Bienvenue chez les Schmities...

Mercredi 30 avril - 16 h

Il pleuvait des cordes à Paris. Nous voici à côté de Munich sous un beau soleil, à bord d'une Mercedes (Balotin est très fier de conduire cette marque, même si c'est une Classe A).
Tout s'est bien goupillé. Notre avion était à l'heure. Nous avons pris possession de la voiture à l'aéroport en baragouinant en anglais avec l'hôtesse (je n'ai pas osé opter pour l'allemand encore). Et le GPS nous emmène directement chez nos amis les Schmities.

Amelie est dans le jardin. Elle nous reconnaît et appelle sa mère. Brigitte, ma correspondante allemande nous accueille. Elle n'a pas changé. Toujours aussi souriante et parlant merveilleusement le français. Je n'ose pas encore lui parler allemand.

Les filles sympathisent tout de suite et décident d'accompagner Amelie au "Stall".

Le "Stall", traduction littérale "étable" est en fait un centre équestre. Nous traduisons par "écurie". Mais Brigitte a du mal avec ce mot. Durant tout notre séjour nous rigolerons bien avec ça.

Le soir, c'est sous un orage et une pluie battante que nous récupérons les filles (alors que nous voulions visiter le "Stall", mais nous n'avons rien vu !)

Les Balotins sympathisent avec les Schmities. Les papas, Balotin et Christoph, parlent anglais. Amelie et Lulu aussi (alors que l'une et l'autre apprennent la langue de l'autre depuis septembre). Choup suit les grandes. Brigitte me parle lentement afin que je réapprivoise l'allemand. Mais elle adore tellement parler le français, qu'elle répond même à son mari dans notre langue. Le pauvre n'y comprend rien et cela tourne aux fous rires !

Quand à Nicou et Mario, le petit dernier de la famille, ils ont trouvé un bon terrain d'entente : ils parlent Nintendo DS !


jeudi 1er mai


C'est la fête des pères en Allemagne (c'est toujours le jour de l'ascension). Amélie offre un beau stylo et du chocolat à son papa, Mario lit à son papa une histoire sur un petit livre qu'il a fabriqué lui même à l'école. Balotin est jaloux. Il veut que ce soit aussi sa fête. Brigitte a pensé à lui et lui offre du bon chocolat !

Après un petit déjeûner copieux, et de nombreuses hésitations en raison de la météo incertaine, nous décidons d'aller faire une excursion au sud de la Bavière. Nous partons d'un joli village typique : Oberammergau (prononcer Auber à Macao). Un petit chemin très agréable à travers des bois, des cascades, des prairies nous emmène jusqu'à une petite auberge à la terrasse de laquelle nous avons une très belle vue sur la vallée. Ce paysage et ce chalet me font penser à Heidi.



Puis on redescend dans la vallée. Anton, le chien de la famille, se dégourdit les pattes au travers des prairies. Les enfants suivent.

Nous visitons le village avec ses jolies maisons décorées, son église dont l'intérieur est une merveille de dorures, ses magasins d'objets de culte et de décorations de Noël.... Oui, oui, on est bien au mois de mai ! Ici, on vend des décorations de Noël toute l'année !




vendredi 2 mai

Balotine-Lulu se lève tôt : elle va au lycée avec Amelie.

Malheureusement, Mario est malade. Il a de la fièvre et il vomit. Nicou décide de rester auprès de lui (et de sa DS...)

Brigitte nous fait visiter sa ville à pied. Nous sommes à quelques kilomètres de Munich et nous découvrons une commune très bien conçue.

• Des pistes cyclables partout (c'est plat, ça aussi, c'est bien !)
• Un centre ville avec toutes les commodités (4 ou 5 boulangeries dans un rayon de 100 mètres, d'ailleurs, nous en visitons une, car Brigitte connaît bien la boulangère)
• Un S-Bahn (comme le RER) qui nous conduit à Munich en 20 mn
• Une zone résidentielle très verdoyante
• Des écoles bien conçues, bien situées

A 13h30, l'école est finie, et Brigitte nous a préparé de succulents spaghetti bolognèse. Mmmmm a fait Nicou !

Nous partons ensuite visiter Munich. Nous prenons le S-Bahn, puis un bus touristique. Malheureusement, il se met à pleuvoir. Heureusement, le bus est muni d'une capote qui sera très vite installée. Ce tour de la ville nous permet d'en voir les principaux monuments. Une ville riche en histoire.

Puis nous descendons pour découvrir une ville grouillante de monde, aux zones piétonnes commerçantes très agréables.

Nous allons ensuite dans un salon de thé boire le meilleur café expresso que le papa de Brigitte ait jamais bu, et goûter aux pâtisseries bavaroises. Je me régale avec un Topfenstrudel (un gâteau au fromage blanc) les enfants goûtent l'Apfelstrudel (un roulé aux pommes et au beurre, entre le Kouign Aman et la Tarte Tatin). Nicou n'hésite pas à demander à une serveuse où se trouvent les toilettes (incroyable, ils se comprennent !).

Nous passons encore une excellente soirée à plaisanter, baragouiner une langue où s'emmêlent l'anglais, le français et l'allemand.

Samedi 3 mai

Mario est encore malade. Nicou, que nous avions traîné à Munich, reste auprès de lui (et de sa DS).

Le beau temps s'est installé. Brigitte nous emmène à l'abbaye de Fürstenberg. Comme à Oberammergau, une église magnifiquement décorée à l'intérieur nous émerveille. Nous sommes aussi assez impressionnés par 2 squelettes richement habillés exposés en vitrines...

Mais c'est un autre spectacle qui nous attend. Dans les jardins de l'abbaye, un peloton de photographes, télé-objectifs rivalisant de longueurs, se poste autour d'un alignement de rapaces. Un salon de la photo est organisé, sponsorisé par Canon. Les rapaces seront un prétexte pour essayer ces appareils.

Bon, d'accord, je suis ridicule avec mon petit Powershot A610... Mais c'est un Canon quand même, pas vrai, Titi ?

Nous assistons au vol majestueux de ces rois des airs, bercés par la musique des explications en allemand, assis à la terrasse d'un Biergarten.

Choup, sa chope de limonade en main, se fait remarquer en poussant des "Danke schön !" à chaque gorgée.

Après le déjeuner, les adieux sont déchirants : les filles s'enlacent, en larmes !
Nous nous jurons de nous revoir, en France cette fois.

Nous avons été reçus comme des rois. La barre est haute si nous voulons leur rendre la pareille.
En tout cas, nous avons été très heureux, tous ensemble pendant ces quelques jours.

Danke shön les Schmities !