mercredi 30 septembre 2009

Noces de porcelaine

Eh oui, Balotin et moi fêtons ce jour nos 20 années de mariage...




Il paraît que ce sont les noces de porcelaine...




20 ans ! Deux décennies !




ça commence à compter !


Oui, on va dire qu'on s'est mariés très jeunes... On n'a pas réfléchi : on s'est rencontrés, on s'est aimés, et hop ! On s'est mariés ! Classique... on a fait les choses dans l'ordre : après, on a fait des bébés.





Les noces de porcelaine... ça évoque quoi ?


  • Les roses de porcelaine, qu'on a vues au jardin de Balata en Martinique ?


  • Le teint de porcelaine de nos 3 adorables Balotins pâlots ?

(au passage vous noterez que j'en profite encore pour publier mes oeuvres en scrap)






Ou, plus terre à terre, les caractéristiques techniques de la porcelaine :


La porcelaine est non poreuse (-0% de porosité), translucide sous faible épaisseur, résistante aux chocs thermiques et mécaniques. La cuisson à haute température (1400°c) procure à la porcelaine une très grande résistance mécanique et thermique. La dureté de la porcelaine apporte une sécurité alimentaire supérieure du fait de sa résistance à l’ébréchure.
Elle est lisse et facile à nettoyer et elle ne craint ni le congélateur, ni le four. Résistance (–25 à +300C°). Elle passe d'ailleurs sans problème de l'un à l'autre
.


Mais voilà le secret de la longévité de notre couple :
résiste aux ébrechures, et aux chauds et froids !

dimanche 27 septembre 2009

C'est Mozart qu'on assassine ?


Abonnés aux comédies musicales, nous ne pouvions pas râter la dernière en date, j'ai nommé Mozart, l'opéra rock...

On est sorties entre filles : Mimi, Cri-cri, Lulu, Choup, Ganou, Woi-Woi, Caro et moi. Les mêmes que pour Cléopâtre !

Les filles, fans des chanteurs principaux (Michelangelo Lonconte dans le rôle de Mozart, et Florent Mothe alias Salieri), ont adoré et sont prêtes à y retourner.

Moi, j'ai aimé :
  • les costumes déjantés
  • les décors, ou plutôt les images projetées sur ces toiles géantes
  • les jeux de lumière sur les danseurs
  • les incursions de musiciens classiques jouant du Mozart (du vrai !) entre 2 musiques rock. Il n'y a pas de mélange dans le sens où Mozart est interprêté comme il doit l'être (avec des instruments classiques) et la partie rock n'a rien à voir avec les airs classiques
  • la voix de Florent Mothe
  • certains tableaux

Mais j'ai regretté :
  • le manque de punch et d'inventivité des chorégraphies (Kamel Ouali, reviens !!)
  • le manque de créativité des tableaux
  • la musique trop écrasée par les basses, de ce fait, on ne comprenait pas les paroles
  • les hurlements sur les passages de musique classique

Il faut dire que passer après Cléopâtre, ce n'était pas évident ! On est loin des personnages volants, des automates géants, des tableaux en or massif !


Je regrette de ne pas avoir vu Le roi soleil, mais maintenant, je peux décerner les Balotines d'or des comédies musicales que j'ai pu voir jusqu'à présent.

Balotines d'Or de la plus belle musique :
  1. Notre Dame de Paris
  2. Le roi lion
  3. Les dix commandements

Balotine d'Or de la plus belle chorégraphie :
  1. Cléopâtre
  2. Les Dix Commandements

Balotines d'Or de la créativité de la mise en scène :
  1. Le Roi lion
  2. Cléopatre

Balotines d'Or des plus belles voix :
  1. Les Dix Commandements
  2. Notre Dame de Paris
  3. Le Roi Lion
J'avais vu aussi Les Misérables, de Robert Hossein quand j'étais collégienne. Il y avait Rose Lorens. C'était ma toute toute première fois... Je n'en ai plus qu'un vague souvenir.

Et vous, quels prix décerneriez-vous aus comédies musicales ?

mardi 22 septembre 2009

Gros bidon


Aujourd'hui, nous avons déjeuné entre filles avec une collègue enceinte jusqu'au cou, qui nous a rejointes, profitant du calme de son congé de maternité...


