jeudi 31 juillet 2014

Galères dans les transports... même en vacances !



Après toutes mes galères (relatées sur Facebook) depuis que j’ai repris lestransports en commun, et que j’ai bien résisté pendant 10 mois, nous avons connu un concentré de galères transportiques durant nos vacances d’été…

1.       Bouchons dans le 9-3

Ça a commencé le vendredi soir à la sortie du travail, les toutes premières heures de nos vacances… On devait récupérer Nicolas à la Courneuve, comme à chaque fois qu’il rentre de Belgique. On part de la Défense en voiture en se donnant une heure pour y arriver (sachant qu’il faut une vingtaine de minutes). Mais là, c’est bouché partout ! Pourtant, on s’était dit qu’au soir des quarts de finales France-Allemagne, tout le monde devait être devant son poste de télévision… Erreur, ils essaient tous de rentrer chez eux, mais en même temps ! Du coup les routes sont saturées. On tente d’éviter l’A86 en programmant le GPS sur « chemin le plus court »… Erreur ! Le GPS nous emmène dans les fins fonds du 9-3 où les rues sont coupées par des travaux… On est même tombés sur un « Pont en panne » qui devait nous faire rejoindre l’autre côté du canal St martin ! A 17h30, heure du rendez-vous,  les éducateurs nous appellent. Nous leur annonçons ce que nous dit le GPS :  nous arrivons dans un quart d’heure… Une demi-heure plus tard, alors que nous ne sommes plus qu’à quelques kilomètres (6 ou 7), ils viennent aux nouvelles… On leur explique notre galère, on a l’impression d’être dans un labyrinthe géant où des feux rouges nous arrêtent sans cesse… Ils sont ennuyés. Ils vont devoir repartir… Avec Nicolas car ils ne peuvent pas le laisser tout seul. Ah non, on ne va pas aller le chercher en Belgique ! Que faire ? Leur demander de le déposer au commissariat de police ? Sympa, ils nous attendent… Finalement, on arrive à 18h30, à bout de nerfs et se sentant très coupables vis-à-vis des éducateurs et du conducteur du car qui nous attendaient. Nicolas était tout seul dans ce cas…

2.       Parcours du combattant pour aller à l’aéroport

Le lendemain, nouvelle galère, mais dans les transports en commun cette fois… Nous avons rendez-vous à Roissy à 7h55 pour partir pour Majorque avec mes parents. Nous rejoindrons ma sœur et sa famille là-bas car elle arrive de Brest. Prévoyant, mon père nous avait pris des tickets de parking longue durée à Poissy (avec un P) c’est beaucoup moins cher qu’à Roissy (avec un R). De là, il nous suffisait ensuite de prendre le RER A jusqu’à Châtelet puis le RER B jusqu’à Roissy. Mais ça, c’était sans compter les travaux de réfection des voies SNCF le week-end ! J’avais bien entendu les annonces sur le quai toute la semaine, mais j’étais persuadée que le trafic était interrompu la nuit seulement, comme souvent dans l’année… Donc, à Poissy, nous avons pris un bus jusqu’à Sartrouville. Bon, là, on s’était dit qu’on récupèrerait le RER A jusqu’à Châtelet puis le RER B jusqu’à Roissy. Que Nenni ! Pas de RER A à Sartrouville ! Que des trains pour Paris Saint Lazare et qui s’arrêtent partout !

Total, nous sommes partis à 5h50 de la maison en voiture, puis nous avons pris le bus à Poissy, puis nous avons attendu le train à Sartrouville, puis nous avons pris le métro (ligne 14) jusqu’à Châtelet, puis enfin le RER B jusqu’à Roissy, tous les 7 avec Papa, Maman  (qui heureusement sont des routards habitués), nous 5, les valises et un Nicolas ronchon qui ne voulait pas avancer (les filles voulaient lui mettre des roulettes comme sur les valises). Nous sommes arrivés au point d’enregistrement à 8h50… Soit au bout de 3h de transport, et avec près d’une heure de retard sur l’heure du rendez-vous, mais nous avons eu notre avion !

3.       Des transports majorcains pas toujours fiables

A Majorque aussi nous avons connu notre galère transportique ! Nous étions allés rendre visite à Linda, une connaissance Aubergenvilloise retrouvée sur Facebook, qui tient un restaurant à une vingtaine de kilomètres de notre hôtel. Déjà, à l’aller nous avions mis 1h20 car le bus a fait le tour de toute la côte, mais cela nous a permis de visiter, de nous rendre compte qu’il y a des criques superbes avec des ilets à l’horizon, mais aussi des plages bétonnées avec des immeubles très hauts et plutôt délabrés (un peu comme certains quartiers du 9-3, mais au bord de la mer).

