La semaine dernière, Valérie, la capitaine l'équipe féminine de tennis me téléphone... Elle ne trouve personne pour compléter son équipe ce samedi. Ses collègues habituelles étaient toutes indisponibles. Elle risque de déclarer forfait pour absence de joueuses...
Manque de bol, j'obéis à tous ses critères : + de 35 ans, licenciée dans le village... En plus, je n'ai rien de prévu ce samedi après-midi (juste accompagner Choup chez sa copine à Orsay, mais ça, son papa peut le faire).
J'ai pitié (je sais combien mon Balotin galère lui aussi pour compléter ses équipes, rappelez-vous, il avais même enrôlé sa fille)... Donc je dis oui. Mais je précise : si vraiment, VRAIMENT, tu ne trouves personne d'autre !
Elle demande la même chose à Françoise, qui, comme moi, n'a pas rejoué depuis des années, et qui, comme moi accepte...
La semaine se passe dans l'angoisse...
Finalement, je reçois un mail : Valérie n'a trouvé personne. Alors sauf si les terrains (en extérieur) sont impraticables à cause des intempéries, je joue !
Mais pourquoi j'ai dit oui ?
Je m'en mords les doigt...
Samedi matin : ô bonheur ! Il a neigé toute la nuit...
Les routes de mon village sont de vraies patinoires... J'ai un mal fou à monter une côte avec ma voiture, et ne suis pas parvenue à m'arrêter au stop !
Le match devait se jouer dans le sud des Yvelines... Il n'y a pas un micro climat, là bas... On ne va pas pouvoir jouer ! C'est bêêêêêête, hein ?
12h45 : Coup de (théâtre) fil alors que je rentre de Mantes. C'est Lulu qui décroche... J'entends : "Elle ne va pas être contente..."
Le temps s'est radouci, la neige a fondu. Je joue !
C'est la cata. Pas envie ! PAS ENVIE !
J'ai rendez-vous à 13h devant l'église. En plus, il caille ! Certes, il y a un beau soleil, mais un petit vent glace les veines !
Les 4 tennis-women s'installent dans la voiture de la capitaine. Nous attendons une confirmation que les courts sont praticables, et on y va pour une heure de route.
Heureusement, je m'entends bien avec les filles. On papote, on rigole...
Puis on arrive à l'échaff... au centre sportif !
Les deux femmes que nous rencontrons nous en mettent plein la vue. Déjà, il y en a une qui mesure au moins 2 mètres ! On leur dit qu'on est nulles. Pour nous rassurer, elles nous disent qu'elles n'ont pas joué depuis au moins... 2 mois ! (et moi au moins... 2 ans !)
Non, mais elles sont très sympa. Elles tentent de nous expliquer les règles du double. Comment on se place (avec Françoise, on ne sait jamais qui doit se mettre à gauche ou à droite). Elles nous expliquent qu'il doit y avoir au moins 2 jeux d'écart... (ça ne va pas être dur). Mais elles sont très patientes.
On s'envoie des balles pour l'échauffement. La grande me propose de s'entraîner à la volée... Je ne sais pas faire... Elle m'envoie les balles sur mon revers... Je ne sais pas faire... Quand je renvoie la balle, elle ne va pas toujours là où je voudrais... Il me semble que François réalise des exploits similaires aux miens. Bref, à l'échauffement, déjà, elles savent à qui elles ont affaire !
Point positif : il y a un beau soleil !
Point négatif : il y a un beau soleil ! On l'a en pleine poire un jeu sur deux...
Malgré quelques échanges lamentables, on arrive à faire de beaux coups. Il y a même un jeu où j'ai dû servir de très nombreuses fois tant il a donné du fil à retordre à nos adversaires. Mais je rigolais dans mon fort intérieur, car je n'arrivais pas à faire mes services du premier coup en lançant la balle bien à la verticale. Je la lançais de travers, alors je me mettais à courir pour la rattraper et réessayer de la lancer.
ça me rappelait mes cours d'il y a deux ans. Notre prof nous disait qu'on devait tenir la balle en l'air du bout des doigts, comme un petit oiseau sur le point de s'envoler. On la lance à la verticale, On plie les jambles, puis d'un grand geste : vlan ! On balance le petit oiseau de l'autre côté du filet !
J'ai malgré tout réussi les 4/5èmes de mes services. Même s'ils n'étaient pas violents, ils atterrissaient bien dans le carré.
Mais les services de la plus petite des 2 étaient inrattrapables pour moi. A un moment, je l'ai fait rire alors qu'elle envoyait son petit oiseau en l'air... "Pas trop fort !" lui avais-je demandé. Elle a dû recommencer...
Avec Françoise, on ne comptait pas les points. Mais notre capitaine veillait au grains, et nous encourageait. Mais on a trouvé que les jeux défilaient très vite, et que nous tournions très, très souvent !
Je ne sais pas combien de temps a duré notre match, mais nous avons pris une belle pâté : 6.0 6.0 !
C'était couru d'avance. D'ailleurs on n'y allait pas pour gagner, mais pour ne pas que l'équipe soit forfaite...
Les filles, sympa, on dit qu'elles avait pris du plaisir à rejouer après ces mois d'hiver. Moi je pense qu'elles se sont ennuyées.
Françoise était contente, et a envie de se remettre à jouer sérieusement.
Moi j'ai apprécié de courir après la baballe au frais soleil d'hiver. Mais je suis assez frustrée de retrouver tous les défauts que me serinait mon coach " Regarde ta balle ! Termine ton geste ! Tu es partie trop tard "
1 commentaire:
Mdr!! j me moque pas, je ris avec toi!! et moi aussi j'ai pas pu marquer le stop pour aller au poney club, j'ai eu super peur!
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