Après toutes mes galères (relatées sur Facebook) depuis que j’ai repris lestransports en commun, et que j’ai bien résisté pendant 10 mois, nous avons
connu un concentré de galères transportiques
durant nos vacances d’été…
1. Bouchons
dans le 9-3
Ça a commencé le vendredi soir à la sortie du travail, les
toutes premières heures de nos vacances… On devait récupérer Nicolas à la
Courneuve, comme à chaque fois qu’il rentre de Belgique. On part de la Défense
en voiture en se donnant une heure pour y arriver (sachant qu’il faut une
vingtaine de minutes). Mais là, c’est bouché partout ! Pourtant, on
s’était dit qu’au soir des quarts de finales France-Allemagne, tout le monde
devait être devant son poste de télévision… Erreur, ils essaient tous de rentrer
chez eux, mais en même temps ! Du coup les routes sont saturées. On tente
d’éviter l’A86 en programmant le GPS sur « chemin le plus court »…
Erreur ! Le GPS nous emmène dans les fins fonds du 9-3 où les rues sont
coupées par des travaux… On est même tombés sur un « Pont en panne »
qui devait nous faire rejoindre l’autre côté du canal St martin ! A 17h30,
heure du rendez-vous, les éducateurs
nous appellent. Nous leur annonçons ce que nous dit le GPS : nous arrivons dans un quart d’heure… Une
demi-heure plus tard, alors que nous ne sommes plus qu’à quelques kilomètres (6
ou 7), ils viennent aux nouvelles… On leur explique notre galère, on a
l’impression d’être dans un labyrinthe géant où des feux rouges nous arrêtent
sans cesse… Ils sont ennuyés. Ils vont devoir repartir… Avec Nicolas car ils ne
peuvent pas le laisser tout seul. Ah non, on ne va pas aller le chercher en
Belgique ! Que faire ? Leur demander de le déposer au commissariat de
police ? Sympa, ils nous attendent… Finalement, on arrive à 18h30, à bout
de nerfs et se sentant très coupables vis-à-vis des éducateurs et du conducteur
du car qui nous attendaient. Nicolas était tout seul dans ce cas…
2. Parcours
du combattant pour aller à l’aéroport
Le lendemain, nouvelle galère, mais dans les transports en
commun cette fois… Nous avons rendez-vous à Roissy à 7h55 pour partir pour
Majorque avec mes parents. Nous rejoindrons ma sœur et sa famille là-bas car
elle arrive de Brest. Prévoyant, mon père nous avait pris des tickets de
parking longue durée à Poissy (avec un P) c’est beaucoup moins cher qu’à Roissy
(avec un R). De là, il nous suffisait ensuite de prendre le RER A jusqu’à
Châtelet puis le RER B jusqu’à Roissy. Mais ça, c’était sans compter les
travaux de réfection des voies SNCF le week-end ! J’avais bien entendu les
annonces sur le quai toute la semaine, mais j’étais persuadée que le trafic
était interrompu la nuit seulement, comme souvent dans l’année… Donc, à
Poissy, nous avons pris un bus jusqu’à Sartrouville. Bon, là, on s’était dit
qu’on récupèrerait le RER A jusqu’à Châtelet puis le RER B jusqu’à Roissy. Que
Nenni ! Pas de RER A à Sartrouville ! Que des trains pour Paris Saint
Lazare et qui s’arrêtent partout !
Total, nous sommes
partis à 5h50 de la maison en voiture, puis nous avons pris le bus à Poissy,
puis nous avons attendu le train à Sartrouville, puis nous avons pris le métro
(ligne 14) jusqu’à Châtelet, puis enfin le RER B jusqu’à Roissy, tous les 7
avec Papa, Maman (qui heureusement sont
des routards habitués), nous 5, les valises et un Nicolas ronchon qui ne
voulait pas avancer (les filles voulaient lui mettre des roulettes comme sur
les valises). Nous sommes arrivés au point d’enregistrement à 8h50… Soit au
bout de 3h de transport, et avec près d’une heure de retard sur l’heure du
rendez-vous, mais nous avons eu notre avion !
3. Des
transports majorcains pas toujours fiables
A Majorque aussi nous avons connu notre galère
transportique ! Nous étions allés rendre visite à Linda, une connaissance
Aubergenvilloise retrouvée sur Facebook, qui tient un restaurant à une
vingtaine de kilomètres de notre hôtel. Déjà, à l’aller nous avions mis 1h20
car le bus a fait le tour de toute la côte, mais cela nous a permis de visiter,
de nous rendre compte qu’il y a des criques superbes avec des ilets à l’horizon,
mais aussi des plages bétonnées avec des immeubles très hauts et plutôt délabrés
(un peu comme certains quartiers du 9-3, mais au bord de la mer).
Après un bon déjeuner chez Linda, les enfants sont
impatients de rentrer à l’hôtel pour rejoindre les animations autour de la
piscine. On n’a donc pas le droit de profiter de la belle plage de Cala
Mayor, et on repart prendre le bus 104… Il y en a toutes les demi-heures. On
arrive un peu en avance, mais malheureusement le bus a du retard. Au bout d’une demi-heure, le voilà
enfin. On lui fait signe, mais horreur, malheur, il ne s’arrête pas ! Il
devait être complet ? Bref, nous voilà bien désarçonnés. Que faire ?
