lundi 29 novembre 2010

ça n'vaut pas la peine de laisser ceux qu'on aime...

A l'heure où je vous écris, dehors il fait très froid (-4°).
Dans la cuisine, la cocotte minute chante en diffusant une bonne odeur de potage aux légumes.

Je repense à ce midi, où j'ai déjeuné avec des collègues-copines avec qui nous étions parties aux Etats Unis en septembre.
Cela nous a réchauffé le coeur d'évoquer ces beaux souvenirs...

Il me reste à vous conter la fin de San Francisco... et de notre voyage par la même occasion.

Alors petite révision de ce que nous avons vu dans cette ville fort agréable :

- des jolies maisons accrochées à la colline (on y vient à pied, on ne frappe pas...)
- des collines (avec la fameuse Rue des Lombards)
- des drôles de véhicules : des cable car, des tramways venus d'Europe...
- une baie avec le beau pont du Golden Gate, la prison d'Alcatraz, et Sausalito le petit port des milliardaires
- des limousines

Mais je ne vous ai pas parlé des Ph... Lions de Mer !

Les Lions de Mer, qui sont des Phoques, (mais faut pas dire Phoques parce que c'est mal poli ! Ben oui, ça ressemble à F... You !),

Ces Lions de Mer, disais-je, ont élu domicile au quai n° 39 du port de San Francisco. Et cela fait 20 ans qu'ils sont là, et qu'ils sont protégés, bien sûr !






Nous avons eu droit à un concert en Phoque Majeur :



Traduction : "Pousse-toi de là, tu prends toutes les couvertures !"

Mais en les regardant, je ne pouvais m'empêcher de fredonner cette chanson du groupe Beau Dommage (dont voici une interprétation par Zazie et Calogero) :





Cette chanson mélancolique pour me rappeler que je n'ai pas revu mes enfants depuis presque deux semaines, et cela commence à faire long.

Nous passons donc chez Abercrombie & Fitch, pour leur rapporter des sweets très à la mode, qu'on ne paye jamais si cher en France, mais bon, pour une fois....

A New York, nous étions entrés dans ce magasin : deux beaux mecs torse nus nous attendaient ! Mais avec la musique boum boum à fond, la lumière tamisée et l'odeur du parfum A&F, nous étions ressortis aussi sec !
C'est après, en rentrant en France que nous avons appris la renommée de cette marque auprès des jeunes. Alors, à San Francisco, on s'est rattrapés (keskonfrépas pour ses enfants ?)




Evidemment, ça ne rentrait pas dans la valise. Alors, à l'aéroport, Balotin a eu un succès fou avec à la main son beau sac Abercrombie avec un mec torse nu sur la couverture !


Voilà, ici s'achèvent les compte-rendus de notre beau voyage aux Etats-Unis. J'espère que cela vous a plu, car on n'a pas prévu de repartir tout de suite en voyage !

Mais qui sait ce que nous réserve 2011 ?

dimanche 28 novembre 2010

Réponses à tout

Mes amis, voici les réponses à tous vos gentils messages...

Tout d'abord, pour connaître la solution de la devinette Mousheresque et savoir comment Moushette s'était guérite de sa tourista indienne, c'est ici. (Je précise que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé).

Ensuite, Freddy, tu as l'oeil, j'avais bien réalisé un album sur Bonnes, la jolie petite bourgade entre le Périgord et la Charente où tu t'es mariée en août 2009. Nous nous y étions promenés le lendemain de la fête. On était bien... J'ai voulu scrapper ces moments...







Et pour répondre à Bruno, mon Balotin barbu comme George, il est sur de nombreuses photos de notre voyage aux US, ici et ici par exemple...

samedi 27 novembre 2010

Je sais !

Ayé, j'ai compris !



Euréka !





Je sais pourquoi, maintenant...


Oui,


Je sais pourquoi mon Balotin se laisse pousser la barbe...




































































Mais je reconnais que ça lui va bien !




A mon Balotin...





A George aussi !

mercredi 24 novembre 2010

Expo scrap


Je vous le disais dans mon précédent billet, je suis quelque peu... occupée ces temps-ci.

Entre autres pour organiser notre première exposition scrapbooking !

L'objectif est de faire connaître ce loisir créatif, et non de vendre ou de recruter.

