vendredi 31 octobre 2008

Dans la bonne direction

Hier matin, au réveil, nous avons eu la surprise de voir que pour notre dernier jour, la Corrèze avait vêtu son manteau blanc... Au mois d'octobre, c'est un peu tôt quand même ! "Elle est xagère, la Corrèze" comme aurait dit Tom-Tom quand il était petit.

Si ces 4 jours sont passés très vite, ils ont été très fructueux.

Le premier jour, Balotin a pris rendez-vous avec quelques entrepreneurs et nous a concocté un planning digne d'une semaine de boulot ! Mais là-bas, pas d'outlook pour nous alerter...

Le deuxième jour, nous sommes allés voir notre constructeur de maison en bois (en fait une commerciale et un maître d'oeuvre du bureau d'étude). Tous deux ont répondu à nos nombreuses questions, et nous ont remis un dossier complet pour le permis.

Nous avons visité l'usine où sont travaillés les madriers en provenance directe de Scandinavie.


Ce sont ces madriers d'une épaisseur de 136 mm qui équivalent à l'isolation d'une maison de parpaings avec de la laine de roche et du placo plâtre.

Le soir même, nous avons vu le couvreur. Un petit bonhomme jovial dont la petite entreprise ne connaît pas la crise...

Le troisième jour, Balotin s'est rasé et moi maquillée et, tout beaux, nous sommes allés voir le maire. Non pas pour nous marier, c'est fait depuis belle lurette, mais pour apporter les beaux documents tout chauds que le constructeur nous a fournis.

Le maire nous a fait une bonne impression, d'autant qu'il est optimiste sur l'obtention du permis... Il regrette seulement que ce soit une résidence secondaire... Une belle maison comme ça !

- Et la couleur ?

- Quoi la couleur ?

- Rouille, ça ne vous choque pas ? On voudrait reprendre le ocre-rouille des petites maisons d'en face...

A priori - mais ce n'est pas lui qui décide - la couleur ne le choque pas.

Oui, on tente le rouille. Et si on nous le refuse, alors ce sera beige.

L'après-midi, nous avons rendez-vous avec le maçon qui doit nous construire le vide sanitaire et la chappe. Nous le connaissions déjà. Un petit gaillard sec le visage buriné par le travail en extérieur. Très sympathique aussi avec ses expressions corréziennes (il paraît que mon beau-père aurait tendance à "rougner"... à râler, quoi).

Ensemble, nous attendons le terrassier. Comme il ne vient pas, le maçon nous colporte sa réputation... Ce monsieur ferait des détours par les bistrots. "Attention, il travaille bien, hé !" (Mais il picole bien aussi).

Le terrassier arrive avec son gros 4x4. Pas le même genre que le couvreur ou le maçon. Plutôt genre rugbyman ! A priori, avec le maçon ils ont compris ce qu'ils avaient à faire. Tant mieux. Le devis suit.

Avant de nous dire au revoir, le terrassier nous demande: "Dans votre vide sanitaire, vous prévoyez une cave ? Parce qu'on peut en mettre des bouteilles sur 80 cm !"

Le 4ème jour, juste avant de partir, Balotin est allé voir l'électricien...

Nous allons enfin avoir un devis presque complet pour aller revoir la banquière... Oui, car Balotin aime beaucoup la banquière... Mais ceci est une autre histoire !

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Rouille mais quelle bonne idée !!! Ils ne peuvent pas refuser ....

Vivement la suite des evenements ...

Kristellou

Anonyme a dit…

Quelles vacances mouvementées !!! Alors c'est pour quand la crémaillère ???
Quand pensez vous amis bloggers ???

cricri

Papygil a dit…

Cricri :
Tout à fait d'accord ! D'autant plus que moi, je suis sur place !

Papygil a dit…

C'est qui la banquière ... ?

Balotine a dit…

Elle est en région parisienne, la banquière. Balotin ne vous la prêtera pas, Papygil !

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