mercredi 29 août 2007

Balade Irlandaise

Eh oui, nous avons fait une très jolie balade irlandaise durant ces 10 jours de juillet.

Tout d'abord, nous avons atterri à Dublin, où nous avons logé à l'hôtel Cassidy. Je ne suis jamais allée en Angleterre, mais j'imagine que Dublin ressemble à ces grandes villes du Royaume Uni, avec ses briques rouges, ses maisons identiques...

J'ai beaucoup aimé les parcs, les portes, les horloges, la devanture soignée et fleurie des pubs et magasins,et les larges rues piétonnes très commerçantes.

La grande mode : des bottes en caoutchouc bariolées ou à pois, que l'on enlève dès qu'il y a une éclaircie pour les troquer contre des tongs !

Puis, nous avons traversé Dublin en tramway pour nous rendre chez le loueur où nous avions réservé une voiture.

Et là, ce fut une grande première pour Balotin : la conduite à gauche !

ça commençait bien: à peine sortis de chez Avis, suivant les conseils de notre GPS, Balotin met son clignotant à droite en attendant au feu. Et c'est alors qu'on frappe à sa vitre : le conducteur irlandais qui se trouvait derrière nous, nous prévient gentiment qu'à droite, c'est un sens inderdit ! Je ne pense pas qu'en France, on aurait fait le déplacement... On aurait attendu que le conducteur s'en aperçoive seul, ou tombe dans le piège, hé, hé, hé !


Puis, nous avons traversé l'Irlande sous une pluie battante pour rejoindre Galway, la porte du Connemara. En arrivant chez Bernie, nous sommes émerveillés par le beau jardin de ce Bed & Breakfast. L'hôtesse nous ouvre la porte et Balotin-Nicou lui saute dans les bras ! Il a dû penser que nous arrivions chez une cousine...


Nous nous installons dans cette chaleureuse demeure : des meubles anciens, une moquette riche comme un tapis persan, des mur ocres, des huiles signées "Bernie", des photos et bibelots-souvenirs un peu partout, une immense véranda... On est loin du caractère impersonnel des hôtels !


Puis direction Galway avec notre premier pub, avec des musiciens !
Nous dégustons l'Irish Stew ainsi que le Cheese Cake, un délicieux gateau au Baylays.


En rentrant au B&B, nous assitons à un étonnant spectacle : dans le port de Galway, des centaines de cygnes ont élu domicile ! Moi qui pensais que ces oiseaux étaient des marins d'eau douce...


Le lendemain, nous partons vers l'Ouest en longeant la côte. Petit à petit, le temps va se découvrir et de magnifiques paysages s'offrent à nous.











Nous arrivons à Clifden. Notre B&B se situe à la sortie de la Sky Road... Tout un programme.!


S'il est moins chaleureux que le premier, la dame est tout aussi gentille (et a eu droit, elle aussi, un gros bisou de Balotin-Nicou), les chambres sont très spacieuses, et la vue... je vous laisse juger !


Le lendemain, nous allons visiter l'incontournable Abbaye de Kylemore, aisi que ses magnifiques jardins victoriens. Les Balotines rivalisent à qui prendra la plus belle fleur en photo !

Puis nous allons marcher dans le Parc National du Connemara, sur les tourbières. Nous faisons la connaissance des poneys du Connemara, une race reconnue dans le monde entier. Ici, on s'assure de l'hérédité de chaque poneys pour ne pas qu'ils augmentent en taille au fil des générations, comme le font beaucoup de poneys.




Une dame nous explique aussi (et tout en anglais, comme quoi on a fait de progrès, ou alors on n'a rien compris !!) que certains sont blancs l'hiver et foncent l'été. Ils n'ont pas d'explication, car il n'y a jamais de neige dans le Connémara (ce changement de teinte ne leur permet donc pas de se fondre avec la nature, comme certains lièvres des montagnes).