Nous sommes 4 scrappeuses à installer nos ouvrages de 3 à 6 années (4 pour moi) dans la petite salle où nous nous réunissons tous les mercredis.

J'avais récupéré quelques albums et cadres que j'avais offerts : merci à Ganou, Woi-woi, et le professeur de harpe de Lulu...


Ce dimanche, c'est un test... Cela va-t-il intéresser du monde ?

Nous avons été agréablement surprises :

  • 200 personnes sont passées nous voir dans notre petit village (il faut dire qu'il y avait un pôle d'animation dont nous avons profité, avec le marché de la gastronomie et l'expo des peintres et sculpteurs)
  • beaucoup sont restées longtemps à feuilleter nos albums
  • les hommes aussi semblaient très intéressés, nous posant plein de questions (un papa que je connais n'en revenait pas que ces petits albums soient fabriqués de A à Z)
  • beaucoup découvraient le scrapbooking, et peu arrivaient à le dire correctement (j'ai eu droit à scrapbouting, scrapboxing...)
  • beaucoup ont semblés épatés, ont trouvé cela très beau (je regrette de ne pas avoir pensé au livre d'or)


En reconnaissez-vous ?



Attention, une Lucie peut en cacher une autre !





Et j'ai trouvé l'ancêtre du scrapbook dans les affaires de Mamie : il date de 1887 !

Il a beaucoup plu aux enfants...

On a eu aussi des visiteurs prestigieux : mes parents, mon beau-frère Titi, Ma belle-soeur Cricri et ses parents, mes nièces adorées Ganou et Woi-woi, mais aussi Moushette, Mister Moush et les Mousherons... Tiens, d'ailleurs, ma Moushette s'est vite guérie... Devinez ce qu'elle tient à la main ?



Mais aussi plein de visiteurs étaient envoyés par Maman qui nous a fait une pub d'enfer.
Les gens se présentaient à moi en me disant : "Madame S... m'avait conseillé de venir, elle a eu raison !"
Et quand je n'étais pas là, ils venaient vers ma copine scrappeuse de permanence en lui demandant : "vous êtes la fille de Madame S ?"

J'ai eu aussi des clients potentiels qui venaient me voir en me demandant :

"Comment on procède ?"
- comment on procède pour quoi ?
- Eh bien pour vous commander un ouvrage, on vient avec nos photos ?
- Ah, non, Monsieur, on scrappe pour nous ou pour offrir, on ne prend pas de commande !

C'est Marie-Agnès qui a trouvé la bonne définition de ce que nous exposons :
"Il y a beaucoup d'amour dans tout ce que je vois !"

Pour finir, voici l'album que j'ai fini tout juste pour l'expo, et dont je suis très fière. J'ai suivi un modèle, je tiens à le souligner par honnêteté, mais ce sont bien mes photos :




J'ai adoré le réaliser, et il me le rend bien !

dimanche 21 novembre 2010

Limousine love

Allez, je ne vais pas vous faire languir plus longtemps... Il est vrai que je pensais vous donner la réponse à la devinette plus tôt, mais ces temps-ci, mon emploi du temps m'accapare... Si, si, je vous jure !

Donc le rapport entre cette belle vache corrésienne et notre séjour à San Francisco est...




(tin tin !)





(roulement de tambour)




La Limousine !
(Bravo Cricri, mais tu triches, tu avais déjà vu les photos !)


En effet, la race de notre vache, c'est la limousine, et à San Francisco, nous avons eu un baptême de limousine (la voiture à rallonge) :



Nous sommes montés à 8 dedans : 2 dos au chauffeur, 3 le long de la parois, face au bar



et 3 à l'arrière :



Nous sommes retournés sur le lieu des "amoureux transis", et on était encore plus transis, car ça caille là bas !






C'est drôle, il est plus orange que rouge, le pont, la nuit !

C'est là qu'on a bu une coupe de champagne californien, puis on a repris nos véhicules de luxe (au son de "C'est une maison bleue, accrochée à la colline...").

