samedi 14 avril 2012

Le Parc Kruger



vendredi 25 février 2012

Nous nous levons très tôt ce matin pour le clou du voyage : nous allons faire un safari dans le Parc Kruger. Nous y passerons la journée, et comme ce parc est aussi grand que la Corse, il est évident que nous ne verrons pas tout...

Nous avons dormi dans des lodges moins luxueuses que celles de Hluhluwé, mais tout aussi confortables, avec des douches à ciel ouvert ! Très agréables !




Les 4x4 nous attendent. Nous sommes encore les derniers (avec Nicou pas toujours décidé le matin, ce n'est pas évident d'être à l'heure). Du coup, pour ne pas que nous soyions éclatés sur 2 véhicules, Marion et Luc se dévouent pour nous laisser la place... Sympa !


Alors que nous ne sommes pas encore entrés dans la réserve, à la sortie de notre "camping", une éléphante et son petit se promènent sur le chemin... Il paraît qu'on a peut-être évité une catastrophe, elle aurait pu nous charger pour protéger son bébé !


Nous entrons dans la réserve par le Numbi Gate :




L'aventure commence. A nous les lions et les léopards !


Notre chauffeuse est une charmante jeune femme blonde, mais qui ne parle pas français. Nous devons traduire... Mon mari est très locace avec elle, c'est bizarre...
Elle nous explique les règles à respecter. Quand nous apercevons une bestiole, nous crions "stop" et elle s'arrête. Interdiction de se lever, ni d'interpeler l'animal (on ne lui dit pas "Fais un sourire !").


Dans les hautes herbes (nous sommes en été, juste après la saison des pluies), nous observons :


- des impalas



- des éléphants






dont un avec un très long...



- des impalas



- des zèbres








- des impalas




- un gnou

(s'ensuit une longue conversation entre la guide et mon mari sur les différences entre les gnous et les buffles)



- des buffles (ils ont l'air inoffensifs avec leurs cornes en formes de couettes, mais ne vous y fiez pas !)



- des koudous






- des girafes




- des phacochères



- des impalas (encore...)



Oui, les impalas, il y en a plein, mais des fauves on n'en voit pas...
On se dit d'ailleurs "quand ya impalas, lion pas là ! "

Et pourtant, nous scrutons le paysage avec toutes nos paires d'yeux... Mais la nature est très touffue.




Et puis à force, on ne s'arrête plus pour les pauvres impalas...

A midi, nous faisons une pause dans un des "rest-camps" du parc...



L'occasion pour moi de faire une petite blagounette en photographiant une peluche dans le magasin de souvenirs :




puis d'affirmer aux autres groupes : "nous, on a vu un léopard !"

L'après midi, nous rencontrons de très beaux oiseaux :








(Un martin pêcheur)








Et une famille de singes (des babouins) :





Une drôle de bête dont le nom ressemble à "livebox" :






Alors que nous étions sur le point de rentrer, je crie : "Eléphant ! Non ! Rhinoceros !"


Le 4x4 s'arrête et nous admirons une famille de rhinoceros blancs qui broute paisiblement :







Devinette : quelle est la différence entre les rhinocéros blanc et les rhinocéros noirs ?
- Ils sont gris tous les deux !
Mais leur forme est différente : les blancs sont plus larges, la tête plus basse et la corne plus longue.

Anecdote : au XVIIème siècle, les premiers colons hollandais arrivés en Afrique du sud, ont appelé cet animal « wijde », soit dans leur langue « large », faisant allusion à sa lèvre, rectangulaire et large, assez différente de la lèvre en bec de l'autre rhinocéros d'Afrique. Les Britanniques qui se sont établis au Cap, ont cru par erreur qu'ils disaient « white » soit blanc, assez proche du mot néerlandais.

C'est leur corne, composée de poils et non d'ivoire, qui est très recherchée par les braconniers pour ses vertus soit-disant aphrodisiaques. Malheureusement, à cause de cela, cette espèce est en voie de disparition. D'ailleurs, la nuit, nous avons entendu des hélicoptères... sans doute pour traquer ces chasseurs sans scrupules !

Comme c'est moi qui ai vus ces rhinos, les passagers du 4x4 me font leur commande : "maintenant, on voudrait voir des lions"...
J'affute au maximum mes yeux de lynx, mais malheureusement, aucun fauve à l'horizon !

Je serais bien restée encore quelques heures à jouer à "trouvez l'animal", mais il faut rentrer maintenant...