Nous avons admiré ses rondeurs, qui, avec le tissus de sa tunique lui donnaient l'aspect d'un gros bonbon...


Cela a évoqué chez nous, les "anciennes mamans" des souvenirs de nos grossesses.


Impressionnées par la tranformation de ce corps, nous avions toutes pris le cliché qui tue : la photo du gros bidon rond nu, avec la peau tirée à l'extrême...


Cette photo, je l'avais montrée aux enfants, encore petits en expliquant : "Vous voyez, là, j'ai Nicou dans mon ventre !"

Lulu m'avait alors jeté un regard très inquiet, puis m'avait demandé :

"Maman, pourquoi tu as mangé Nicou ?"

Pour violette


Mon petit appareil CANON powershot A610 fait tout de même de très belles photos, même en macro !
Toujours pour les défis de Virginie B... Là il y a non seulement la couleur, mais aussi la fleur violette !

dimanche 20 septembre 2009

Fleurs en Seine

Après la fête des arts, la fête des fleurs !


Balotin-Nicou voulait absolument y aller, car son école fait partie de 73 exposants !


A priori, Nicou aurait même participé à la réalisation de ce superbe puits :




Ce n'est pas un bouquet de fleur, mais tout un symbole, que je dédie à la petite Violette pour son arrivée au monde ! Sacrée Virginie B, qui trouve encore le temps de nous défier !

Cette promenade dans ce parc magnifique au milieu de toutes ces fleurs, plantes d'ornement, objets divers agrémentant le jardin, et autre miel, bulbes ou légumes bios, est bien agréable avec ce doux soleil de fin d'été !
Nous avons eu le plaisir de rencontrer Flo et toute sa famille d'horticulteurs... La relève est assurée !

samedi 19 septembre 2009

Toumélé


Cet après-midi, nous avons fait un saut au Festival Toumélé, du village d'à côté.

Ce festival réunit des artistes de tous horizons : musiciens, comédiens... Il y a même une sculpteuse qui expose des oeuvres suspendues au dessus de la rivière !

Des animations permettent aux enfants de réaliser des travaux manuels (collages, constructions) de jouer (sur un jeu de l'oie ou puzzle géants) ou de se défouler grâce à une bataille de polochons !

Des stands à but humanitaire ou écologiques présentent leurs activités (on y croise Tonton René La Chouette).

L'ambiance est particulière... Très baba cool ! Les dread locks et sarouels sont
de sortie ! Et puis des odeurs d'herbes de provence émanent de part et d'autre...

Les musiciens ont joué hier soir (la star était Sanseverino... j'ai râté !) et d'autres joueront ce soir.
Mais cet après-midi c'est le théâtre de rue qui est au programme.

Et je voudrais rendre hommage aux deux comédiens de la troupe AFAG (Au Fond A Gauche) qui nous ont entraînés dans un ballet où se mêlent des duels d'escrime et les jeux de différents personnages. C'est l'histoire de D'Artagnan revisitée avec des allusions à Cyrano et à Chabal... Une magnifique performance et un humour détonnant pour deux très beaux acteurs !

jeudi 17 septembre 2009

Gym... et alors ?


L'année dernière, j'avais entraîné Moushette à MA gym... Celle que j'ai fréquentée durant 14 ans dans la ville d'à côté.



J'ai vite regretté, car ma prof est devenue de plus en plus désagréable... Rappelez-vous, elle m'avais même punie !

Moushette disait : "Oui, mais au moins on se bouge... j'ai testé dans notre bled, l'année dernière... là, les cours ne sont que papotage !"



Malgré tout, on avait tenu bon, jusqu'au bout, car le cours de gym était dynamique et le step équivallait à un footing... Mais l'ambiance était de plus en plus détestable.



Moushette disait : "c'est toujours mieux que dans notre bled, là, les cours ne sont que papotage !"



Alors pour cette rentrée, elle voulait qu'on aille partout, sauf là où j'avais été punie, et surtout pas dans notre bled !



Je fais mon enquête, lui rapporte tous les papiers d'inscription du club de gym branché (situé à 7 km de chez nous)... On se met d'accord pour y aller ce soir...



.. ce soir j'appelle Moushette pour qu'on s'organise pour y aller ensemble...



... quand elle me dit... toute pêteuse...



... Tenez-vous bien...



... "Et si on allait quand même à la gym dans notre Bled paumé ? C'est moins cher, et c'est à côté..."



