vendredi 31 juillet 2009

Les jolies colonies de vacances...





Ayé, les petits Balotins (qui commencent à être des grands, maintenant) sont partis !

On les a envoyés en colo tous les 3.
Dans la même colo. On a fait un lot : 3 Balotins pour le prix d'un !

Nan, mais au départ, il n'y a que Balotine-Lulu qui voulait partir... Les autres préféraient glandouiller à la maison (c'est à dire ordi-msn-télé-sms...) ou rester chez les papy-mamie at vitam eternam (mais at vitam eternam, c'est trop loooong pour des papy-mamie).

Bref, de gré ou de force, nous voilà partis ce matin, dans notre tortillard, direction la Gare Montparnasse.

Arrivés sur place, nous avons un peu cherché le point de rendez-vous : il fallait remonter les quais et prendre tapis roulants et escalators pour retrouver la fameuse statue d'Héraklès au dessus des voies. On se croirais dans Pékin Express !

Là, nous avons fait la connaissance de la pulpeuse Jessica qui prend en charge nos enfants. Mais elle n'est pas seule : d'autres animateurs du même organisme sont là, mais ce n'est pas pour la même colo.

Peu importe. Nous poireautons une bonne heure et demie avant de descendre sur notre quai. Vide.
Le TGV arrive. Tout le groupe remonte le quai dans un sens, puis dans l'autre...
Il n'y a pas de voiture 20 comme indiqué sur les billets de Jessie.

La chef de train s'agite et peu de temps après, les voitures changent de numéros.

Tout le groupe remonte le quai dans un sens, puis dans l'autre...

Tiens ? On s'arrête devant la voiture 15. Je croyais que la colo allait dans la 20.
Les animateurs récupèrent tous les sacs et les stockent dans le compatiment à bagages de la voiture 15.

Tout à coup, Choup s'écrie "Oh my God !" (c'est son expression favorite du moment) : alors que nous étions seuls sur le quai, le train vient d'être affiché, et nous voyons une foule se ruer vers nous. Les papys, les mamies n'ont aucun scrupule à nous passer devant pendant le chargement des bagages.

Puis, un animateur commence à faire l'appel pour faire monter les enfants un par un. C'est bien : jusqu'à présent, je trouvais qu'ils ne les encadraient pas bien : on en a récupéré qui ne suivaient pas.
Ils appellent Choup en premier. On s'embrasse puis contre ordre ! Jess informe qu'il n'y a que 8 places pour la voiture 15. Les autres sont dans la voiture 20.

Et là : rebazar. On fait monter 7 volontaires + un animateur, sans connaître le nom des enfants.

Les nôtres et le reste du groupe se dirigent alors vers la voiture 20. On remonte le quai dans un sens, puis dans l'autre : la 20 est au tout début du quai.

Les places sont réparties au milieu des autres passagers. Puis je vois mes Balotins faire demi-tour et aller de l'autre côté du wagon. Ouf : ils sont tous ensemble, avec la belle Jessica, mais mélangés avec les autres colos.

On se demande comment ils vont s'organiser si les 3 colos ne descendent pas tous au même endroit. Non, ça m'étonnerait quand même.

Balotin n'est pas rassuré pour les Bagages. Les enfants ne descendant pas au terminus, il craint que les animateurs n'aient pas le temps de descendre tous les sacs. Il en parle à la chef de train qui prend bonne note et demandra à la gare de l'aide.

Ouf ! Mais à l'heure qu'il est, je ne sais pas s'ils sont bien arrivés...

En tout cas, je rassure ceux qui nous prendraient pour des parents indignes : dans le train, ils avaient le sourire tous les trois !




Maintenant, une petite devinette : avec la photo ci-dessus et des indices dans mon message, où les Balotins vont-ils passer les 15 prochains jours colonisiaques ?
(que ceux qui savent se taisent, merchi !)

Edit : SMS de Lulu à 21h59 "on e bi1 arivé"

Bravo Papygil et Freddy, il s'agit bien de Noirmoutier.
Non, Papygil, je n'ai pas de photo de la pulpeuse Jessica !

mercredi 29 juillet 2009

"Tu veux voir ma maison?"


