vendredi 29 avril 2011

Quoi de neuf dans ta maison ?

Quand je rentre de vacances en Corrèze, mes copines me demandent : "Alors ? Quoi de neuf dans ta maison de bois ?"



Alors je raconte... Et il paraît que j'ai des étoiles dans les yeux...

Et quand je leur dis que j'adore y faire le ménage, elles ne me croient pas !

Vous voulez la voir ?
Tout est

lundi 25 avril 2011

Chocolats, bulles de savon, tricotin et foot



Une fois n'est pas coutume, nous avons fêté Pâques en Corrèze.

Mais aussi l'anniversaire de Ticia, qui pour l'occasion nous avait tous invités dans sa belle maison et concocté un excellent repas !

Les enfants (et les papas) s'en sont donnés à coeur joie ce jour là, et à tout âge !
Tout d'abord, la course aux oeufs que les cloches avaient cachés dans tout le jardin.

Pour changer du chocolat, je m'étais fait des petits plaisirs qui m'ont rajeunie : j'avais acheté pour les enfants des petits tubes pour faire des bulles de savons, des tricotins pour les filles, des maquettes de balsa à monter pour les garçons. Tout a eu beaucoup de succès, par les petits et aussi par les grands. Les bulles de savons ont volé et c'était à qui ferait la plus grosse ! Les tricotins ont bien fonctionné. Les mamans et les papas aussi ont aidé au démarrage. Woiwoi a eu un "bug" dans son tricotin et Choup a tout emmêlé ! Quant aux maquettes, c'était un peu plus délicat... le balsa, ça casse ! Il a fallu sortir la colle...

Puis, le ciel incertain a pris sa décision : il s'est dégagé, et c'est sous un magnifique ciel bleu que les papas, les tontons et tous les enfants sont partis pour une longue partie de foot ! Les mamans, tatas, papy et mamie étaient aux premières loges sur la terrase de Ticia surplombant le jardin et nous avons bien rigolé (c'est mieux qu'à la télé) : Titi a embrassé un arbre, tonton Laurent a fait le kangourou, le ballon entre les pieds, Lulu a joué pieds nus et en robe, Salomé et Tistou ont joué et boudé chacun leur tour, Ganou n'en revenait pas de marquer des buts, Woiwoi et Choup était tenaces et ne lâchaient pas leurs proies, Balotin a eu une énorme bosse sur le tibia, Nicou jouait sérieusement et avait la panoplie complète de l'équipe de france, Patrick est revenu trempé comme une soupe...

Bref, c'était encore une bonne journée, où toute la famille de Balotin était réunie !
Je pense que plus tard, ces moments resteront gravés dans la mémoire des enfants, comme faisant partie des souvenirs heureux entre cousins...

vendredi 22 avril 2011

Joyeuses Pâques !

Les cloches sont passées à mon bureau !

Déjà, les pâquerettes avaient bien poussé. Je les ai bien entretenues, n'est-ce pas, Valérie ? (Valérie, c'est ma collègue qui m'a légué ce petit carré de pelouse en quittant la société...).


Ben oui, on a repris le travail, après une petite semaine passée en Corrèze à bricoler (moi je vous le dis, ce ne sont plus des vacances quand on a une résidence secondaire ! si j'aurais su...)

J'ai d'ailleurs dû prendre mon mercredi cette semaine, pour m'en remettre. M'enfin je n'ai pas arrêté non plus ce mercredi.

J'ai d'abord déposé Lulu à l'aube à son stage d'équitation que la famille lui a offert pour ses 16 ans.

Puis je suis allée en courses, où j'ai fait le plein d'oeufs et de cloches de Pâques... Oui, le plein : la caissière m'a demandé si c'était pour une association... Non ! Famille nombreuse !

Ensuite, j'ai enfin trouvé des rideaux pour ma cuisine de Corrèze où les fenêtres ont une largeur non standard : 63 et 73 cm ! J'ai donc opté pour des brise-bises de fainéant (ya qu'à découper : j'ai voulu faire croire à Balotin que j'avais moi-même cousu les lisérés, il ne m'a pas crue !). Très beaux mes rideaux, avec des coquelicots rouge foncé, vous les verrez bientôt sur le site de la maison !

