vendredi 30 septembre 2016

Un bel anniversaire de mariage !


Quel endroit merveilleux que Bali pour fêter nos 27 ans de mariage !

Pour commencer la journée, nous passons chez un atelier de sculpture sur bois à Mas (encore un passage obligé mais instructif),
 où différents bois sont travaillés (acajou, ébène, hibiscus, bois de sental...), la sculpture de droite est réalisée dans un arbre-crocodile
 dehors, il y a cet arbre d'ailleurs, avec toutes ces excroissances sur l'écorce :

Puis nous assistons à une cérémonie au temple de Goa Lawan. Il fait déjà très chaud. C'est impressionnant, toutes les femmes sont habillées d'une tunique en dentelle et un sarong et les hommes portent un turban et un sarong. Certaines femmes portent des paniers sur la tête, remplis de nourriture. Sous un toit un ensemble de musiciens joue de la musique traditionnelle avec les mêmes instruments que nous avions vus lors du spectacle de danse. Notamment des sortes de petits xylophones aux dorures chargées sur lesquelles ils tapent avec des marteaux.
Ils ont tous l'air très gentil et acceptent volontiers de se faire prendre en photo.







 Puis toute la foule entre dans le temple.
 Les musiciens continuent à jouer encore quelques minutes.



 Puis la porte se referme.
Mais dans l'arrière cour, de nombreuses femmes s'activent pour préparer les victuailles. En fait, derrière, il y a un pique-nique géant !




Puis nous allons à la plage à côté pour voir comment ils recueillent le sel. C'est une plage de sable noir. Alors c'est très simple, on va chercher de l'eau dans la mer à l'aide de 2 récipients suspendus à une perche en bambou portés sur les épaules. Puis cette eau est étalée sur le sable. Quelques heures plus tard, le sable est ramassé et versé sans un grand récipient en forme d'abreuvoir. Puis l'eau est filtrée pour enlever le sable et recueillie dans des gouttières et en s'évaporant il ne reste que le sel. Le sel de Bali est paraît-il très... salé !

 

 
L'étape suivante nous emmène à Kamasan pour admirer les artistes qui peignent sur du tissus des scènes de la mythologie hindoue ou des calendriers balinais avec des peintures aux colorants naturels (ex: argile). C'est très beau, je me laisse tenter par un petit tableau représentant l'épouse du Dieu Rama avec Hanuman, dieu représenté comme un singe.





Nous allons ensuite à Klungkung une "grande ville" de Bali, visiter le palais de justice. C'est très beau et très surprenant. Comme les temples, ce palais de justice a une allure de Halles, c'est à dire un toit très imposant mais pas de murs ! Au centre on trouve sur une estrade une table et des chaises pour les juges, les condamnés devant s'asseoir autour sur cette estrade, et autour en dehors de l'estrade se trouvait la famille. De vieilles peintures sous les toits expliquent les sentences en fonction des délits : on peut être ébouillanté, découpé vivant en morceau, pendu, livré aux bêtes sauvages... Ou avoir la langue arrachée, avoir le sein mordu par un serpent, etc... Ces peintures sont réalisées suivant le même procédé qu'à l'atelier de peinture sur tissus. Le cadre est splendide. À côté se trouve le palais flottant, car entouré d'eau et de fleurs de lotus...



 on est attendus à la sortie :


La journée n'est pas finie, nous allons ensuite déjeuner dans un cadre somptueux, en hauteur avec vue sur des rizières et le volcan Mont Arung. Ma-gni-fique ! Bon, le volcan est dans la brume, mais cela n'entache en rien ce décor somptueux ! Il y a même une belle piscine. Le restaurant fait aussi hôtel, il s'appelle Mahagiri... Isabelle il faut que tu y ailles !




Et le clou de la journée : le temple de Besarik, situé sur le flanc du volcan. En 1963, il y a eu une éruption volcanique qui a fait des milliers de morts et à miraculeusement épargné le temple. Ce temple est le plus grand de Bali. Pour y accéder, le bus ne peut pas nous y emmener jusqu'en haut, nous devons marcher un bon kilomètre ou alors nous faire emmener en scooter par des conducteurs qui n'attendent que ça pour avoir leur 15000 roupies (=1 euro).
Ce temple est superbe avec sa structure rappelant les pyramides aztèques et sa végétation sur les façades. Nous montons encore de nombreuses marches, attaqués par des petites filles adorables mais très collantes qui veulent nous vendre des cartes postales. Elles parlent très bien le français. En discutant avec l'une d'elle, on lui demande : tu ne vas pas à l'école ? Et elle répond "Si, le matin ! L'après-midi c'est le business !"