Puis nous allons nous promener du côté de Cleggan, où, malgré un temps bouché, l'eau de la baie est turquoise ! Nous atterrissons dans un pub où les enfants font de belles parties de billard.





Nous quittons Clifden en direction de Lahinch. Avant d'atteindre les fameuses Cliff of Moher (les falaises d'Etretat en noir), nous sommes subjugés par un drôle de paysage le long de la côte... On a l'impression qu'on a coupé les rochers en tranches. Les enfants s'en donnent à coeur joie en sautant d'une tranche à l'autre. Et, ô miracle, une famille d'ânes était là : le père, la mère et le tout petit ânon, qui ne devait pas avoir plus d'un mois !


Là aussi, sur cette côte, nous sommes séduits par la beauté des paysages !














Lahinch, c'est un peu le Biarritz irlandais : le soir, vers 20 heures, alors qu'il ne fait pas pourtant pas chaud-chaud, des centaines de surfeurs sur leur planche attendent "la vague" ! Ils sont fous, ces Irlandais !


On ne parlera pas de notre hôtesse du B&B : très "pête-sec", elle n'a même pas eu droit au bisou-Nicou !


Comme il a fait beau la veille, nous avons maintenant un temps pourri . A Tralee, nous n'avons même pas le courage de téléphoner à la famille où logeait notre petite cousine... Nous traversons des cols qui devaient être magnifiques, mais dans le brouillard, on n'y voit goutte. Heureusement, à Dingle, un magnifique aquarium nous attend !


Le soir, notre hôtesse était adorable, un peu déjantée, même avec des modulations très aigües dans la voix. Elle a eu droit à son bisou de Nicou, bien-sûr ! En plus, elle nous a complimentés "Lovely family". Alors, rien à dire !


Le lendemain, nous avons un temps superbe pour admirer la péninsule de Dingle. Nous commençons par visiter une petite ferme, au grand bonheur des enfants, qui ont donné à manger aux "Mout'Mout'", aux "Meuh", aux "Nânes"... Non, les Balotins ne sont plus en bas âge, mais, ils arrivent à l'"âge-bête" (c'est le cas de le dire !)







Au loin, les îles Blasket





C'est sur cette belle plage que nous nous sommes posés pour pique-niquer, jouer aux raquettes, faire de la gym... Trop bien !

Swimming était forbidden à cause des courants, mais on n'avait pas envie de se baigner... Ce sera pour plus tard !

Maintenant, direction Kilarney, avec le beau parc de Mukross...



Ensuite, pour trouver notre B&B, on s'est un peu perdus... On a tourné, viré, fait demi-tour, dans un sens, puis dans l'autre... la galère... Alors on a interrogé un brave homme. Il a parlé, parlé, parlé. C'est de l'anglais, ça ? Et le pire, c'est qu'il ne faisait aucun geste (Les langues latines, ça a du bon pour ça.) On l'a remercié avant de partir dans un fou rire... Maintenant, on était encore plus perdus qu'avant !
Heureusement, on est ensuite tombé sur quelqu'un qui a bien compris qu'il fallait nous parler lentement, le temps que notre traducteur interne se mette en route...
Et on a enfin trouvé le "Mystery Rose". Ce Bed & Breakfast a été élu par les enfants : Meilleur B&B d'Irlande. Il faut dire que la dame est adorable (elle a même dansé une gigue irlandaise spécialement pour Balotin-Nicou au petit déjeuner), qu'on a eu des succulents pancakes (même si elle a déploré qu'on ne soit pas adeptes de l'Irish Breakfast), qu'elle a 2 chiens et un cheval (ce qui est un atout énorme aux yeux des enfants), que sa maison est entourée de fleurs, et qu'il y a des photos d'un bébé lion dans le couloir. Du coup, elle a eu droit à un gros bisou-Nicou... sur la bouche !