Pas contrariante, je dis oui. Et ce soir, qui rencontre-t-on à notre cours de gym ?

Zébuline !



Le rendez-vous des blogeuses !



Et pis le cours, c'était pas si mal : bien équilibré entre les jambes, la taille, les bras, les fessiers, les abdos et le stretching... Et on n'a même pas papoté !

mercredi 16 septembre 2009

Scrap Scroup Skrin

Il y avait longtemps que je n'avais pas publié mes "oeuvres"...

Alors, dans la série "C'est Moâ qui l'ai fait", voici l'album que j'ai offert à ma Zézé pour ses 40 ans et qui m'a bien occupée les mercredis soirs (et tous les autres jours sur la fin) avec mes copines du scrap.











On a toutes suivi le même modèle... Ou plutôt, on en est largement inspirées. Il s'agit de l'album Joies d'hiver que Vali avait réalisé lors q'un atelier Variations créatives.

On s'est toutes éclatées, avec nos sensibilités différentes, nos couleurs favorites, nos papiers préférés...



Edit : Scrap Scroup Skrin = scrapbooking en langage Nicou

mardi 15 septembre 2009

Un anniversaire en musique

Ce week-end, nous avons fait beaucoup de kilomètres, beaucoup d'heures de route... pour fêter les 40 printemps de ma petite soeur Zézé.

ça vallait le coup car nous avons passé de très bons moments au pays des Bretons.

Ma Zézé avait vraiment pensé à tout. Déjà sur l'invit' on était au parfum : la soirée serait musicale ou ne serait pas. La déco de la salle (avec une très belle vue sur les Monts d'Arrée) : des notes de musique et des clés de sol sur les murs, des petites notes en paillettes sur les tables, de jolies serviettes en papier avec des instruments de musique...



A l'entrée, chacun a son badge : son nom sur une portée, son statut (soeur, beau-frère, ami, nièce...). Ainsi, ça permet de mieux faire connaissance.

Nous retrouvons avec plaisir des amis de ma soeur avec qui nous avions déjà sympathisé il y a... déjà 13 ans ! Eh oui, nous avons le souvenir d'un Brest 96 mémorable...





Zézé au violon et Jean-Rym aux synthé ouvrent le bal, accompagnés de Nana au xylophone et Tom-Tom à la batterie... Trois petites notes de musiques qui nous font entrer dans la danse.

Nous avons remis nos tenues du mariage, et ressorti notre répertoire du mariage. Les Balotines à la harpe et à la guitare font sensation, mais cette fois-ci, il y a de la concurrence parmi les enfants : une violoniste, un guitariste, un petit chanteur...
Choup et Lulu chantent Comme des enfants de Coeur de Pirate, le tube du moment. Lulu se fait prier mais meurt d'envie de chanter a capella Zombie des Cranberries...ce qu'elle fait.




Je suis aussi très impressionnée par la prestation de mon neveu Tomtom, qui joue de la batterie sans broncher, toujours en rythme, et sur n'importe quel rythme, avec beaucoup d'élégance dans son beau costume. La classe !

J'ai adoré la version de Comme toi de Goldmann jouée au violon par ma soeur et son compagnon.

J'ai beaucoup aimé l'animation "blind test" de Jean-Rym et les prestations de ses amis chantant Evidemment ou imitant Joe Dassin...

Mais le clou de la soirée est inattendu... Balotin Nicou demande à chanter.
Oui, Balotin Nicou, mon Didi, qui a du mal à s'exprimer, est très discret et n'aime pas trop le monde... demande à chanter !
Je crains le pire.
Il va vouloir chanter "Yen-yen" ("une main sur l'occident, mais le coeur en orient" de la comédie musicale Cléopâtre, que seules ses soeurs comprennent...)
Eh non.

Avec Jean-Rym au piano, il chante très justement et distictement "Joyeux anniversaire, Marraine !"
Et là, tout le monde est très ému ! Et moi, je suis très fière de mon fils (et en même temps, je m'en veux d'avoir douté de lui)





Lors de cette soirée, il est aussi arrivé une chose extraordinaire.
Les enfants ont une salle rien que pour eux. A un moment, on a entendu un chahut monumental, et personne du côté des parents n'osait aller voir ce qu'il s'y passait (les Balotins sont de notre côté, alors, c'est pas nous...)
Apparemment, il y a une belle bataille de coca, et de la nourriture vole bas...