Oui, j'ai repris le boulot lundi...


Enfin, repris...


Dans ma tête, je suis encore un peu en ouacances !


Et comme mes collègues sont dans le même état que moi, entre deux sessions de travail (acharné), je fais une pause et chacune leur tour, je leur montre les photos de notre maison sur l'ordi (pas peu fière, la fille !) ...


Au bout du deuxième jour, ma petite stagiaire en face de moi m'a dit : "je pourrais faire les commentaires à ta place. Maintenant, je les connais par coeur !"

dimanche 26 juillet 2009

Adieu Flocon !


Notre petit compagnon a profité de nos vacances pour s'éteindre chez sa nounou...
Il avait 7 ans et demi. C'était vieux pour un lapin.
Mais Flocon, ce n'était pas un simple petit lapin nain. D'abord, c'était un lapin-tête-de-lion, ce qui lui confère une certaine noblesse.
Mais c'était surtout le complice de Lulu et Choup. Celui que l'on cachait sous son pull... (Non, on ne l'a pas vu !) Celui qui réveillait la petite soeur le matin. Celui qui consolait des petits chagrins.
Elle va nous manquer, notre petite boule de poils....

Le passé, l'avenir, les joies, les peines...

Nous voici revenus après trois semaines de pause dans notre vie de fous.


Lors de cette coupure, jamais je n'ai été autant été partagée entre le passé, et l'avenir. Entre les joies et les peines...

Peut-être qu'à 40 ans passés, je me trouve à une étape charnière, la moitié de ma vie (en théorie !).

L'avenir, c'est cette belle maison que nous construisons en Corrèze. On l'a conçue ensemble, Balotin et moi, un peu comme une lettre au Père Noël : j'aimerais ceci, j'aimerais cela... Ensuite nous avons trouvé des compromis en voyant la note. Mais nous avons conservé l'essentiel de nos choix : une maison en bois, avec une mezzanine, claire, avec plein possibilités d'hébergement (afin de ne pas nous trouver dans cette situation), avec une terrasse couverte comme dans le midi, avec des toilettes partout (c'est trop galère de descendre deux étages la nuit chez mes beaux-parents, quand on a une petite vessie !). Bref, on a tiré parti des avantages et des inconvénients des autres maisons de vacances. Mais on va sûrement faire plein d'erreurs !

Et quelle joie de visiter cette maison, que nous avions dessinée, que nous avons vue grandir grâce aux photos que Patrick nous envoie régulièrement, consciencieusement.

Quelle joie de voir qu'en vrai, elle est plus grande, plus belle qu'en photo !

Quelle joie de pouvoir la toucher, la sentir, avoir cette impression de solidité, de matériaux sains.

Quelle joie de passer du rêve à la réalité et de se dire que peut-être, à Noël, on y sera ! Avec tous ceux qui nous sont chers...

Oui, cette maison, pour nous, c'est l'avenir : une maison pour les vacances, pour réunir la famille, les amis. Peut-être plus tard les petits-enfants.
Pour la retraite ? Non, on n'y pense pas encore...

A côté de ce beau projet, quelques nuages viennent assombrir le tableau... Nos voisins sont les parents de Balotin. Or, l'état de santé de mon beau-père engendre bien des inquiétudes, et ma belle-mère qui ne vit que par lui et pour lui est épuisée de jouer les garde-malades.


Nous avons ensuite quitté la Corrèze pour rejoindre le midi. Mes parents, mes grands-parents.


Quelle joie de retrouver cette magnifique région.

Sachant que nous avons acheté des vélos en Corrèze, mon père en a acheté un pour que nous puissions faire de belles balades dans la garrigue ou vers la plage tous les 7, mes parents, et nous 5. Soit 3 générations ! Je crois que c'est la première fois que nous faisons du vélo tous ensemble !

Les vélos nous permettent de nous promener dans des coins sauvages, loin des estivants.
Quelle joie de voir comme Choup, Nicou et Lulu suivent bien le rythme (et sans râler, cette fois, ça monte moins qu'en Corrèze !).

