mardi 25 mai 2010

C'était chaud, à Paris !

Le seul jour possible pour faire visiter Paris à Amelie, c'était le lundi de Pentecôte. Balotin devait aller à Roland Garros, mais tant pis, on ira sans lui !

J'avais donc tout prévu :
- arrivée place de l'étoile, montée en haut de l'Arc de Triomphe pour avoir une première vue d'ensemble sur notre Capitale et sur les Champs Elysées
- descente des Champs Elysées couverts de verdure à l'occasion de la fête de la nature
- puis batobus pour visiter les monuments le long de la Seine
- Musée Grévin pour voir nos personnages de cire (les enfants me l'avaient réclamé)
- et si on a le temps, Montmartre et le Sacré Choeur

Mais il y a 2 choses que je n'avais pas prévues :
- qu'il allait faire chaud, très chaud (plus de 30°C)
- qu'Amélie allait nous faire un malaise !

Et oui, et ce, dès le départ.
On était arrivés dans le tunnel sous l'Arc de Triomphe et on devait attendre un petit quart d'heure pour acheter les tickets pour monter.
Est-ce le manque d'oxygène dans ce tunnel ?
La chaleur ? Pourtant ça allait encore à cette heure-ci.
Toujours est-il que j'ai vu Amelie bailler, bailler, puis vasciller, blêmir...
Je l'assois par terre.
Un monsieur derrière nous lui prodigue un massage de la nuque.
Elle se relève, mais elle s'écroule dans les bras du Monsieur.
On l'allonge par terre. Je lui soulève les jambes... Je connais, ça, s'est une chute de tension !

Une femme de la sécurité du site nous prend en charge et nous sortons à l'air libre pour permettre à Amelie de se remettre de ses émotions. Elle est d'une pâleur à faire peur.
La femme va chercher un verre d'eau sucrée et lui apporte.
Très gentille, elle me donne son nom et me dit de l'appeler si on souhaite toujours monter à l'Arc de Triomphe. Ainsi, on ne fera pas la queue et on montera en ascenseur !

Je la remercie, mais Amelie n'est pas en état pour le moment.
En attendant qu'elle retrouve ses esprits, je laisse Amelie et les enfants quelques instants, le temps de trouver quelque chose de sucré à manger pour la requinquer un peu. En haut des Champs, il y a une baraque à frites. Mais surtout une tente de secouristes avec des pompiers bedonnants qui crânent avec leurs talkie-walkies.
Je vais les voir pour leur exposer la situation. Je serai plus rassurée si ils l'examinent. Les secouristes me suivent alors avec un énorme sac à dos. Ils lui prennent la tension, le pouls, remplissent une fiche...

Puis, accompagnés de la Police, nous retournons tous vers le poste de secours. Sous cette tente il fait une chaleur torride. Mais allongée sur le brancard, Amelie retrouve peu à peu ses couleurs. Et sa tension remonte.
Oui, mon diagnostic était le bon : malaise vagal, chute de tension.

Finalement, Amelie va mieux et veut continuer (commencer) la visite de Paris.

La dame de l'Arc de Triomphe a tenu parole. Elle m'a accompagné au guichet pour les tickets, puis nous a tous emmenés en ascenseur !


Il est midi, quand nous sommes arrivés là haut !




Nous redescendons, ne nous attardons pas longtemps sur les Champs Elysées noirs de monde, et nous cherchons l'ombre pour pique-niquer


Et nous poursuivons le programme avec le Batobus... ou plutôt la fournaise flottante, car malgré les ouvertures de toutes parts, le plexiglass fait effet loupe !

On descend à Notre Dame. Tout le monde est assoiffé.




Nous terminons la visite dans la fraîcheur du Musée Grévin :




La pauvre Amelie a été bien courageuse de poursuivre sa visite à Paris sous cette chaleur. Je crois qu'elle se rappellera de l'Arc de Triomphe !
Mais Montmartre, ce sera pour une autre fois...














Et petite dédicace spéciale pour Mimi et Moushette :

3 commentaires:

Moushette a dit…

quelle histoire !!!

(huhuhu pr la dédicace !!!)

COUSIN MIMINE a dit…

Pauvre petite, décidemment la chaleur Parisienne ne nous va pas...
Alors c'est un malaise vagal.
Moi j'ai perdu connaissance 2 fois de suite.
C'est assez impressionnant pour ceux qui voient cela !
Bon rétablissement à Amélie ;)

Présidente du fan-club a dit…

On peut parfaire son francais en toutes circonstances... Certainement, Amelie ne va plus jamais oublier des mots comme 'secouristes' ou 'chute de tension'.
Et moi, à l'aide du dictionnaire, j'ai réussi à comprendre ce qui c'était passé en détail: Pauvre Amelie, mais aussi pauvre Laurence qui était inquiète pour elle et qui s'est occupée si bien de mon Amelie! Et aussi un grand merci aux enfants Balots qui avaient tant de patience!
C'est bon d'avoir des amis comme les Balotins!!!

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