Le lendemain, nous partons pour la grande boucle du Ring of Kerry


















Nous avons encore trouvé une très belle plage rien que pour nous. Cette fois-ci, les Balotins étaient bien décidés à se baigner...

Tous ?

Presque !

(Ben quoi ? Il fallait bien que je garde les affaires... )

Le lendemain, après une agréable promenade à vélo dans le parc (dont la location a durement été négociée lors d'un dialogue de sourds entre un loueur pas commode et un Balotin qui se croyait à Marakech), nous terminons notre périble vers le Sud.



N'ayant plus beaucoup de temps, nous choisissons de voir Kinsale plutôt que Cork (d'où nous décollerons le lendemain)

Nous ne regrettons pas : ce petit port est vraiment un régal pour les yeux !


Le soir, nous logeons au Flushing Meadows, un B&B recommandé par l'équivalent des gîtes de France, mais aussi par le Vatican, tant il est truffé d'images pieuses !

Alors, pas de Bisou-Nicou avant les prières du soir !


Notre circuit :












dimanche 26 août 2007

Noces de palissandre...

Ils étaient pressés, ce jour-là, Suzanne et Alfred.
Ils se tenaient bras dessus, bras dessous et filaient vers la mairie.
Ils étaient souriants, malgré le poids des années.
Mais surtout, ils étaient fiers...
Fiers d'être debouts, fiers d'être toujours ensemble tous les deux, fiers d'être entourés de leurs enfants, petits-enfants, et même arrières-petits enfants.
Rien ne pouvait les arrêter. Ils filaient vers la mairie.
On avait beau leur dire : "attendez, on va prendre une petite photo avant !"
On avait beau leur dire qu'on avait un quart d'heure d'avance...
Ils étaient sur leur petit nuage ! C'étaient eux, les héros du jour.

Alfred s'était manifesté le mois dernier pour signaler cet événement, alors que Suzanne ne voulait surtout pas être sur le devant de la scène.

Ce jour-là, tous les deux étaient à l'unisson, et rien ne pourrait les empêcher de savourer l'instant où le maire les félicitera pour ces 65 années de mariage.

Pourtant, il manquait du monde.
La salle des mariages semblait bien vide, et on sursautait aux moindres bruits de pas dans le hall. Certes, toute la famille, tous les amis, n'ont pas pu se déplacer pour l'occasion. L'éloignement géographique, le travail, des ennuis familiaux...
Mais toutes ces places vacantes faisaient aussi penser à tous ceux qui étaient présents lors de leur union... Combien sont encore vivants ?

Peu importe, ce qui comptait, c'était de fêter ce mariage réussi de deux êtres si différents et pourtant si unis.
Alors on a fait la fête, mangé des gâteaux - confectionnés avec amour par leur fille -, bu du champagne... Les arrières-petits enfants ont assuré l'animation : démonstrations de gym, de danse, sketches...
Alfred et Suzanne ne comprenaient pas tout, n'entendaient pas bien. Mais ils étaient bien présents au milieu de toute cette agitation. Ils riaient de bon coeur.

Et en ce jour, si tout le monde les entourait d'attention, de fleurs, de sourires, c'était bien eux, mon Papy et ma Mamie, qui nous faisaient le plus beau des cadeaux en nous donnant une grande leçon : le bonheur de vivre l'un à côté de l'autre durant toutes ces années.

Dans le journal !