Mais, plus tard, nous voyons passer ces mêmes enfants avec balais, serpillères, seaux...
Et ils font le ménage !!!! Tous seuls, sans que personne ne leur ait rien demandé! Ils ont débarrassé, plié, puis rangé tables et chaises, puis balayé et lavé par terre ! Je vous jure que c'est vrai !

Finalement, ça nous a bien avancés, car il nous a fallu ranger toute la salle le soir (petit-matin) même, car elle doit être libérée pour le dimanche 8 heures !

Et le lendemain, nous profitons encore un peu du soleil de la Bretagne (eh oui !!) et de la belle veranda de ma Zézé...


lundi 14 septembre 2009

Les registres de langue

Le niveau de langue ou style, est l’utilisation sélective mais cohérente d’un langage afin d’adapter l’expression à un auditoire particulier. Certains choix, notamment lexicaux et syntaxiques, un ton et une plus ou moins grande liberté par rapport aux règles de cette langue permettent d’ajuster la communication à une situation d’énonciation donnée : on s’exprime de façon différente selon que l’on s’adresse à un familier, à un inconnu, à un enfant, à un supérieur hiérarchique, et selon son âge, son milieu social, son niveau culturel.
Autrement dit, on ne parle pas toujours de la même façon et on adapte sa manière de s’exprimer aux circonstances. Cette adaptation se réalise avec plus ou moins de souplesse et de succès selon l’âge, l’expérience, l’instruction, le niveau professionnel et la diversité des milieux dans lesquels on évolue.
Il existe une gradation descendante entre les trois principaux registres de langue :

Registre soutenu (exemple : Votre Excellence pourrait-elle nous dire le quantième du mois elle nous fera l’honneur de venir ?)
Registre courant (exemple : Quand viendrez-vous, Monsieur ?)
Registre familier (exemple : Toto, tu viendras le combientième ?)

Une fois sa leçon apprise, Choup tchate sur msn. J'arrive juste au moment où elle écrit à son ami :

"Tu peux tj crever !"

- Qu'est-ce que c'est que ce langage, m'offusqué-je ?

- Du langage familier, Maman !

mercredi 9 septembre 2009

Epinglée !


Hier, je suis entrée dans le club des vieux à mon travail.

Oui, j'ai eu la médaille d'argent du travail.
Comme au mariage de Freddy, je fais maintenant partie des jeunes vieux
(médaille d'argent : 20 années de services ;
médaille de vermeil : 30 années de services ;
médaille d'or : 35 années de services ;
grande médaille d'or : 40 années de services. )


A mon grand patron qui m'a félicitée, j'ai répondu : "Je ne vois pas quel grand mérite il y a à avoir travaillé 20 ans..."


Gentil, il m'a rétorqué : "Vous savez, il y en a qui au bout de 20 ans n'ont jamais commencé !"


lundi 7 septembre 2009

Si Versailles m'était conté... 3 !



Eh non, ce n'est pas une blague, nous sommes re-retournés à Versailles !

Mais cette fois-ci nous avons eu de la chance !

Tout d'abord, la chance, ça a été de trouver un message sur notre répondeur en rentrant du mariage. C'est Brigitte, notre amie allemande qui projette un petit séjour à Paris avec son mari et qui souhaiterait nous voir.

La chance, c'est que nous sommes là ce week-end ! Il fallait pourtant bien viser !

Nous avons donc organisé cette journée de dimanche avec eux, tout d'abord chez nous, pour un repas bien français à la maison (merci Moushette pour le pâté au foie gras) puis direction Versailles (Christoph ne connaît pas, et Balotin n'a jamais mis les pieds dans le château).

Par chance, toujours, le parking de la place n'est pas complet.

J'avais réservé les places sur internet pour éviter de faire la queue au guichet, et par chance à 17 heures il y a peu de monde. Nous entrons sans attendre.

A 18 heures, on nous demande de sortir car le château va fermer. Par chance, nous avons terminé la visite !

Puis nous faisons un tour dans les jardins.

Par chance, il fait un temps magnifique (les pauvres ont eu un séjour froid et pluvieux à Paris). Maintenant, l'été est revenu !