Après, je suis allée chez Décathlon-à-fond-la-forme (PUB ! tu crois qu'ils vont me donner des sous ?) pour acheter des chaussettes à Lulu et des guètres pour le cheval (et non le contraire). J'en ai profité pour rhabiller mon écuyère dont le pantalon rétrécit à vue d'oeil à force d'utiliser le sèche-linge.

Enfin, je suis allée chez IKEA... Enfin, je me suis encore perdue chez IKEA ! Je n'y vais pas assez souvent dans ce magasin, alors je n'en comprends pas bien le fonctionnement. Je voulais juste des poubelles pour faire du tri sélectif dans ma maison de Corrèze. J'ai trouvé, mais ce fut dur ! Une fois le premier labyrinthe passé, j'arrive à trouver la poubelle exposée parmi toutes les cuisines, toute seule, car les vendeurs en jaune étaient accaparés par d'immenses files de clients qui attendaient patiemment leur tour aux différentes bornes. Mes poubelles trouvées, enfin, le code des poubelles trouvées, il me restait à trouver le "libre services meubles". Je trouve enfin la sortie du premier labyrinthe et me voilà au rez-de chaussée pour entamer le deuxième labyrinthe. Il y a plein de gamelles à disposition entassées ça et là, je me dis : "ce doit être ici, le libre service meubles". Que nenni, heureusement, je trouve une vendeuse jaune pas accaparée qui m'oriente et au bout du nième méandre, j'arrive dans un immense entrepôt de 20 mètres de haut. C'est ça, le libre service meubles... Pourvu que ma poubelle ne soit pas stockée tout là haut, je fais comment pour escalader tout ça ? Au bout d'un quart d'heure de recherches, je trouve enfin mon code et j'embarque mes poubelles. Et même pour payer, je suis désorientée : je voulais faire la queue à une caisse, tranquillou ! Non non ! Une vendeuse m'interpelle et me demande si je paye par carte. Comme j'ai dit oui, elle m'attire dans son carré, et avec son pistolet lecteur de codes, elle passe mes poubelles en revue et me dit d'appuyer sur un écran pour payer quand je serai prête et elle me laisse en plan.
Pas le temps de dire ouf, me voilà sortie (elle est où la sortie, ah, après les restaurants !).

Y sont bizarres ces Suédois !

Joyeuses Pâques à tous (même aux Suédois) !

mercredi 13 avril 2011

Le printemps tout simplement

J’aime le printemps quand les narcisses laissent la place aux tulipes qui varient du rouge au jaune, Dieu seul sait pourquoi.


J’aime le printemps quand les prunus ont fané et que les cerisiers du japon prennent le relais en faisant la roue avec leurs pompons roses.

J'aime le printemps quand les lilas nous enivent de leur parfum.

J’aime le printemps quand le soleil daigne enfin chauffer notre peau glacée par cet hiver qui a trop duré.

J’aime le printemps quand la pelouse se couvre de pâquerettes offrant leurs coroles aux premières abeilles.

J’aime le printemps quand les gens retrouvent le sourire, ressortent de leurs tanières, font griller leurs premières brochettes.

J’aime le printemps quand au bout des branches des arbres pousse un léger duvet d’un beau vert tendre.

J’aime le printemps quand je peux ressortir ma chaise longue, me dorer au soleil et qu’une brise légère me caresse.

J'aime le printemps quand Clochette nous fait des effets de "free-style" en bondissant dans l'herbe.

J’aime le printemps quand le matin j’ouvre mes volets et que les oiseaux s’en donnent à tue-tête.

J’aime le printemps quand l’espoir renaît

J’aime le printemps, tout simplement.



PS : ceci est ma participation au défi de Virginie

lundi 4 avril 2011

2 minutes 35 de bonheur


Hier, c'était jour de brocante dans mon bled paumé comme dirait Moushette village.

Une brocante, c'est beaucoup de préparatifs.
Des semaines, des mois auparavant, on réunit dans un coin du sous-sol tout ce qui ne nous plait plus, et dont on voudrait se débarrasser.
Choup a bien joué le jeu en faisant le tri dans sa bibliothèque.. rose !
La veille, tout s'accélère, on liste tout ce qu'il ne faut pas oublier : cartons, tréteaux, nappe, sopalin, tonnelle, pinces à linge, café, petits gâteaux... Et on installe tout dans la voiture dont on a retiré auparavant les sièges qui pèsent une tonne et demie chacun.