Balotinages : un nouveau nom pour mon blog

J'aime bien ce nouveau mot que j'ai inventé aujourd'hui ! Avant, mon blog s'appelait "Petites histoires d'une famille ordinaire"... A partir d'aujourd'hui, il s'appellera Balotinages !
C'est joli, non ?
Dans Balotinages, il y a d'abord Balotins, qui caractérise notre famille (voir notre profil). C'est Elise, ma petite cousine qui nous a appelés comme ça la première fois, et j'ai trouvé cela très mignon. En plus, les ballotins contiennent souvent de bonnes choses : des confiseries, des dragées...
On peut entendre aussi Ballottage et en périodes d'élections, c'est toutes la famille qui est en ballottages, car personne ne vote la même chose !
J'aime bien aussi le mot Badinage, qui signifie plaisanteries, légèreté... Car c'est un peu ma philosophie. Il vaut mieux rire de nos petits tracas quotidiens !
Enfin, dans Balotinages, il y a bien sûr le mot Bavardages. Car dans mon blog, je parlerai de tout et de rien, avec vous j'espère !

samedi 25 août 2007

Le TGV des smalas...

ça y est, on vient de rentrer de nos toutes dernières vacances de l'été et on a ramené toute notre petite famille. On a pris le TGV...

Le TGV, c'est génial. On fait 900 km en 4h et demie et on n'est pas fatigués...
C'est vrai qu'on descendait dans le midi 5 jours seulement, alors on ne voulait pas prendre la voiture, se taper les bouchons, et c'est loooong ! Après il nous faut une journée pour nous en remettre, alors basta : on a pris le TGV.

A l'aller, c'était super. En plus, avec l'IDTGV, l'option internet du TGV, on était en IDZEN, c'est à dire dans une voiture où le calme était de rigueur.

Le retour était loin d'être Zen, moi je vous le dis !

Déjà, à Saint Raphaël, on s'est demandés si le TGV n'allait pas repartir sans nous. On était tellement nombreux à monter dans la voiture 16, avec bagages, bambins et poussettes ! ça n'avançait pas dans l'allée centrale : les voyageurs installaient leurs sacs et autres accessoires à l'entrée, des accompagnateurs traînaient à redescendre, et le comble, un marseillais (enfin un fan de l'OM) empêchait les gens de monter car il voulait aller aux toilettes... Le chef de gare ne cessait de siffler, la dame du haut parleur nous annonçait que le TGV 6178 à destination de Paris allait partir et qu'il ne fallait pas empêcher la fermeture des portes... Bref, panique générale !
Mais bon, on a tous réussi à monter et à trouver place...

Ensuite, il y a eu de l'ambiance dans le wagon... D'abord des enfants de 3-4 ans... L'un ne cessait de provoquer et sa mère et sa tante, n'obéissant à aucune, et ce fut un ballet de changements de places. Ensuite, sa petite voisine(*) du même âge - toute sage au début - a été contaminée et sa mère a eu un mal fou à la calmer "S'il te plaît, s'il te plaît" s'est-elle mise à répéter une bonne centaine de fois... Ensuite, c'était au tour d'un petit de 2 ans se brailler à répétitions.
Au bout d'un moment, n'en pouvant plus, une dame a demandé si on pouvait faire quelque chose pour que le petit se taise, pour la tranquillité des voyageurs... Qu'est-ce qu'elle n'avait pas dit là ! La mère lui a rétorqué qu'elle n'avait qu'à aller en Premières si elle voulait être tranquille, qu'elle ne savait pas ce que c'était un enfant de 2 ans... La dame a dû lui répondre, car la mère s'est énervée de plus belle "Quoi, je ne sais pas élever mon enfant ?" "Je vais lui renverser un verre d'eau à celle-là", "lui arracher ses dernier cheveux", "ménopausée"... Mais on n'a pas tout entendu, car le brouhaha était général, et on n'entendait même pas le monsieur de la SNCF faire ses annonces au haut-parleur.

Bref, ce ne fut pas un voyage de tout repos et on a eu du mal à nous concentrer sur notre lecture !

(*) Au fait, savez-vous comment s'appelait la petite fille ? Athéna !
Athéna, déesse de la Cité, mais c'est comme déesse de la sagesse, représentée par la chouette et par l'olivier, qu'elle s'impose et en vient à symboliser la civilisation grecque au cours des siècles, jusqu'à nos jours.

