New York : l'A380...

Oui au fait, je ne vous ai pas parlé de mon expérience du gros navion !

A l'aller, du terminal ultramoderne de Roissy, nous l'avons vu arriver, majestueux avec ses graaaaandes ailes et ses 2 rangées de hublots (il y a un étage !).

Puis ce fut la cohue. Car pour faire entrer 550 passagers, sans un minimum de discipline, il faut le vouloir ! Nous sommes restés debout bousculés par les uns et les autres un bon moment.

Une fois dans l'avion... Moi qui ne prends pas souvent ce moyen de transport, je n'ai pas vu la différence avec un vulgaire Boeing 747. Si, on avait un peu plus de place (Balotin avec ses grandes jambes a apprécié). Mais pour les petits salons, vous repasserez, ou alors vous irez en première ! Même les fameux bars à disposition des passagers ne sont que des mini cubes coincés entre les toilettes, où chacun peut se servir un verre de coca !

Non, ce qui est vraiment appréciable, c'est le décollage. Je n'ai rien senti ! D'habitude, j'ai l'impression d'être écrasée au sol, là, rien de comparable. Juste la sensation de prendre l'ascenseur.

Et le mieux, mais qui n'est pas propre à l'A380, c'était la télé ! Chacun a sa petite télé sur le dossier du siège précédent.
Plus besoin pour les hotesses de faire les guignols pour les consignes de sécurité, c'est à la télé !
Plus besoin de regarder par le hublot pour voir le paysage, c'est à la télé ! Sur la queue, en dessous de l'appareil ou sur la tête !
Et le top : les films qu'on regarde à son rythme. Il y a un choix phénoménal de films récents, mais aussi de films cultes. Moi j'ai choisi "New York I love you" pour me mettre dans le bain à l'aller, et je l'ai revu au retour pour revoir les sites où nous étions passés. J'ai adoré l'ambiance de ce film, et les chutes de toutes ces petites saynettes où l'on retrouve plein d'acteurs et d'actrices connus.

Je n'ai pas vu passer le temps. Pourtant le trajet aller a duré près de 8 heures.

A l'aller, nous étions sur les ailes, nous n'avons rien senti du tout. Aucune trubulence. Ce ne fut pas le cas au retour, où nous étions à l'avant dernier rang, sur la queue. Là, dès le départ, même à l'arrêt, nous étions secoués latéralement (de gauche à droite, et de droite à gauche).

A retour, nous avons trouvé le temps long au décollage. L'embarquement s'était mieux passé qu'à Paris. Mais l'enregistrement était un beau bazar. De nombreux couples ont été séparés. On a fait une longue queue pour les bagages, qu'il fallait récupérer après la pesée pour les déposer au centre du hall où des employés les faisaient passer un par un dans un tunnel...
Une fois tous assis dans l'avion, et les problèmes de couples résolus à l'amiable, on a attendu plus de 2 heures sur le tarmac, moteurs en route, mais sans bouger, que la tour de contrôle nous autorise à décoller ! Deux heures durant lesquelles on devait rester assis bien droits, les tablettes relevées. Deux heures durant lesquelles on ne pouvait pas voir nos films. Deux heures durant lesquelles on voyait défiler les petits avions devant nous en nous demandant quand serait notre tour !
Après, une fois que nous ayions décollé, le sommeil nous a emportés, on a moins profité de la télé, et on a été secoués !