Direction une boîte de jazz, très sympa !

mercredi 17 novembre 2010

La Porte du Paradis

San Francisco, c'est aussi... le Golden Gate (la Porte d'Or)

dont voici le célèbre Golden Gate Bridge :




Le Golden Gate, c'est le passage vers la baie de San Francisco. Passage que les colons on mis 2 siècles à trouver sans doute à cause du brouillard (fog) persistant qui recouvre la baie de San Francisco durant les mois d'été ou dû au fait qu'ils étaient restés en mer pour éviter les îles rocheuses de la baie...




Nous avons pris le bateau pour sillonner cette baie et passer sous ce pont rouge-oranger. La visite est guidée avec des baladeurs qui nous parlent dans notre langue. Ainsi, on apprend que le Golden Gate Bridge est peint en permanence. Quand c'est fini d'un côté, on recommence à l'autre bout !








J'ai vu un dauphin !
Oui, j'ai vu un dauphin. Pourtant, il paraît que l'eau de la baie est glaciale à cause des fleuves qui s'y déversent.

Il paraît aussi qu'il y a des requins.

Cela ne fait visiblement pas peur aux kitesurfeurs qui s'éclatent avec ces courants :



Par contre, ces éléments étaient très dissuasifs pour les détenus de la célèbre prison d'Alcatraz...



Ce qui était très dur pour eux, outre des conditions carcérales inhumaines, c'était que cette île est très proche de la ville, et donc de la vie !



Nous reprenons notre bus et nous passons sur le pont d'Avignon du Golden Gate.

Petite photo d'amoureux transis (par le froid) :



Puis directions Sausalito, jolie petite bourgade pour milliardaires où la température est plus douce qu'en face, car à l'abri des alizées.



Et où les mouettes adorent poser devant la vue de San Francisco :



Puis nous rentrons...



Mais la journée n'est pas terminée...
(à suivre)

lundi 15 novembre 2010

Un tramway nommé désir

Où en étions nous ?

Ah oui : San Francisco.

Après les jolies maisons et les collines, ce sont les transports en commun qui sont typiques à San Francisco...

Evidemment, je vais vous parler du Cable Car (prononcer : Cabeule Car)... mais pas que !


Définition de Madame Wikipédia :
Le tramway à traction par câble (en anglais Cable car on rail) est un véhicule sur rail de type tramway qui est tiré par un câble.

Il diffère des tramways classiques car il n'y a pas de système de propulsion à bord. Un moteur fixe assure le mouvement du câble sous la chaussée, et le véhicule s'y agrippe pour se déplacer. Il ressemble en cela au principe du funiculaire, mais en plus complexe, car les trajets parcourus suivent la voie publique et peuvent avoir plusieurs montées et descentes successives. De plus, la cabine n'est pas solidaire du câble, qui avance de façon constante. Elle s'y agrippe par une grande pince (jouant en quelque sorte le rôle d'un embrayage) au démarrage, le relâche avant l'arrêt suivant et utilise des freins classiques.

C'est vraiment un drôle d'engin ! D'ailleurs, on a adoré le prendre, comme un manège !



En plus, on s'accroche sur le côté avec un bras, tout le corps est dehors... Inimaginable en France !



Ce système rappelle vraiment le principe des funiculaires, et avec ces pentes, il fallait bien ça !


J'aurais bien refait un tour !

Mais comme je le disais plus haut, il y a aussi d'autres tramways, des vrais (car reliés à des fils en l'air, pas très esthétiques d'ailleurs), mais qui n'en sont pas moins rétros. En effet, des vieux trams offerts par des villes italiennes sillonnent aussi les rues de San Francisco. Nous en avons pris un Milannais le lendemain, quand nous avions quartier libre :





Notre guide était choqué de la mention qui figure à l'intérieur :

(qui signifie "interdiction de cracher").

On a aussi rencontré d'autres moyens de transport rigolos :





Je n'oublie pas que nous avons une devinette en cours... Cherchez bien, mais je crois que la solution a été trouvée !

Allez, à bientôt !

vendredi 12 novembre 2010

3 artistes pour un week-end musical

Petite parenthèse dans mes récits de voyage pour vous parler de 3 artistes qui ont marqué mon précédent week-end...

La première, c'est Nicoletta...

Eh oui, je suis allée voir Nicoletta chanter !
Bon, j'ai une excuse : j'ai accompagné ma maman pour aller voir Nicoletta chanter.