Pub-Tgv

Le TGV, c'est génial... On fait 900 bornes en 4h et demie et on n'est pas fatigués...

dimanche 19 août 2007

Offrez un portable à votre enfant (qu'ils disaient)


Pour Balotine-Lulu, le désir d'avoir un téléphone portable a commencé alors qu'elle avait 9 ans. En sortant de son cours de solfège, elle annonce d'un air réprobateur : "Tu sais quoi, eh bien Antoine, il a un portable... Un portable en CE2... (N'importe quoi!)" Puis devant mon absence de réaction, elle s'écrie : "Il a trop de chance !"


C'est en sixième, avec cette sensation de liberté, d'entrer dans le monde des grands, que cette envie s'est accue.

"-Maman, à quel âge as-tu eu un portable ?
- Trente ans
- Trente ans !?!!
- Eh oui, ma chérie, de mon temps (du temps des dinausaures), ça n'existait pas"

Ou alors :

"- ça y est, même Camille a un portable. Toutes mes copines ont un portable !"

C'est devenu l'objet idéal...

Quand sa marraine lui demande quel cadeau lui ferait le plus plaisir :
"un portable !"


Bref, nous, les parents, faisions de la résistance. Nous appartenions à la ligue des parents-anti-portable-pour-leur-enfant.

Nous avions la parade, des réponses à tous ses arguments :
"- Tu n'aimes pas répondre au téléphone ! A la maison, dès qu'il sonne tu te mets sous la table !"
Ou alors :
" Tu te débrouilles toujours bien pour appeler Papy pour qu'il vienne te chercher au collège, même sans portable ! Et puis tu as une carte de téléphone..."
Ou enfin :
"Tu auras un portable quand Astrid en aura un" (les parents d'Astrid font partie de la fameuse ligue)

Je parle à l'imparfait, car nous avons trahi cette ligue et avons offert un portable à notre fille de 12 ans il y a exactement une semaine aujourd'hui.

Pourquoi cette faiblesse ?

C'est à cause du TGV...

Enfin, nous avons envoyé nos enfants en vacances dans le sud, en leur faisant prendre seuls le TGV...
Et avec ce qu'on entend à la radio ...
- un TGV retardé car du cuivre a été volé sur la voie
- un TGV arrêté 6 heures entre Nîmes et Montpellier à cause d'un incendie de forêt
- un enfant de 12 ans a passé la nuit au commissariat car suite à une panne de locomotive, le train a été immobilisé. Les adultes ont été hébergés dans des hôtels, les moins de 12 ans ont été pris en charge par les accompagnateurs de la SNCF, et pour les 12-17 ans, rien n'est prévu

... Alors, pour rassurer les parents (c'est à dire nous), nous avons offert à Balotine-Lulu l'objet de tous ses désirs. Vous auriez-vu sa joie ! "J'ai l'impression de rêver !" répétait-elle...

Pendant le trajet, la liaison n'était pas bonne, et comme ma fille n'est pas à l'aise au téléphone, on a fini par communiquer par SMS... C'est fou ce que les djeun's sont à l'aise avec cet outil ! Je passais un quart d'heure à composer mon message, et elle me répondait 30 secondes plus tard, en utilisant des binettes (komen on fé sa ?)

Les conséquences de notre faiblesses sont multiples :
- les parents de la ligue nous font la tête (ils ne pourront plus dire à leur enfant : "tu auras un portable quand Balotine-Lulu en aura un")
- les frères, soeurs, cousins, cousines se réjouissent d'être les prochains sur la liste (ya pas de raison)
- à nous les tracas de portable volé, perdu ou abîmé, car

... je vous le donne en mille ...

notre fille a déjà fêlé l'écran de son portable !
Merci de répondre au petit sondage sur le fait d'avoir un portable à 12 ans...

samedi 18 août 2007

Le caprice de Cécilia

J'veux pas y aller à ce dîner, j'ai pas l'moral, j'suis fatiguée
Ils nous en voudront pas, allez, je n'y vais pas
C'est pas contre le régime, les Bush, c'est de la frime
Moi les chipolatas, j'les préfère chez moi
Ca n'a rien à voir, ce n'sont pas mes amis
Et je n'veux pas les voir parce que j'ai pas envie...