Nous avons aussi effectué une belle randonnée nocturne avec le comité des fêtes de la commune. Il faisait bon (29°C à 21 heures !). Nicou nous a carrément épatés en étant en tête de cortège du début à la fin !

En revanche, j'ai eu beaucoup de peine en voyant mes grands-parents si diminués. Mon grand-père que nous avons relevé deux fois (non sans mal tant il est lourd), alors qu'il était tombé. Ma grand-mère complètement perdue, dépassée par les événements ("je me dégoûte" s'est elle écriée, alors qu'elle ne savait plus où était rangé son argent). Tous deux entendent très mal, et il devient très difficile de discuter avec eux. Mais je leur ai montré les photos de notre maison. Ils étaient très heureux de voir qu'on menait un projet aussi original (tout en pensant "une maison en bois, quelle drôle d'idée !").

C'est alors que j'ai réalisé que leur maison, ils ont construite il y a 40 ans. C'était comme nous, pour les vacances.
Et c'était pour moi la maison du bonheur. Celle où je passais toutes mes vacances avec mes parents et ma soeur.
Là bas, on était sûr d'avoir du soleil.
Là bas, on avait nos grands-parents qui avaient toujours de quoi intéresser leurs petits-enfants.
On avait notre grand-tante et notre grand-oncle. Des cousins venaient nous rejoindre. On a passé de bons moments ensoleillés. On a organisé des spectacles de cirque, des concours de pétanque...

Alors que j'avais 15 ans, mes grands-parents ont eu la bonne idée de construire une piscine, une vraie ! Cela a attiré encore plus de monde, et notamment des copains que j'avais connus au lycée et qui passaient leurs vacances non loin de là !

Combien d'enfants y ont appris à nager, souvent grâce à la patience de maman ! Combien de beaux plongeons, ou de bombes qui faisaient râler Papy qui voyait toute l'eau sortir de sa piscine !

Puis ce sont mes enfants qui ont investi les lieux...

Ma maison du bonheur est devienue la leur...

Mais quand mes grands-parents ne seront plus là, tout cela sera fini. Je pense alors à la chanson de Bénabar :

(Quatre murs et un toit)

Cette maison est en vente comme vous le savez, je suis, je me présente, agent immobilier.
Je dois vous prévenir si vous voulez l’acheter, je préfère vous le dire cette maison est hantée. Ne souriez pas Monsieur, n’ayez crainte Madame, c’est hanté c’est vrai mais de gentils fantômes. De monstres et de dragons que les gamins savent voir, de pleurs et de bagarres, et de copieux quatre-heures, “finis tes devoirs”, “il est trop lourd mon cartable”, “laisse tranquille ton frère”, “les enfants : à table !”.

Écoutez la musique, est-ce que vous l’entendez ?

mardi 14 juillet 2009

Réponse : des vélos !



Eh oui, la réponse est : des vélos !

Nous descendons systématiquement les vélos des 3 enfants en vacances, mais nous ne pouvons pas descendre les nôtres (5 sur un porte vélo, c'est compliqué).
Alors le premier jour, Balotin et moi nous sommes achetés 2 vélos, que nous laisserons dans notre garage plus tard, quand la maison sera complètement terminée.

Nous en avons déjà bien profité. Et les enfants ont bien râlé... surtout dans les côtes (la petite) car la Corrèze, malheureusement, ce n'est pas plat !

Edit : je participe ainsi au dernier concours de Virginie B !

dimanche 12 juillet 2009

devinette...



Qu'avons-nous acheté qui restera dans notre maison de Corrèze ?

lundi 6 juillet 2009

Pêche aux canards et à plein d'autres choses...



Ce samedi, pour terminer l'année dans la convivialité, l'IME (l'institut médico éducatif où Nicou affectue sa scolarité) organise une kermesse.

Evidemment, je me suis portée volontaire. Et je me suis inscrite pour la pêche aux canards. Le stand est situé juste à côté de la sono, dès le matin l'ambiance est de mise. ça zooke ferme !

Pourtant, la journée a mal commencé...

