vendredi 2 octobre 2009

Boulettes



Cette semaine, j'ai accumulé les boulettes au boulot...

1ère boulette

Jeudi, je devais animer un comité à l'autre bout de Paris. Pour cela, j'avais stocké toutes les présentations ppt sur ma clé USB... Je pars de bonne heure et passe par mon bureau avant de prendre les transports en commun.

Je vérifie que j'ai bien tous les supports papiers, mais... horreur... j'ai oublié ma clé USB à la maison ! J'ai changé de sac à main, elle est resté au fond de l'autre sac !

Heureusement, à cette heure matinale, un collègue est déjà là. Il me sauve la vie en me prêtant sa clé. J'enregistre toutes les présentations qui étaient sur mon poste (et j'appelle ma collègue pour récupérer son fichier sur son PC)... Ouf, j'ai juste le temps de prendre le RER pour être à l'heure.

Ma réunion s'est bien passée, ouf ! Merci la grippe A !

Pourquoi merci la grippe A ?

Parce que "grâce" au risque de grippe A, mon collègue a décidé de venir travailler en voiture pour ne pas être contaminé dans les transports en commun, pour ne pas contaminer sa femme qui est enceinte...

Et pour éviter les bouchons, il vient de bonne heure...

C'est comme ça que j'ai pu lui emprunter sa clé USB qui m'a sauvé la vie !

2ème boulette

Ce matin, en arrivant au boulot, je me disais que la journée allait être calme... La veille, avec la réunion du matin, et la publication en catastrophe de notre lettre d'information interne, j'avais accompli ma mission.

Erreur...

En arrivant, je trouve plein de post-it sur mon écran "Appelle-moi d'urgence". Mon téléphone clignotte de partout, et ma messagerie outlook explose.

Une petite phrase malheureuse écrite dans le journal interne a provoqué un tollé. Big big chef a tapé du poing et le lien vers le document a été supprimé pour que plus personne ne puisse y accéder.

Le dernier message date de 21h30. Des allers-retours entre big-chef et big-big chef...

Bref. Tout ça pour une chose qu'il ne fallait pas écrire, mais qu'on n'arrête pas de dire à l'oral. Rien de dramatique, mais la peur d'une polémique avec les syndicats fait vasciller la hiérarchie.

Moi, je suis sereine, car ce papier a été validé, lu et relu par plein de monde, et personne n'a tiqué... Alors je suis couverte !

J'ai enlevé la petite phrase qui tue et remis en ligne mon bulletin... Et pis c'est tout !

Cependant, j'ai bien relevé les sourires sarcastiques de certains collègues bienveillants, qui avaient bien vu la boulette, mais se sont bien gardés de m'en parler, espérant que je me ferais remonter les bretelles... Vous savez les collègues genre "Premiers de la classe" qui ne font pas de vague et caressent leur hiérarchie dans le sens du poil... Mais si, je suis sûre que vous en avez dans votre entourage...

Mais j'ai bien apprécié le coup de fil d'un autre chef que j'avais interviewé dans ce numéro. Pourtant, quand j'ai vu son nom s'inscrire sur mon téléphone, j'ai eu peur :

-"J'ai encore fait une boulette ?

- Non, je voulais m'excuser de t'avoir envoyé mes corrections tardivement pour cet article, et te remercier..."

Ouf, j'ai eu peur... Et ça fait plaisir!

3 commentaires:

cbibi a dit…

Après tous ces événements tu as bien mérité ton repos du WE. Tu me raconteras la petite phrase, les collègue médisants et les 20 ans?

Zébuline a dit…

Tu sais la bave de crapaud ...
bises

Unknown a dit…

Il y a des cons partout et comme dit Mr Brassens "Quand on est con, on est con ..."

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