Je m'en fous, je n'y vais pas, tu n'as qu'à y aller sans moi,
je m'commanderai une pizza, ou j'irai au cinéma
tu appelles, tu m'excuses, tu improvises, tu trouves quelque chose,
tu n'a qu'à dire à tes amis que j' les aime pas et puis tant pis.

J'suis pas d'humeur tout me déprime et il se trouve que par hasard,
J'ai pas fini mon shoping et les boutiques sont ouvertes tard
Wolfeboro, c'est pas l'Elysée, tant mieux personne ne me connaît
C'est mieux que de passer ses vacances à Saint-Tropez.
C'est ton rôle social et tu es le personnage central
Va jouer comme de Funès, et George fera l'extraterrestre.

Je m'en fous, je n'y vais pas, tu n'as qu'à y aller sans moi,
je m'commanderai une pizza, ou j'irai au cinéma
tu appelles, tu m'excuses, tu improvises, tu trouves quelque chose,
tu n'a qu'à dire à tes amis que j' les aime pas et puis tant pis.

Tu me traites d'égoïste, comment oses-tu dire ça ?
Moi qui suis malheureuse et triste depuis que les Français ont fait leur choix...

jeudi 16 août 2007

Joe le Taxi

Joe, le Taxi, c'est sa vie !

Toutes les nuits, il attend dans Paris. Il raccompagne les âmes seules chez elles...
Joe le Taxi, il a les cheveux longs, blancs, attachés en un catogan, pas très élégant !
Joe le Taxi, il a un visage buriné par les nuits blanches, et sans doute par l'alcool.
Joe le Taxi, il sent le tabac, il parle fort, il "flaire les poulets" qu'il n'hésite pas à remettre en place.
Joe le Taxi, il se vante de connaître des acteurs célèbres, qui lui ont ouvert grand leurs portes.
Joe le Taxi, il n'a pas de GPS - les jeunes de maintenant ne savent plus faire d'addition sans calculette !

Mais Joe le Taxi, il souffre...

Il conduit prudemment sur les dos d'ânes et autres ralentisseurs.
Le mois prochain, Joe rendra les clés de son taxi, sans doute pour toujours.
L'an dernier, à bord de son cher Taxi, il a eu un accident grave. Et depuis, ses vertèbres lui compriment la moelle épinière.
Cette opération, c'est celle de la dernière chance. Sans elle, il sera paralysé d'ici peu. Et la Sécurité Sociale lui a enfin donné le feu vert.

Car Joe, le Taxi a failli lui coûter la vie !

(Hommage au chauffeur de Taxi - dont j'ignore le nom - qui m'a raccompagnée le soir du 9 août, où Balotin était coincé au travail...)

mercredi 15 août 2007

Balotin et Balotine célibataires....




Eh oui, la première partie des vacances est terminée, nous avons envoyé nos enfants chez leurs grands-parents, et nous voici tout seuls ! Youpiiii !

Enfin youpi....

Ce matin, 15 août, je suis allée chez Auchan... faire les courses des petits Balotins pour la rentrée des classes... Eh bien, je n'étais pas toute seule ! A la caisse, il y avait bien 5 caddies devant moi.

Pendant ce temps Balotin, lui, bricolait dans ma future salle-de-bain-de-2012 et est allé faire un nième aller-retour chez casto. Car mon mâââri a des problèmes de tuyaus. Cette fois-ci, c'est la colle des tuyaus qui était défectueuse.

Ce soir, nous avons du monde... Des amis, seuls aussi, qui viennent se consoler chez nous d'être sans leurs enfants !

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