Déjà on a peu dormi car on a fait la fiesta à la maison et on s'est couchés tard.
A 7 heures, comme tous les samedis où il a école, Nicou s'active pour prendre son petit déj et être prêt à prendre son taxi à 7h45. Moi, pas fraîche, je me lève pour ne pas le laisser tout seul se préparer.
7h45 pas de taxi.
7h50 pas de taxi
8h00 toujours pas de taxi. Nicou est très inquiet. J'appelle le taxi : "Ah ? vous n'êtes pas au courant ? Comme il y a kermesse à 10 heures, l'IME a décidé - pour inciter les parents à venir - qu'ils devaient accompagner eux mêmes leurs enfants"
Non, je n'étais pas au courant.
Si j'avais su, j'aurais dormi un peu plus !

Je décide alors de fouiller dans le sac de Nicou, des fois qu'il aurait oublié de me transmettre un papier.
Eh bien, même si je ne trouve aucune trace de cette consigne, la pêche est bonne ! Je trouve plein de petits messages des éducateurs pour prévenir les parents de certaines sorties : Le parc saint Paul, le musée des CRS... Nicou ne m'en a jamais parlé !

Nous aurions dû recevoir le papier par la poste, si j'en crois la Maman du meilleur copain de Nicou (elle l'a reçu la veille).
Durant la kermesse, Nicou n'a pas l'ai ravi de voir son école envahie par tous ces étrangers. Il reste assis à côté de moi et ne participe à aucun jeu. Il attend ses soeurs... Qu'il dit !

Car dès que ses soeurs arrivent, il trouve un copain et file avec lui !

Après la pêche aux papiers dans le sac de Nicou, et la pêche aux canard, je vais à la pêche aux informations auprès de son éducatrice.
"Il ne vous a pas dit qu'on est allés au bowling ? Et à la base de loisirs ? Et qu'il a refusé catégoriquement de nous accompagner au parc Saint Paul ?"

Non, non, je n'ai rien su de tout cela.

"Il faut dire qu'à chaque sortie, il faut le traîner, le Nicou ! Il faut faire preuve de persuasion !"

Je poursuis la kermesse au stand "Au feu les pompiers" où, à l'aide de pistolets à eau, il faut faire tomber des balles de ping pong... Mais là, je vais à la pêche aux pistolets en état de marche, car les pompes tombent en panne les unes après les autres. Je suis obligée de fermer le stand !

Balotin aussi est embauché (il faut dire que je l'ai inscrit). Il s'occupe du stand Tir aux buts.

C'est sympa cette ambiance où les enfants gagnent à tous les coups, eux qui sont si souvent en situation d'échec...
Je discute avec des mamans, que j'ai très peu l'occasion de côtoyer.
Je discute avec le professeur d'atelier, qui a l'air de bien aimer mon Nicou...

Puis tout le monde se rassemble autour d'Aimé, un éducateur malgache qui porte bien son prénom, qui à son tour nous fait participer à une pêche miraculeuse : le tirage de la tombola.
Il est midi heure solaire et même si le ciel est plutôt nuageux, la chaleur est plombante. Nous nous réfugions sous les arbres, sauf Nicou qui préfère rester avec ses copains.

Nous n'y croyions plus : Aimé prononce notre nom. Contre toute attente, Nicou vainc sa timidité et file récupérer son lot devant toute l'assemblée. La pêche est bonne : nous gagnons un repas pour 4 personnes au Buffalo du coin. Nicou est très fier !

Seulement, Nicou a attrapé autre chose que le 5ème lot : une belle insolation ! Le pauvre est bouillant de fièvre et ne cesse de dormir.
Et le comble pour Nicou : il a dû manquer le dernier jour d'école !


Edit : la photo du canard est une dédicace spéciale à Zébuline !

mercredi 1 juillet 2009

Encore du chocolat !

Pour continuer ma pub - NON REMUNEREE je vous le rappelle - pour le chocolatier COLAS, que même Carla elle se fournit chez lui, c'est pour dire...


Voici tout d'abord un délicieux piano que Maman a offert à notre pianiste Jean-Rym





Quant à moi, je leur avais fait une commande un peu particulière pour mon professeur de flûte qui part à la retraite.
Je leur ai fourni une photo, et ils en ont fait un dessin sur le couvercle d'une boîte en chocolat.
Très ressemblant !

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