La journée se termine à Amed, sur la côte Est. A l'hôtel on nous attribue une superbe chambre avec salle de bain gigantesque en plein air (nos collègues ne sont pas tous logés à la même enseigne, on rétorque que c'est normal, c'est notre anniversaire de mariage !


Nous plongerons tous dans la piscine bien chaude, sur laquelle flottent des fleurs de frangipanier...
Nous improvisons un cours d'aquagym. On rit, l'ambiance est toujours au top.

On nous offre l'Arak, alcool balinais... Merci Poutou, merci Jihane !


Après le repas, pendant que Fabrice dispute une partie de billard endiablée, je pars avec des cop' à la recherche d'une glace. Mince, le magasin que nous avions repéré est fermé. Mais nous croisons l'employé, et il a rouvert son magasin rien que pour nous ! Il est 23 h... ça c'est le top du service au client !



jeudi 29 septembre 2016

Ma-gni-fique Bali



Ce matin, nous avons rendez-vous pour une randonnée dans les rizières.
Nous partons de Ubud, croisons des écoliers,



 et nous descendons dans la jungle pour remonter vers un temple,



 (en essayant de ne pas marcher sur les offrandes)
puis monter encore et encore sur une crête où la forêt luxuriante nous offre un magnifique spectacle avec de belles maisons aux toits de palme (qui noircissent comme de la chaume).









Il fait déjà très très chaud. Nous faisons une halte dans une baraque, et notre guide nous ouvre des noix de coco à la machette et nous distribue des pailles. Ce sont des noix de coco fraîches. Du coup, l'eau de coco n'a aucun goût à part celui de l'eau, et la chair à une consistance visqueuse, rien à voir avec les noix de coco qui ont séché que l'on trouve dans nos supermarchés !



Putu nous montre les papayes. Je lui raconte la blague : "Sais-tu comment on récolte les Papayes ?". Il la connait, car il me répond : "Avec une foufourche !"


La promenade se poursuit sur le plateau au milieu des rizières. C'est très beau toute cette verdure.



 Au passage, nous croisons des ateliers d'artistes peintres, et encore un petit temple d'où sortent de jolies dames.

Elles ont fait la prière car elles ont du riz sur le front et au bas du cou.


Nous allons ensuite visiter un très beau temple, celui de la grotte de l'éléphant. Comme hier, nous descendons de nombreuses marches sapés de notre sarong, et nous aboutissons sur une clairière composée d'un grand bâtiment (un toit pouvant accueillir de nombreuses fêtes), d'un bassin rectangulaire avec des statues, de l'eau bénite qui jaillit de ces statues et deux piscines avec de gros poissons, de plusieurs autels et surtout d'une bouche béante sculptée dans la roche... La grotte de l'éléphant !





Nous y pénétrons... Il faisait déjà très chaud dehors, et voici qu'à l'intérieur c'est l'étuve avec une très forte odeur d'encens qui nous prend à la gorge. Tout ça pour vénérer le dieu Ganesh, le Dieu à tête d'éléphant. Ah oui car la religion principale à Bali est l'hindouisme !

Nous flânons un peu dans ce temple puis nous remontons en tentant d'échapper aux "moustiques" comme le guide appelle les vendeurs de souvenirs à la sortie des temples.

Cette merveilleuse journée se poursuit dans un magnifique restaurant au milieu des rizières. Nous choisissons une table à opium sous une petite paillote pour 4 personnes, assis en tailleur, à genoux ou comme on peut surtout. Fabrice a eu du mal à se déplier pour sortir. En tout cas on y est bien, et on y a très bien mangé une fois de plus (notamment des petites brochettes sur des petits barbecues individuels en terre cuite...).




L'après-midi nous a bien moins plu... L'objectif était de faire marcher le commerce, alors on est passés par un magasin de bijoux en argent, un Outlet Ralph Loren, et une fabrique de tissus batik, c'est le principe de la peinture sur soie avec l'utilisation de la cire d'abeilles.



En rentrant, nous sommes épatés par ces mobilettes qui transportent des familles entières



et tous ces magasin de statues pour orner les autels et temples


Le soir on s'est replongés dans les 2 piscines de l'hôtel... Que du bonheur !



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