Dernière surprise, alors que nous avons quitté la réserve et que nous nous trouvons à quelques mètres du camping, un vieux "buffalo" est là, dans un fossé où il devait se rafraîchir...





Toute une journée au grand air en 4x4, c'est quand même un peu fatigant. Heureusement, à l'hôtel, un havre de paix nous attend...









"Elle est pas belle la vie ?"



Pendant que nous trempons, d'autres bêtes en font de même dans l'étang juste à côté :



Et ça fait du bruit en beuglant, à cette heure ci, les hippos !



Encore une journée magique passée dans ce magnifique pays...

A suivre

vendredi 13 avril 2012

Les "big five" d'Afrique du Sud

Avez-vous déjà entendu parler des « big five » d’Afrique ?
A l’origine, ce terme était utilisé par les chasseurs pour qualifier les 5 animaux sauvages les plus impressionnants d’Afrique.

A présent, les « big five » représentent le symbole de l’Afrique du Sud. Ils s’affichent même sur la monnaie locale, sur chaque billet apparaît un des géants de ce quintuor.

Tout d'abord, le Rhinocéros sur les billets de 10 Rands (10 rands équivallent à peu près à 1 euro) :



L'éléphant, sur les billets de 20 rands :



Le lion sur les billets de 50 rands :



Le buffle (le plus dangereux) sur les billets de 100 rands :




Et le léopard sur les billets de 200 rands (pris sur internet, car je n'en avais pas au moment où j'ai pris les photos) :





On retrouve aussi ces big five sur les timbres...

dimanche 8 avril 2012

Ye mawo vanayé...



Le soleil revient enfin, et nous découvrons les magnifiques paysages du Swaziland



Si on excepte l'habitat avec ses petites huttes en toit de chaume, on pourrait très bien se croire en France, non ?



Nous faisons une halte sur un petit marché d'objets artisanaux en Pierre à Savon. La Pierre à Savon, ou Stéatite, est une roche très tendre, principalement composée de talc.



Elle est facile à sculpter mais aussi très fragile... Nous nous rappellerons toujours du cri de Marianne dans le bus quand le buffle qu'avait acheté notre chauffeur est tombé... "Le buffalo est tombé ! Il n'a plus de tête !". Nous au fond du car,  on était persuadé qu'un vrai buffle avait eu un accident !



En Afrique du sud comme au Swaziland, les vendeurs ne sont pas agressifs. Tu veux acheter, tant mieux, tu ne veux pas, tant pis. Tu négocies, ok. Il n'y a jamais aucun problème. De même, nous n'avons constaté aucune mendicité. Il ne réclament jamais. Et sont toujours d'accord pour une photo.



On trouve notre bonheur pour toute la famille.

Et notre guide Marianne m'offre une statue très symbolique qui représente la famille. Je suis très gênée. En fait, la veille, j'avais été très contrariée par la répartition dans les chambres à l'hôtel : on ne pouvait pas être plus éloignés les enfants et nous. Je lui avais fait savoir, mais elle n'y était pour rien. Du coup, pour nous dédommager, elle m'a offert cette superbe scultpure. Je l'aime beaucoup. Elle trône désormais sur notre cheminée :



Marianne a vraiment un grand coeur. Nicolas a eu droit à son éléphant, aussi (le chouchou), et à chaque anniversaire d'un membre du groupe (il y en a eu deux), elle leur a acheté un petit cadeau !

Puis, nous repassons la frontière pour retourner en Afrique du Sud. Mais auparavant, un petit spectacle nous attend, retraçant les us et coutûmes du Swaziland au travers des chants et des danses.

C'est un Vincent mc Doom made in Swaziland qui nous accueille...



Très effeminé et très sympathique, il assure la présentation, la danse et le chant haute-contre.

L'entrée des artistes :


(depuis, souvent, le matin Choup nous réveille au son de "yé mawo vanayé....")

Le groupe chante aussi du gospel et se produit dans le monde entier (ils passeront au festival de Confolens en France cet été).

Nous passons un très bon moment à l'ombre de ce grand ficus...
Ils sont cool, quand même, voire même indisciplinés par moment... Pendant qu'ils chantent, d'autres rigolent ou discutent, puis reprennent le chant.












Et à la fin, comme avec les Zoulous, nos jeunes sont invités à danser :

(on les voit tous les 3 sur cette photo)

Puis nous déjeunons sous une immense hutte de plusieurs dizaines de mètres de hauteur, servis par ceux qui chantaient précédemment...


Après, direction le Parc kruger...

A suivre

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