Le prochain est dans 15 mn, il a aussi du retard. Et s’il ne s’arrêtait pas lui
aussi ? Papy pense à une stratégie : nous sommes 11, il faut se
dégrouper pour que le bus s’arrête pour 2 ou 3 et une fois arrêté, hop tout le
monde monte dedans… Mais comme d’autres passagers semblent aussi attendre le
bus, on abandonne cette bonne idée. On voit passer plein de Taxis. Ce sera
l’alternative si le prochain ne s’arrête pas non plus. Au bout d’une heure
d’attente totale, le 2ème bus arrive enfin. Il est plein mais il
s’arrête. Nous nous battons avec un
jeune Allemand qui voulait nous passer devant, mais nous arrivons à tous
monter ! Ouf !
4. Le
parcours du combattant pour le retour, une valise en moins !
Les travaux sur les voies se poursuivant tous les week-ends,
nous nous apprêtons à reprendre notre parcours du combattant dans l’autre sens,
mais là, on est moins stressés, car on n’a pas d’avion à prendre… Mais il
commence à se faire tard, va-t-on attendre longtemps le bus à Sartrouville à 22
heures passées ? Nous nous posions ces questions au terminal 3, où nous
attendons les bagages… Nicolas adore récupérer les valises sur le tapis
roulant. Et d’un, et de deux, et de
trois, et de quatre, et de… Ben il est où le sac de Clémence ? Tout le
monde est parti, l’écran affiche que la livraison est terminée… Et il nous manque
une valise ! Heureusement, juste à côté se trouve le service bagages où
une hôtesse blasée prend nos renseignements et nous informe que le sac est
resté sur le tarmac à Palma ! Eh oui, cela arrive fréquemment dit-elle,
habituée… Nous lui donnons nos coordonnées pour nous faire livrer le sac à domicile.
Nicolas ne veut pas quitter Roissy sans le sac de sa sœur, mais nous arrivons à
le convaincre de nous suivre… Heureusement que ce n’est pas sa valise qui a été
oubliée ! Il aurait fait un sitting et on aurait eu encore plus de mal à
le déloger !
Nous reprenons notre parcours et mettons
encore 3 heures pour rentrer chez nous. Mention spéciale à la SNCF: les bus
étaient bien au rendez-vous et en quantité suffisante (le train étant bondé)
pour nous ramener à Poissy (avec un P)
5. Une
remorque prête à nous lâcher !
Et le surlendemain, nous partons en Corrèze en emmenant
Sarah. Nous sommes donc 6 dans l’Espace (Merci Géraldine pour le siège
supplémentaire !), et nous empruntons la remorque de papa pour les bagages
car à 6, il ne reste guère de place dans le coffre, même si le sac de Clémence
arrivera finalement en Corrèze dans 2 jours… Le trajet se passe bien. Il fait
beau, il n’y a pas grand monde sur la route. Nous arrivons à Châteauroux pour
notre pause déjeuner habituelle… Jusqu’ici tout va bien. Mais en retournant
à la voiture, Fabrice regarde les roues de la remorque et… bizarre, bizarre, la
roue arrière gauche n’est pas droite ! Elle est même bien de travers. Il
sort tous les outils pour démonter la roue. Celle-ci est bien vissée. Mais c’est
le moyeu qui a du jeu. On risque de perdre la roue à tout
instant ! Que faire ? Trouver un garagiste ? Nous sommes le 14
juillet ! Peut-être sur l’autoroute ? Nous continuons donc doucement
jusqu’à la prochaine aire d’autoroute. Mais là aussi le garage de la station
service est fermé… Nous décidons donc de quitter l’autoroute pour rouler plus
doucement jusqu’en Corrèze. Cela nous rajeunit, nous reprenons la nationale que
nous empruntions lorsque l’autoroute A20 n’était pas terminée. Le paysage est
très joli… (je reconnais certains noms de patelins proches des Egaux où j'avais été monitrice de colonies de vacances)... mais il faut prendre notre mal en patience ! Fabrice dit :
« l’avantage, c’est qu’on ne va pas rencontrer les gendarmes sur ces
petites routes »… Erreur ! A peine une heure après cette parole
malheureuse, nous sommes arrêtés par un gendarme pas aimable du tout pour un
contrôle de papiers, mais qui heureusement n’a pas fait le tour du véhicule et n'a pas vu notre roue de traviole...
Nous arrivons enfin en ayant mis 2 heures de plus sur notre
temps de trajet habituel, mais avec la roue de la remorque toujours en
place ! Les vacances peuvent continuer en Corrèze ! Ouf !
Edit : La photo a été prise lors de notre parcours du combattant vers Roissy à l'aller. Nous étions accompagnés par plein de gens bizarres déguisés en mangas. Ils se rendaient à la Japan Expo !
1 commentaire:
oui c'est joli
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