Nous avons passé une très bonne journée en compagnie de nos amis.
Ils nous ont porté chance pour cette dernière visite du domaine du Roi Soleil.

Nous espérons à notre tour leur avoir porté chance... Et qu'ils soient Heureux comme Dieu en France, selon le dicton allemand !

mardi 1 septembre 2009

Escapade périgourdine pour le mariage de Freddy


Que d'émotions pour cette journée particulière ! Celle du mariage de la petite cousine de Balotin, (celle qu'il a bercée toute petite alors qu'il était hébergé chez ses parents pour un stage)... j'ai nommé : Freddy !

Tout d'abord, le ciel. Un temps magnifique pour cette fin du mois d'août. Un soleil qui irradie tous les visages des invités qui attendent les héros du jour.

Quelle joie de retrouver tous ces cousins. Cette grande famille qui ne se rencontre que dans ces moments là, et toujours avec le plus grand plaisir.



Une bien jolie petite mariée apparaît à bord d'une voiture ancienne, accompagnée de son papa, pas peu fier ! Et c'est la série des embrassades qui commence (pourvu que personne n'ait la grippe A) !








Pendant que le maire unit ces époux, Lulu, Balotin et moi filons à l'église pour nous préparer, installer et accorder les instruments... Eh oui, nous avons été mis à contribution pour l'animation musicale de la cérémonie religieuse. Lulu à la harpe, Choup à la guitare et moi à la flûte (que j'ai nettoyée de ses toiles d'araignées !)...



Le prêtre nous installe dans le choeur. Puis l'église se remplit. Les filles ont le trac (moi aussi).
Lulu et moi jouons une Fantaisie Russe après la lecture de l'évangile, puis Choup et moi jouons Greensleeves au moment du recueillement qui suit l'échange des consentements.

Sans trop de canards...










La cérémonie a passé très vite. Les mariés sont très émus. Leur amour se propage dans toute l'église...


Pour mériter le vin d'honneur très raffiné qui les attend à 2 pas, tous les invités doivent s'installer sur des gradins pour la photo. Le photographe est arrivé avec cette drôle de remorque et installe ces escaliers géants où tous s'entassent dans la joie, la bonne humeur, et un peu de crainte quand même (on évoque le Vélodrôme de Marseille, et le stade de Furiani...)



Puis, toute la tension liée au trac s'estompe. Les mariés sont plus décontractés.

La soirée peut commencer au doux soleil couchant.

Les cousins-cousines se redécouvrent. Comme leurs parents à leurs âges, ils forment une joyeuse bande !

Elles ont bien grandi, les pépettes !
Cricri, mdr, a espionné leurs conversations... Trop drôle !










Le dîner a lieu dans le village d'à côté dans un magnifique restaurant, ancien chais, le domaine des vignes.


Le repas est délicieux. Je retiendrai notamment la première entrée, le trio de foie gras composé d'une tranche de foie gras mi-cuit, d'une tranche de foie gras poêlé, et d'une crème brûlée de foie gras... Un régal !

L'ambiance est très sympathique. Et pour ajouter de l'animation, Titia, Ganou et Woiwoi ont concocté un petit texte bourré d'anecdotes sur les mariés, et chaque petite histoire est illustrée d'une musique connue, mimée par les enfants. Choup en inspecteur Gadget, Nicou coursant Tistou avec un fusil sur "ce matin, un lapin...", Salomé invitant le marié à danser, Woiwoi et Lulu pianottant sur un vieux clavier, et Ganou et Lulu bras dessous, bras dessus sur "ma meilleure amie"... tous ont bien joué le jeu, et contribué au succès bien mérité (et dont je doutais fortement auparavant, je l'avoue).

Enfin vient l'heure tant attendue de la soirée dansante...

J'étais vidée par cette journée : levée de bonne heure pour aller chez le coiffeur, le trac de la musique... Il fallait que je danse pour me réveiller !
Cet été, en plus, je me réjouissais de cette soirée dansante, car ces occasions sont plutôt rares, et de plus, il y avait des tubes bien sympathiques sur NRJ qui me donnaient la bougeotte !

Manque de bol, au mariage, le répertoire du DJ ne dépasse pas 1a date de naissance de la mariée ! On s'est tapés les années 80, une fois de plus...
Il paraît qu'il n'y a que ça qui marche, même en boîte !