Une brocante, c'est beaucoup de fatigue.
On se lève très tôt un dimanche de surcroît, on déballe tout, on essaye de monter cette bon sang de bonsoir de tonnelle qui nous rendra bien des services quand il se mettra à pleuvoir. On porte, on soulève, on vide, on installe...

Une brocante, c'est beaucoup de contacts.
"C'est 50 €; C'est une cafetière Senseo, elle fait le café, mais aussi le chocolat. Très peu servi. Elle vaut 100 e sur le marché !"
"C'est 2 euros le 6 ans. Si vous en prenez beaucoup, je vous en offre, allez, choisissez"
"50 centimes le livre enfant, non, je ne peux pas vous faire un prix, c'est pour ma petite fille"
"50 € la Senséo. elle fait le café, mais aussi le chocolat. Très peu servi. Elle vaut 100 € sur le marché !"


Une brocante, c'est de bons moments.
En famille, avec Papa, Maman, Ticia, Cricri, Titi et les filles. Balotin et Nicou qui font quelques apparitions.
Papa qui débarque avec un pulvérisateur thermique, le vend bien, et redébarque avec un pulvérisateur à main...
Maman qui ne sait pas où se mettre quand un badaud ouvre un des livres qu'elle vend, et lit à haute voix des passages érotiques !
Cricri qui joue de la guitare pour arrêter la pluie.
Titi qui fait des démonstrations de godille avec ses bâtons de ski.
On retrouve avec plaisir les anciens parents d'élèves avec qui on papotait du temps où on accompagnait nos têtes blondes le samedi matin en primaire.
On échange avec nos collègues vendeurs d'une journée.
Les enfants vaquent à leurs occupations. La Lulu disparait avec ses cop. Choup reste avec ses cousines et tient sérieusement le stand (elle compte bien se l'acheter, son survêtement Adidas ! Mais ça en fait, des livres à 50 centimes...). Quant à Nicou, il dépense, en faisant le plein de jeux pour PS2 avec son père !

Une brocante c'est beaucoup de fatigue.
A la fin de la journée, on a mal aux reins d'être restés debout à répondre aux sollicitations des acheteurs potentiels. Et quand il faut tout ranger, qu'il reste encore tout ça !!!  Qu'il faut tout replier, recharger la voiture, re-ranger, en profiter pour aspirer la voiture avant de remettre les sièges qui pèsent 3 tonnes chacun, et la fatigue faisant qu'on ne sait même plus changer un sac à aspirateur !

Une brocante, c'est beaucoup de boulot pour pas grand chose.
Si j'enlève ce qui revient à Choup, à Lulu, à la location de l'emplacement... on se dit que ce qui nous reste comme bénéfice paye à peine notre pique nique du midi !

Vidée ! Le soir, j'étais vi-dée !
Du coup, avec Choup, on a décidé de se faire un petit plaisir pour nous délasser... La baignoire balnéo !
Faut bien qu'elle serve de temps en temps, la baignoire de mes 40 ans !
Mmmm... L'eau est bien chaude.
ça y est, la baignoire est remplie.
 
On met l'appareil en route : les bulles, les jets, et tout le tra-la-la.
On allume le fond de l'eau.

Que du bonheur !
 
Du bonheur qui a duré, comme dans la chanson... 2mn 35 !
Pas plus.

Car d'un seul coup en entend : "Pschhhhhhhhhhht !". Et le niveau de l'eau se met à baisser très fortement. Le bouchon est pourtant bien en place.
Je me retourne...
 
La salle de bains est inondée !
 
La suite est un vrai cauchemar. On arrête vite le mécanisme. On sort de l'eau. On appelle Balotin au secours. Il est - bien évidemment - très en colère, même si on n'y est pour rien...  Apparemment, la pompe aurait lâché.
 
Et ce moment où on pensait nous relaxer toutes les deux, nous l'avons passé à écoper, essorer, éponger...

L'année prochaine, terminé, je ne fais plus la brocante. Fi-ni ! Basta ! Que nada ! J'ai dit NON !!!
Le dimanche, c'est fait pour se re-po-ser !

Nan mais oh !

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