vendredi 1 février 2013

Week-end à Londres (suite)


Vous vous rendez compte qu'avec tous nos voyages (Prague, Budapest, Reykjavik, Heraklion, New-York, San Francisco, Le Cap...), nous n'étions jamais allés à Londres ? Incroyable, non ? Surtout que maintenant avec l'Eurostar, Londres est à 2h15 de Paris !

Après une excellente nuit hôtel et un délicieux "english breakfast"...



... nous filons tout droit au musée de Madame Tussaud. Les filles y tenaient beaucoup pour y voir leurs idoles en cire (car c'est un peu comme le musée Grévin). Je m'étais dit qu'on y verrait Harry Potter pour Nicolas.

Un peu d'histoire. Qui était cette Madame Tussaud ?
C'était une alsacienne née en 1761, du nom de naissance Anne-Marie Grosholtz, qu'un médecin  chez qui sa mère travaillait a pris sous son aile. Ce médecin,  Philippe Curtius, s'était reconverti en artiste-sculpteur. Il l'initie à la sculpture en cire, l'emmène avec lui à la cour de France où il est appelé et l'emploie dans ses nombreuses réalisations qu'il expose.   C'est le précurseur de la chambre des horreurs.
Marie Grosholtz réalise ses propres figures à partir de 1777 avec celle de Voltaire, suivie en 1778 par celles de Jean-Jacques Rousseau et Benjamin Franklin. Mais elle est prise dans le tumulte de la Révolution française, et se voit condamnée à la guillotine pour ses relations avec la noblesse. Graciée en raison de ses talents particuliers, elle est alors employée pour réaliser les masques mortuaires de révolutionnaires assassinés (Marat…) et de décapités, dont certains de ses amis.
Curtius lègue à sa mort en 1794 sa collection de figures en cire à Marie.  A Paris, elle épouse François Tussaud et lui donne deux fils. Avec l'instauration de la Paix d'Amiens en 1802, elle part avec son fils aîné âgé de 4 ans en Angleterre pour présenter sa collection, mais en 1805 la guerre de la troisième coalition, la bloque en Angleterre. Elle poursuit alors ses présentations itinérantes à travers la Grande-Bretagne et l'Irlande. Le second fils de Marie la rejoint en 1822, profitant d'un relâchement des tensions. En 1835, Marie décide de sédentariser sa collection et ouvre sur Baker Street à Londres le Baker Street Bazaar. L'une des principales attractions de ce musée est la Chambre des horreurs, qui présente en deux parties les victimes de la Révolution française et les meurtriers. Marie Tussaud décéde en 1850 à l'âge de 88 ans. On voit d'ailleurs son portrait mortuaire à la fin de la promenade du musée...

 
 
Bon, mais tout ça, les enfant s'en fichent un peu. Ce qui compte pour eux, c'est tout ça :
 












 

Le musée n'est pas donné : il faut compter 30 £ par personne !
De plus, devant de nombreux personnages, un photographe est posté pour que vous posiez avec lui, et si vous souhaitez acheter la photo, c'est 10 £ ! Heureusement, ils nous autorisent à prendre des photos nous mêmes !

Mais il y a plus d'attraction qu'au musée grévin, car la visite se poursuit par un tour en petit train de taxis qui (une  peu comme dans la maison hantée à Disneyland) sillonne de scènes en scènes retaçant toute l'histoire de Londres, c'est très bien fait. Par contre, les photos y sont interdites !

Puis, la visite se termine par un petit film de Super Héros de 15 mn en 4D, avec lunettes 3D et les sièges qui vibrent à chaque pas d'un mastodonte, on reçoit des jets d'air lorsque spiderman tire, un doigt dans le dos lorsque des armes blanches sont menaçantes, des gouttelettes d'eau quand quelqu'un tombe dans une flaque... Nicolas n'a pas du tout aimé !

Puis nous quittons ce musée et reprenons le métro à Baker Street (qui est aussi la rue de Sherlock Holmes). Cette ligne est première au monde. Et la station y a gardé tout son charme d'antant :







A suivre

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Balotine le retour !!! Merci
Cricri

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