Plusieurs fois, on est montés réclamer des musiques plus récentes, le DJ n'a rien voulu savoir !

M'enfin on s'est bien éclatés quand même. Et pour la première fois, j'ai assisté à une "danse" basque. Les hommes assis par terre, les jambes écartées à la queue-leu-leu, emboités (attention, il n'y a rien de sessouel, comme dirait Sonia) et les bras en l'air, font un mouvement de vague avec le buste, et rattrapent d'autres qui s'élancent vers eux pour les reposer à la fin de cette file... ça a beaucoup amusé les enfants qui se sont lancés à leur tour.
Moi, j'ai eu peur quand j'ai vu Tonton Patrick y aller, du haut de ses presque 2 mètres ! Même pas mal !















Là, c'est Doudou, le doyen de notre table des "Jeunes Vieux" !




Le lendemain matin, après une courte nuit, nous retournons à Bonnes (non, pas Beaune, ni Bonn, mais Bonnes.)

Bonnes est un joli petit village en Charentes (16), mais sur la Dronne, qui se trouve en Dordogne. C'est ce qui fera dire à la châtelaine que nous sommes encore un peu dans le Périgord.


Quelle châtelaine ? J'y viens.

Le lendemain matin, donc, après une courte nuit de sommeil (il nous fallait rendre la chambre d'hôtel à 11 heures), nous retournons à Bonnes pour y poursuivre la fête. Comme il est tôt, nous visitons ce joli village au bord de l'eau...





En rentrant doucement vers la salle des fêtes, je mitraille les vieilles pierres, à la traîne avec mon beau-frère Laurent. En chemin, nous rencontrons une dame, que Laurent n'hésite pas à aborder. "Vous sauriez où on peut trouver des belles pierres à photographier ?"

Et là, la dame répond "Mais oui, il y a mon château !" La dame est très pressée, mais elle nous montre cette belle bâtisse, nous explique les travaux qu'ils venaient de réaliser pour la toiture, les travaux qu'ils comptent faire dans les prochaines années, elle doit partir un petit quart d'heure, mais elle serait très contente de nous le faire visiter...

Cette invitation retenue, nous retournons à la salle faire la fête encore avec les cousins... J'aime beaucoup les lendemains de mariages : c'est plus décontracté.

Les filles en profitent pour montrer la chorégraphie qu'elles n'avaient pas pu faire la veille faute de place dans le restaurant.



L'après-midi se passe tranquillement. On aide un peu à la vaisselle, histoire de digérer...


Il paraît que les mariés ont un site. Alain m'explique ce qu'est un blog... Je fais l'innocente...

Kristellou, ma fidèle lectrice me demande qui sont mes autres "commentateurs"...
Balotin a trouvé des soutiens (des messieux) qui trouvent que j'exagère en "attaquant" mon mari par blog interposé... (au fait, si vous aviez voté pour le 31 août 2009 la fin des travaux, c'est perdu !)

Puis, vient le moment de rendre visite à la châtelaine. Kiki, Balotin et Salomé se joignent à nous.

La dame est intarissable sur l'histoire de son chateau (16ème et 17èmes siècles), les travaux passés et à venir.

Il s'agit d'une maison de vacances où 25 cousins (enfants de 5 frères et soeurs) transitent durant l'été.
Ce bâtiment est classé, ce qui les oblige à respecter des consignes très strictes dans la restauration, et leur autorise des déductions d'impôts (à défaut de subventions substantielles).

C'est vrai que cette cheminée de plus de 500 ans, cette lucarne en forme de coquille saint jacques, ces meurtrières, ces souterrains, ces arcades rebouchées (qui seront de nouveau découvertes), tout cela laisse rêveur !

Mais quand on pense à l'énormité des travaux à entreprendre (et qui n'ont pas l'air de faire peur aux propriétaires), on préfère être à notre place, avec notre petite salle de bain qui n'attend qu'un peu de carreaux et quelques couches de peinture...




Voilà un week-end magique où tout était réuni pour nous laisser un souvenir inoubliable...

Merci Freddy et Nico de nous avoir permis de passer ces merveilleux moments au soleil du Périgord, en famille, auprès d'un couple si attachant.

Nous vous souhaitons toute une vie de bonheur, à l'image de ces deux petits jours...

LinkWithin

Related Posts with Thumbnails