lundi 10 décembre 2007

Un bébé noir...


























C'est fou ce que nous véhiculons comme images avec internet.


Le copain d'un copain d'un copain vous a envoyé dans votre boîte de réception outlook un diaporama contenant une mosaïque de photos n'ayant rien à voir entre elles.


Vous les trouvez belles, alors vous continuez la chaîne infernale, car vous aussi, vous avez plein d'amis !


Parmi celles-ci, une a retenu mon attention. Celle d'un bébé noir. Un peu triste.


Alors bien sûr, je pense à mes neveux, "Tom-Tom et Nana" que ma soeur a eu la bonne idée d'adopter.
Quelle chance ils ont eue de croiser son chemin, eux qui avaient mal commencé dans la vie, réfugiés à l'orphelinat.
Maintenant ils ont une Maman et un Papa, qui leur donnent tout leur amour...
Tom-Tom est un grand sportif, tandis que Nana croque la vie à pleines dents, comme les fruits qu'elle dévore à l'envi.

Je pense aussi aux petits enfants de Dakar qu'une dame a rencontrés récemment. Cette chance, eux, ne l'auront pas. Livrés à eux-mêmes à la périphérie des villes, ils crèvent la faim.
Très tôt, leurs parents les envoient mendier de la nourriture dans les rues.

"Etre né quelque part, pour celui qui y est né, c'est toujours un hasard...
Est-ce que les gens naissent égaux entre eux à l'endroit où ils naissent ?"

Comme quoi, des images reçues par mail font parfois réfléchir, avant qu'on ne les oublie en les transférant à nouveau... Passe à ton voisin !

2 commentaires:

Moushette a dit…

La chance... Moi je dirais plutôt que ce sont nous les parents (adoptifs) qui avons eu la chance d'avoir de si beaux enfants... Et que nos enfants ont eu la malchance d'avoir été abandonnés, et que cette malchance les suivra toute leur vie, à plus ou moins hautes doses selon les enfants.

Et même si dans certains cas, certains enfants ont eu "la chance" d'avoir échappé à un tragique destin, vaut mieux qu'ils ne ressentent pas leur adoption comme une "chance", et qu'ils se sentent redevables de qqchose à leur parents qui les ont "sauvé".

Souvent des gens me disent devant les enfant que "tes enfants ont de la chance". Ca me donne des envies de meurtre de la personne bien pensante, mais je réponds plutôt : "c'est moi qui ai de la chance".

La parentalité n'est pas une histoire de chance, c'est juste une histoire d'amuuuuur...

Lorsque je vois un enfant vivant dans un bidonville en Inde, je me dis souvent qu'il ne connaitra pas les traumatismes de l'abandon, qu'il passera toute son enfance à qqs mètres de sa mère, qu'il aura ptete une plus grande estime en soi meme que mon fils, qu'il ne souffrira jamais de propos racistes, ne souffrira pas d'obésité ou ne connaitra pas les joies d'un divorce européen ou d'un plan de licenciement.

Ok, il n'ira sans doute jamais à l'école, aura deux toles comme toit, une esperance de vie courte, et certains jours il sortira du repas avec la faim. Mais finalement, est ce qu'une vie pauvre et dure dans sa famille bio est une malchance ? Je n'ai toujours pas trouvé la réponse.

Anonyme a dit…

il est qd même beau ce bébé... alors je vais m'empêcher de réfléchir car je mange mon carambar et que le carambar c'est joyeux...
La réponse Moushette tu l'as donnée toi-même, la réponse c'est l'amour mais si l'argent ne fait pas le bonheur, il y contribue qd même...

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