Après un bon déjeuner chez Linda, les enfants sont impatients de rentrer à l’hôtel pour rejoindre les animations autour de la piscine. On n’a donc pas le droit de profiter de la belle plage de Cala Mayor, et on repart prendre le bus 104… Il y en a toutes les demi-heures. On arrive un peu en avance, mais malheureusement le bus a du retard. Au bout d’une demi-heure, le voilà enfin. On lui fait signe, mais horreur, malheur, il ne s’arrête pas ! Il devait être complet ? Bref, nous voilà bien désarçonnés. Que faire ? Le prochain est dans 15 mn, il a aussi du retard. Et s’il ne s’arrêtait pas lui aussi ? Papy pense à une stratégie : nous sommes 11, il faut se dégrouper pour que le bus s’arrête pour 2 ou 3 et une fois arrêté, hop tout le monde monte dedans… Mais comme d’autres passagers semblent aussi attendre le bus, on abandonne cette bonne idée. On voit passer plein de Taxis. Ce sera l’alternative si le prochain ne s’arrête pas non plus. Au bout d’une heure d’attente totale, le 2ème bus arrive enfin. Il est plein mais il s’arrête. Nous nous battons avec un  jeune Allemand qui voulait nous passer devant, mais nous arrivons à tous monter ! Ouf !

4.       Le parcours du combattant pour le retour, une valise en moins !

Les travaux sur les voies se poursuivant tous les week-ends, nous nous apprêtons à reprendre notre parcours du combattant dans l’autre sens, mais là, on est moins stressés, car on n’a pas d’avion à prendre… Mais il commence à se faire tard, va-t-on attendre longtemps le bus à Sartrouville à 22 heures passées ? Nous nous posions ces questions au terminal 3, où nous attendons les bagages… Nicolas adore récupérer les valises sur le tapis roulant. Et d’un, et de deux, et  de trois, et de quatre, et de… Ben il est où le sac de Clémence ? Tout le monde est parti, l’écran affiche que la livraison est terminée… Et il nous manque une valise ! Heureusement, juste à côté se trouve le service bagages où une hôtesse blasée prend nos renseignements et nous informe que le sac est resté sur le tarmac à Palma ! Eh oui, cela arrive fréquemment dit-elle, habituée… Nous lui donnons nos coordonnées pour nous faire livrer le sac à domicile. Nicolas ne veut pas quitter Roissy sans le sac de sa sœur, mais nous arrivons à le convaincre de nous suivre… Heureusement que ce n’est pas sa valise qui a été oubliée ! Il aurait fait un sitting et on aurait eu encore plus de mal à le déloger !

Nous reprenons notre parcours et mettons encore 3 heures pour rentrer chez nous. Mention spéciale à la SNCF: les bus étaient bien au rendez-vous et en quantité suffisante (le train étant bondé) pour nous ramener à Poissy (avec un P)

5.       Une remorque prête à nous lâcher !

Et le surlendemain, nous partons en Corrèze en emmenant Sarah. Nous sommes donc 6 dans l’Espace (Merci Géraldine pour le siège supplémentaire !), et nous empruntons la remorque de papa pour les bagages car à 6, il ne reste guère de place dans le coffre, même si le sac de Clémence arrivera finalement en Corrèze dans 2 jours… Le trajet se passe bien. Il fait beau, il n’y a pas grand monde sur la route. Nous arrivons à Châteauroux pour notre pause déjeuner habituelle… Jusqu’ici tout va bien. Mais en retournant à la voiture, Fabrice regarde les roues de la remorque et… bizarre, bizarre, la roue arrière gauche n’est pas droite ! Elle est même bien de travers. Il sort tous les outils pour démonter la roue. Celle-ci est bien vissée. Mais c’est le moyeu qui a du jeu. On risque de perdre la roue à tout instant ! Que faire ? Trouver un garagiste ? Nous sommes le 14 juillet ! Peut-être sur l’autoroute ? Nous continuons donc doucement jusqu’à la prochaine aire d’autoroute. Mais là aussi le garage de la station service est fermé… Nous décidons donc de quitter l’autoroute pour rouler plus doucement jusqu’en Corrèze. Cela nous rajeunit, nous reprenons la nationale que nous empruntions lorsque l’autoroute A20 n’était pas terminée. Le paysage est très joli… (je reconnais certains noms de patelins proches des Egaux où j'avais été monitrice de colonies de vacances)... mais il faut prendre notre mal en patience ! Fabrice dit : « l’avantage, c’est qu’on ne va pas rencontrer les gendarmes sur ces petites routes »… Erreur ! A peine une heure après cette parole malheureuse, nous sommes arrêtés par un gendarme pas aimable du tout pour un contrôle de papiers, mais qui heureusement n’a pas fait le tour du véhicule et n'a pas vu notre roue de traviole...

Nous arrivons enfin en ayant mis 2 heures de plus sur notre temps de trajet habituel, mais avec la roue de la remorque toujours en place ! Les vacances peuvent continuer en Corrèze ! Ouf !
Edit : La photo a été prise lors de notre parcours du combattant vers Roissy à l'aller. Nous étions accompagnés par plein de gens bizarres déguisés en mangas. Ils se rendaient à la Japan Expo !




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