisante pour les dents !
Et merci à Tata Ticia et Tonton Patrick qui ont accompagné cette "joyeuse" bande !

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