Je n'ai pas regretté. j'ai trouvé cette femme très sympathique, très drôle, très proche de son public qu'elle materne comme si c'étaient ses enfants qui étaient venus la voir.
Elle plaisante sur son âge, sur son compagnon plus jeune qu'elle, sur les petits incidents techniques.
Elle était accompagnée de chanteurs de gospell aux voix très.... gospell.
Sa voix à elle ? Toujours très chaude et puissante dans les graves. Un peu nasillarde dans les aigus. Mais toujours très pro.
Et elle a fait durer le plaisir, portée par l'accueil chaleureux du public mantais "Après tout, je suis en forme ce soir..."

Elle nous a chanté ses tubes qui me rappellent mon enfance : Il est mort le soleil, Mamy blue...







J'ai passé une très bonne soirée... Merci Maman !


Le lendemain, l'artiste, c'était notre Lulu !



Cette célèbre harpiste a sonné 2 concerts à l'occasion des 10 ans de son conservatoire.

Le matin en accoustique, où elle accompagnait 2 danseuses :





L'après-midi en groupe, il a fallu déménager 10 harpes (pour 5 minutes de prestation, alors qu'on a eu droit à 45 minutes de danses diverses et variées)


Pour la petite histoire, son professeur nous avait demandé si on pouvait prêter notre harpe pour l'occasion. Balotin a mis son véto, rappelant à juste titre que nous payons déjà une fortune pour l'enseignement en tant qu'extra-muros (soit 5 x plus cher que les intra-muros, il faut le savoir !!!) alors non, pas question en plus de prêter cet instrument (qui à l'époque où nous l'avions achetée, vallait aussi cher que notre voiture). Balotin espérait que le Directeur aurait eu vent de ce refus, mais non, c'est le professeur qui a dû rapporter une harpe de chez elle à Paris pour que notre fille puisse jouer dans le groupe...







La 3ème artiste qui a marqué mon week-end, c'est Claire Guyot.Souvenez-vous, elle a habité mon village, nos enfants étaient dans les mêmes classes en primaire, j'étais allée la voir chanter en février dernier (cliquez ici)... Eh bien j'ai vu un reportage sur elle dimanche soir sur la 6: c'est elle qui joue le premier rôle dans la comédie musicale Mamma Mia !!! Incrédibeule ! La pauvre a dû remplacer une comédienne au pied levé et être prête en 3 semaines... M'enfin la pauvre... c'est une super opportunité pour elle !

Je souhaite à ces 3 artistes de 3 générations différentes de longues années de succès bien mérité !

lundi 8 novembre 2010

Le trésor des 7 collines

Ce qui caractérise San Francisco, ce sont évidemment ses multiples collines qui donnent aux rues ces aspect "montagnes russes" .

Nous commençons par grimper sur la plus haute d'entre elles, à Twin Peaks, d'où nous avons une très belle vue sur la ville. Et nous avons encore eu beaucoup de chance avec le temps : nous avons vu arriver quelques nuages qui pouvaient nous faire craindre l'arrivée du "fog", un brouillard qui peut très rapidement s'abattre sur la ville et tout boucher... et non, ils sont repartis ces vilains petits nuages !





On a même pu apercevoir le fameux Golden Gate !



Mais ces dénivelés sont très impressionnants, voyez plutôt l'angle formé par les murs verticaux et l'inclinaison des voitures stationnées dans les rues :






Ned nous explique que les voitures ont l'obligation (sous peine d'amende) de se stationner en tournant les roues :



Et le comble, ce garage où le sol semble incliné :



Et la plus célèbre, la rue des Lombards :
(c'est bizarre, notre bus n'a pas pu y passer)



Lombard Street est mondialement connue est constituée de huit virages très serrés qui lui ont permis d'obtenir la distinction de "la route la plus sinueuse des États-Unis". La conception sinueuse a été suggérée afin de réduire la pente de 27°, trop abrupte pour que la plupart des véhicules puissent la remonter. Elle était également un réel danger pour les piétons. Cette pente a été réduite à 16° d'inclinaison. La partie sinueuse de cette rue est pavée de brique et est réservée à un usage à sens unique, vers l'est, en descendant.









Pour les cinéphiles, cette rue a été le théâtre d'une célèbre course poursuite dans le film Bullit.

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