vendredi 14 avril 2017

Aux portes de l'Atlas


Après notre virée à la mer la veille, nous choisissons la montagne. Cette fois-ci nous partons à deux 4x4 avec chauffeurs. Nous sommes tous les 5 dans le 2ème 4x4, dans le premier il y a un petit groupe et le guide.    
Nous prenons la route d’Amizmiz depuis Marrakech, direction le barrage Lalla Takerkoust situé à une quarantaine de kilomètres. Nous faisons une halte au lac, une destination que les Marrakchis apprécient particulièrement lors de la saison chaude.


De nombreux restaurants proposent des déjeuners face au Lac, avec vue sur l’Atlas... pour un peu on se croirait au Lac de Côme.



 "non merci, pas de collier !"

Puis nous quittons la route pour la piste qui vous mène à travers plaines et panoramas magnifiques jusqu’au “Plateau du Kik”. Là je comprends le 4X4. A certains endroits, le passage est difficile, rien de tel que les mulets !





Nous montons encore et toujours...


Nous traversons des petits villages très rudimentaires, avec des toutes petites parcelles de céréales par ci par là... Arrivés tout en haut (enfin), le paysage change. Nous sommes sur le plateau.

C'est très beau, et très vert !






Le Plateau du Kik

Puis nous descendons vers Asni et passons par des petits villages à flan de coteau, dont les maisons sont bâties en torchis








La terre nous offre de jolis camaïeux ! 

C'est bien beau tout ça, mais Nicolas a faim. A partir de midi, il nous le rappelle : "Quand on mange ?". Toutes les 10 minutes "Quand on mange, j'ai faim". On fait la sourde oreille, l'air de rien.

Vers 13 heures, n'y tenant plus il se met à hurler : "Mourir de faim !".
Là, le chauffeur panique "que se passe-t-il ?" on lui explique...

Nous arrivons dans la vallée de l'Ourika où nous allons (enfin) déjeuner en terrasse dans ce beau cadre. Au loin on voit les sommets enneigés de l'Atlas


Une énorme catastrophe a eu lieu en août 1995. Alors qu'il faisait 49 degrés, un orage a fait gonfler l'Oued et englouti près de 200 personnes.



Puis nous allons visiter une maison berbère.



 
L'intérieur est sommaire, au sol il y a de la terre battue qui vient tout juste d'être humidifiée pour apporter de la fraîcheur, et le toit du "salon" est composé de sortes de cannisses qui laissent passer l'air et la lumière.

Nous nous installons pour la cérémonie du Thé.


 
 

C'est tout un art. Une vieille femme s'exécute sous nos yeux. Elle a fait chauffer l'eau sur le feu (La cuisine est toute noire car le feu de bois refoule à l'intérieur). Elle verse l'eau chaude dans la théière. Elle met du thé noir (de chine) dedans, laisse infuser quelques minutes. Puis elle verse le thé dans les verres. le dernier verre est jeté (trop amer ?). Puis elle reverse tous les verres dans la théière, et ajoute les feuilles de menthe fraiche d'un saladier complet. Elle ajoute ensuite du sucre, pas du sucre en poudre, non, mais des morceaux d'un pain de sucre. Je n'en avais jamais vu un pain de sucre ! Puis elle sert. Et on a intérêt à en reprendre, sinon ça veut dire que ce n'est pas bon.
Et il est très bon !
Sauf que Nicolas fait encore des siennes. Il refuse d'en goûter. Il nous raconte qu'il ne boit jamais de thé, que lui, son truc, c'est le cacao froid, bla bla bla... Ce n'est pas le moment, Nicolas !
Nous repartons en admirant ces magnifiques paysages...



Le soir et le lendemain, nous restons à l'hôtel à profiter du beau temps et de la piscine..



"Gros bisous de Marrakech où nous avons passé un excellent séjour"
Laurence


jeudi 13 avril 2017

Essaouira la blanche

Aujourd'hui, nous partons pour Essaouira. Il y a 3 heures de route, mais c'est tout droit : d'abord l'autoroute puis de la 4 voies. Il n'y a pas trop à redouter la conduite marocaine pour Fabrice...

Le paysage est désertique et relativement plat. A un moment, nous tombons sur une scène surprenante : des chèvres qui escaladent un arbre (certainement un arganier, un amandier dont on extrait l'huile d'argan).


Nous arrivons à Essaouira, ville fortifiée, la Saint Malo du Maroc (mais jumelée avec La Rochelle). Cette ville a été érigée par les Portugais qui l'ont appelée Mogador (Mugadur en Berbère).



 A Marrakech toutes les maisons sont peintes en ocre (pour ne pas trop éblouir au soleil). A Essaouira  les maisons sont blanches et les portes bleues. Je me régale d'ailleurs en les photographiant !










Alerte enlèvement ! Lucie a disparu...

On l'a retrouvée dans une de ces petites boutiques, et on l'a retrouvée avec un beau touareg lui tenant la main :



Il avait vu le beau dessin au henné sur sa main, et voulait le reproduire... 


" C'est la première fois que tu viens au Maroc ?
- oui
- Quand tu viens au Maroc, la première fois, c'est pour goûter, la deuxième fois, c'est pour manger, et la troisième fois, c'est pour rester "






Il fait faim, nous trouvons une table d'hôte très sympa, recommandée par le guide du routard. La cuisine est en bas, et on nous installe sur une petite terrasse tout en haut, face à la mer... Un endroit magique, nous sommes seuls au monde !


 Par contre, il fait un peu frais par rapport à Marrakech, il faut dire qu'il y a du vent !






J'ai fait ma boulette en voulant prendre cette photo. L'iPhone dans la main, gauche, le verre dans la main droite... j'ai renversé une lichette alors que je n'avais pas encore bu !
La cuisine est délicieuse, et nous plaignons le pauvre serveur qui grimpe toutes ces marches pour nous servir, surtout les dernières qui sont très raides !




Puis nous allons sur le port où nous assistons au retour de pêche. Les enfants ne nous suivent pas, dérangés par l'odeur des poissons qu'on vide, et Clémence est terrifiée par les mouettes (il y en a bien une qui va lui "faire caca dessus")






Nous terminons la journée sur la plage. Le sable est très fin, très doux. les kite surfs s'éclatent dans le vent.








Après cette belle escapade, nous rentrons à Marrakech.

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